Une connaissance vient d'apprendre qu'elle a un cancer du pancréas et qu'il faudra l'opérer. J'aimerais pouvoir la soutenir. Pour cela j'ai besoin de plus d'informations sur cette maladie.
Comment se traite le cancer du pancréas?
Est-ce que cette opération est un bon signe ou pas?
Je vous remercie pour tout renseignement.
Fleurette
traitement du cancer du pancréas
cancer du pancréas
Bonjour Fleurette,
Il est bien triste d’apprendre qu’une de vos connaissances soit atteinte du cancer du pancréas. Toutefois, grâce à votre soutien, celle-ci pourra se sentir plus forte pour faire face à cette maladie.
L’ablation chirurgicale de la tumeur constitue le traitement de référence. Pour plus d’informations sur la maladie et le traitement, voici des sites internet intéressants: http://www.cancer.ca/ccs/internet/standard/
http://www.e-cancer.fr/Cancer/Vivre-comprendre-cancer/
Par ailleurs, votre écoute lui sera certainement précieuse. Le partage de son vécu, de ses appréhensions l’a réconfortera. Pour tenir compte de ses besoins individuels, je vous propose d’aborder les questions suivantes: A-t-elle besoin d’être accompagné à un rendez-vous ? Que pouvez-vous faire pour l’aider au quotidien ? …
Si elle en éprouve le besoin, il existe aussi un groupe d’entraide pour les personnes atteintes de cancer du pancréas www.pankreas-ssp.ch,
En espérant que ces informations vous soient utiles, je vous envoie mes cordiales salutations
Sylvie, modératrice
Il est bien triste d’apprendre qu’une de vos connaissances soit atteinte du cancer du pancréas. Toutefois, grâce à votre soutien, celle-ci pourra se sentir plus forte pour faire face à cette maladie.
L’ablation chirurgicale de la tumeur constitue le traitement de référence. Pour plus d’informations sur la maladie et le traitement, voici des sites internet intéressants: http://www.cancer.ca/ccs/internet/standard/
http://www.e-cancer.fr/Cancer/Vivre-comprendre-cancer/
Par ailleurs, votre écoute lui sera certainement précieuse. Le partage de son vécu, de ses appréhensions l’a réconfortera. Pour tenir compte de ses besoins individuels, je vous propose d’aborder les questions suivantes: A-t-elle besoin d’être accompagné à un rendez-vous ? Que pouvez-vous faire pour l’aider au quotidien ? …
Si elle en éprouve le besoin, il existe aussi un groupe d’entraide pour les personnes atteintes de cancer du pancréas www.pankreas-ssp.ch,
En espérant que ces informations vous soient utiles, je vous envoie mes cordiales salutations
Sylvie, modératrice
traitement du cancer du pancréas
Bonjour Silvie,
Merci pour votre message.
Mon amie est très choquée. Malheureusement l'ablation chirurgicale de la tumeur n'a pas pu se faire. Il faut maintenant une chimio pour la réduire et tenter l'opération plus tard.
Sur le lien que vous m'avez donné
http://www.e-cancer.fr/Cancer/Vivre-comprendre-cancer/
j'ai trouvé des réponses à nos nombreuses questions.
Mais c'est difficle, les mots peuvent faire tellement mal.
Cordiales salutations
Fleurette
Merci pour votre message.
Mon amie est très choquée. Malheureusement l'ablation chirurgicale de la tumeur n'a pas pu se faire. Il faut maintenant une chimio pour la réduire et tenter l'opération plus tard.
Sur le lien que vous m'avez donné
http://www.e-cancer.fr/Cancer/Vivre-comprendre-cancer/
j'ai trouvé des réponses à nos nombreuses questions.
Mais c'est difficle, les mots peuvent faire tellement mal.
Cordiales salutations
Fleurette
cancer du pancréas
Coucou Fleurette,
Je découvre ton message qui m’a beaucoup touchée et pense qu’il est normal que ton amie soit sous le choc après une telle annonce. Je me demandais si elle connaissait le groupe d’entraide pour les personnes atteintes du cancer du pancréas. Ci-joint le lien pour les joindre http://www.pancreas-help.com/kontakt2.html Peut-être peuvent-ils aider ton amie à passer ce cap? Peut-être que toi aussi, tu peux leur demander conseil?
Je pense qu’il est normal que cela te touche aussi, mais selon moi de savoir qu’une amie est à nos côtés donne déjà de la force et on doit se sentir moins seul face à la maladie.
Amicalement
Angel
Je découvre ton message qui m’a beaucoup touchée et pense qu’il est normal que ton amie soit sous le choc après une telle annonce. Je me demandais si elle connaissait le groupe d’entraide pour les personnes atteintes du cancer du pancréas. Ci-joint le lien pour les joindre http://www.pancreas-help.com/kontakt2.html Peut-être peuvent-ils aider ton amie à passer ce cap? Peut-être que toi aussi, tu peux leur demander conseil?
Je pense qu’il est normal que cela te touche aussi, mais selon moi de savoir qu’une amie est à nos côtés donne déjà de la force et on doit se sentir moins seul face à la maladie.
Amicalement
Angel
cancer du pancréas
Bonjour Angel,
Merci pour ton message réconfortant. Mon amie ne veut pas entendre parler de groupe d'entraide pour le moment mais je garde le lien précieusement. Elle commence à se remettre du choc. Elle est en pleine chimio et nous gardons l'espoir.
Amicalement
Fleurette
Merci pour ton message réconfortant. Mon amie ne veut pas entendre parler de groupe d'entraide pour le moment mais je garde le lien précieusement. Elle commence à se remettre du choc. Elle est en pleine chimio et nous gardons l'espoir.
Amicalement
Fleurette
tous les conseils sont bienvenus
Chère Fleurette
Comment vas-tu ? Comment vas ton amie? Effectivement, c’est très dur de trouver les bons mots dans une pareille situation. Le meilleur ami de mon mari est aussi atteint d’un cancer du pancréas. Le diagnostic est « tombé », il y a quelques semaines. Mon mari est inquiet pour son ami. De plus, il se demande s’il peut aussi tomber malade et cette maladie lui fait peur? Le problème, c’est que je n’arrive pas à trouver le dialogue avec mon mari et je ne sais pas comment l’aborder. Son silence me pèse et j’ai peur d’utiliser les mauvais mots. Que dois-je faire, quels mots puis-je dire? Faut-il lui parler ou le laisser dans sa bulle? Comment puis-je soutenir notre ami?
Notre ami est le parrain de nos enfants (3 et 5 ans). Il s’en occupe souvent et volontiers. Remarquant que certains jours il est fatigué, nous avons essayé d’adapter les activités en les allégeant. Mais il trouve cela monotone et s’énerve avec cette situation ? Que pouvons-nous faire ou prévoir? Osons-nous lui proposer d’aller faire une balade avec les enfants ?
J’ai tellement envie de bien faire, mais je ne sais pas ce qui est juste.
Tous les conseils sont bienvenus !
loupiot
Comment vas-tu ? Comment vas ton amie? Effectivement, c’est très dur de trouver les bons mots dans une pareille situation. Le meilleur ami de mon mari est aussi atteint d’un cancer du pancréas. Le diagnostic est « tombé », il y a quelques semaines. Mon mari est inquiet pour son ami. De plus, il se demande s’il peut aussi tomber malade et cette maladie lui fait peur? Le problème, c’est que je n’arrive pas à trouver le dialogue avec mon mari et je ne sais pas comment l’aborder. Son silence me pèse et j’ai peur d’utiliser les mauvais mots. Que dois-je faire, quels mots puis-je dire? Faut-il lui parler ou le laisser dans sa bulle? Comment puis-je soutenir notre ami?
Notre ami est le parrain de nos enfants (3 et 5 ans). Il s’en occupe souvent et volontiers. Remarquant que certains jours il est fatigué, nous avons essayé d’adapter les activités en les allégeant. Mais il trouve cela monotone et s’énerve avec cette situation ? Que pouvons-nous faire ou prévoir? Osons-nous lui proposer d’aller faire une balade avec les enfants ?
J’ai tellement envie de bien faire, mais je ne sais pas ce qui est juste.
Tous les conseils sont bienvenus !
loupiot
-
Anne-Marie
- Messages : 4
- Inscription : ven. 14 sept. 2007 9:28
- Localisation : Genève
Attitude face à un ami
Bonjour,
Je n'ai pas eu un cancer du pancréas mais du sein. J'ai subi une longue chimiothérapie neo-adjuvante (avant opération). Je suis en traitement depuis 1 an et demi. Aussi, je me permets de donner un point de vue de "malade".
Le cancer ne laisse personne indifférent. Le malade se trouve confronté à toutes sortes de réactions de la part de son entourage familial, amical et professionnel. Deux comportements sont très difficiles à vivre :
- Ceux qui ont peur. Même s'ils font de gros efforts pour le cacher, tout dans leurs micro-comportements, leurs pupilles et leur phrasé montre qu'ils sont terrorisés rien qu'à apercevoir le "malade". Ca ne se contrôle pas et ça n'a rien à voir avec l'affection qu'ils vous portent... Nous, malades, nous devons apprendre à les laisser fuir même si c'est très dur à vivre. Il en va de leur équilibre psychique. J'ai ainsi un neveu qui s'arrange pour n'être jamais là que je rends visite à sa famille ou des collègues qui rasent les murs quand ils me croisent dans un couloir...
- Ceux qui veulent à tout prix vous aider. Le malade a l'impression, parfois pas si désagréable que cela, d'être devenu brusquement très important aux yeux de ses proches non pas pour ce qu'il est mais à cause de sa maladie. Dans gens deviennent brusquement envahissantd proposant constamment de l'aide que nous ne demandons pas forcément, voire anticipant nos besoins.
Alors quelle est la juste attitude ? Se comporter COMME AVANT ! Si vous aviez l'habitude de faire telle activité avec votre ami, continuez à la lui proposer. S'il est trop fatigué ou qu'il n'a pas envie, il saura vous le dire.
Quand à la peur de la madadie que vous décrivez chez votre mari, elle est "normale" et vous ne pouvez pas le forcer à en parler s'il n'en a pas envie. Par contre, vous pouvez le rassurer en parlant de cas - il y en a forcément dans votre entourage - très graves au départ, aujourd'hui en rémission voire guéris.
J'espère avoir pu vous aider.
Cordialement
Je n'ai pas eu un cancer du pancréas mais du sein. J'ai subi une longue chimiothérapie neo-adjuvante (avant opération). Je suis en traitement depuis 1 an et demi. Aussi, je me permets de donner un point de vue de "malade".
Le cancer ne laisse personne indifférent. Le malade se trouve confronté à toutes sortes de réactions de la part de son entourage familial, amical et professionnel. Deux comportements sont très difficiles à vivre :
- Ceux qui ont peur. Même s'ils font de gros efforts pour le cacher, tout dans leurs micro-comportements, leurs pupilles et leur phrasé montre qu'ils sont terrorisés rien qu'à apercevoir le "malade". Ca ne se contrôle pas et ça n'a rien à voir avec l'affection qu'ils vous portent... Nous, malades, nous devons apprendre à les laisser fuir même si c'est très dur à vivre. Il en va de leur équilibre psychique. J'ai ainsi un neveu qui s'arrange pour n'être jamais là que je rends visite à sa famille ou des collègues qui rasent les murs quand ils me croisent dans un couloir...
- Ceux qui veulent à tout prix vous aider. Le malade a l'impression, parfois pas si désagréable que cela, d'être devenu brusquement très important aux yeux de ses proches non pas pour ce qu'il est mais à cause de sa maladie. Dans gens deviennent brusquement envahissantd proposant constamment de l'aide que nous ne demandons pas forcément, voire anticipant nos besoins.
Alors quelle est la juste attitude ? Se comporter COMME AVANT ! Si vous aviez l'habitude de faire telle activité avec votre ami, continuez à la lui proposer. S'il est trop fatigué ou qu'il n'a pas envie, il saura vous le dire.
Quand à la peur de la madadie que vous décrivez chez votre mari, elle est "normale" et vous ne pouvez pas le forcer à en parler s'il n'en a pas envie. Par contre, vous pouvez le rassurer en parlant de cas - il y en a forcément dans votre entourage - très graves au départ, aujourd'hui en rémission voire guéris.
J'espère avoir pu vous aider.
Cordialement
réconfort
Chère Anne-Marie,
que ce fut bon de te lire... ces lignes, m'ont mis du baume sur le coeur! Et me redonnent du courage, des pistes de réflexions et de bons tuyaux.
J'ai pu retrouver un dialogue avec mon mari. Aujourd'hui, il ne s'inquiète plus pour sa santé. Il a repris ses activités avec son ami. Comme tu l'as bien dit, notre ami nous dit quand il n'a pas la "pêche" et qu'il préfère une occupation calme. Le plus "intéressant" c'est que les enfants, sans se poser de questions, l'avaient compris et s'y adaptent le plus naturellement possible. De notre côté, nous allons essayer de fait comme avant... consciement.
cordiales salutations
loupiot
que ce fut bon de te lire... ces lignes, m'ont mis du baume sur le coeur! Et me redonnent du courage, des pistes de réflexions et de bons tuyaux.
J'ai pu retrouver un dialogue avec mon mari. Aujourd'hui, il ne s'inquiète plus pour sa santé. Il a repris ses activités avec son ami. Comme tu l'as bien dit, notre ami nous dit quand il n'a pas la "pêche" et qu'il préfère une occupation calme. Le plus "intéressant" c'est que les enfants, sans se poser de questions, l'avaient compris et s'y adaptent le plus naturellement possible. De notre côté, nous allons essayer de fait comme avant... consciement.
cordiales salutations
loupiot
attendre
Bonjour loupiot
ça me fait plaisir d'apprendre que la communication passe de nouveau bien entre vous. Les enfants ont des capacités d'adaptation époustouflantes, heureusement.
Nous venons de passer un mois très difficile. Mon amie - bien qu'étant très forte, elle refuse de se laisser "bouffer" par la maladie comme elle dit - a de plus en plus de mal à se remettre entre les chimios, et il en reste encore deux à supporter. Nous ne savons toujours pas si une opération sera possible après. On ne peut pas dire... il faudra voir...., il faut attendre... c'est dur.
Amitiés
Fleurette
ça me fait plaisir d'apprendre que la communication passe de nouveau bien entre vous. Les enfants ont des capacités d'adaptation époustouflantes, heureusement.
Nous venons de passer un mois très difficile. Mon amie - bien qu'étant très forte, elle refuse de se laisser "bouffer" par la maladie comme elle dit - a de plus en plus de mal à se remettre entre les chimios, et il en reste encore deux à supporter. Nous ne savons toujours pas si une opération sera possible après. On ne peut pas dire... il faudra voir...., il faut attendre... c'est dur.
Amitiés
Fleurette
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