Voila depuis janvier 2014 qu'on a découvert que mon papa avait ce foutu cancer pulmonaire avec une métastase cérébrale...
On s'est battu... une chirurgie sur le cerveau une radiothérapie cérébrale pour pouvoir opérer le cancer primitive (celui des poumons)...on été heureux et on avait la FOI .
En mars , une grosse déception; reprise de la métastase du cerveau ... et retour a la caisse de départ ... et encore plus pire une cicatrice affreuse des pertes de mémoires altération du niveau cognitive trouble de parole .
Plus rien à faire selon le cancérologue que de tenter la chimiottt pour prolonger les quel que mois qui lui rester à vivre .Il a fait deux cures déjà... Il s'affaibli , perd du poids il est de plus en plus absent..
Est ce qu on s'est acharné alors qu'il suffisait de le laisser partir en paix en lui évitant tout ce mal ?
Est ce que j'aurais du m en rendre compte beaucoup plus tôt (puisque j'ai fait des études médicales ) ?
Je dors plus depuis quel que temps .C'est dur de le voir souffrir chaque jour de ne pas pouvoir l'aider ...d’être aussi impuissant d'aider l 'être le plus cher au monde pour moi .
Je pleur sans arrêt .
Je sais pas ce que je devrai faire ..On ma dit que je devrai accepter qu'il parte de l'accompagner durant les mois qui lui reste .Je refuse d'y croire je refuse de le laisser partir l'idée que ce foutu cancer le "dévore " de l’intérieur me tue !
Je fais des cauchemars qu'il meurt entre mes bras et je me réveille effrayés !! J'imagine pas ma vie sans sa présence sans qu'il soit la pour moi !
La vie n'a plus aucun gout !
foutu cancer (cancer pulmonaire métastatique non à petite cellules )...
Laisser partir
Bonjour lili,
Quel cri du coeur! Et combien je vous comprends!
La perte de ses parents est une des épreuves les plus difficiles à vivre. Difficile de s’y préparer ou d’acquérir de l’expérience. On appréhende car on ne connait pas l’après… Vous culpabilisez car vous pensez que vous auriez peut-être pu anticiper le développement de la situation grâce aux connaissances que vous avez acquises dans le domaine. Il faut admettre que d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Nous ne les connaissons pas et nous n’avons aucune influence sur eux. Contre le destin nous ne pouvons rien faire. Il est très difficile d’accepter cela.
Votre papa sait que vous avez en vous les ressources nécessaires pour faire face à son départ, au vide qu’il laissera et que vous trouverez la force et le courage de surmonter cette terrible épreuve. Cette conviction l’aide et le soutient.
Lui aussi mobilise toutes ses forces et ses capacités pour ce dernier bout de chemin.
Réfléchissez aux stratégies que vous avez acquises au cours de votre vie pour maîtriser les adversités rencontrées. En temps voulu, puisez dans ces ressources qui vous sont propres.
Dans la mesure de ce qui est possible pour vous, accompagnez-le. Demandez-lui ce qu’il aimerait, ce qu’il attend de vous. Peut-être que pour lui, votre cauchemar serait un rêve : mourir dans les bras de sa fille!
Même si physiquement il ne sera plus là, tout ce qu’il vous a donné, durant votre temps commun, restera à tout jamais gravé en vous et vous donnera les moyens de gérer la situation. Il a très bien fait tout ça, sinon vous ne seriez pas si triste, démoralisée et abattue de le voir partir… Il continuera à vivre dans votre cœur et vous donnera des signes pour vous guider dans le futur. C’est certainement un de ses vœux les plus chers, qu’après lui, vous continuiez à vivre pleinement le reste de votre vie.
Tout de bon et courage,
Gabriella, modératrice
Quel cri du coeur! Et combien je vous comprends!
La perte de ses parents est une des épreuves les plus difficiles à vivre. Difficile de s’y préparer ou d’acquérir de l’expérience. On appréhende car on ne connait pas l’après… Vous culpabilisez car vous pensez que vous auriez peut-être pu anticiper le développement de la situation grâce aux connaissances que vous avez acquises dans le domaine. Il faut admettre que d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Nous ne les connaissons pas et nous n’avons aucune influence sur eux. Contre le destin nous ne pouvons rien faire. Il est très difficile d’accepter cela.
Votre papa sait que vous avez en vous les ressources nécessaires pour faire face à son départ, au vide qu’il laissera et que vous trouverez la force et le courage de surmonter cette terrible épreuve. Cette conviction l’aide et le soutient.
Lui aussi mobilise toutes ses forces et ses capacités pour ce dernier bout de chemin.
Réfléchissez aux stratégies que vous avez acquises au cours de votre vie pour maîtriser les adversités rencontrées. En temps voulu, puisez dans ces ressources qui vous sont propres.
Dans la mesure de ce qui est possible pour vous, accompagnez-le. Demandez-lui ce qu’il aimerait, ce qu’il attend de vous. Peut-être que pour lui, votre cauchemar serait un rêve : mourir dans les bras de sa fille!
Même si physiquement il ne sera plus là, tout ce qu’il vous a donné, durant votre temps commun, restera à tout jamais gravé en vous et vous donnera les moyens de gérer la situation. Il a très bien fait tout ça, sinon vous ne seriez pas si triste, démoralisée et abattue de le voir partir… Il continuera à vivre dans votre cœur et vous donnera des signes pour vous guider dans le futur. C’est certainement un de ses vœux les plus chers, qu’après lui, vous continuiez à vivre pleinement le reste de votre vie.
Tout de bon et courage,
Gabriella, modératrice
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