2012 - Équipe InfoCancer

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2012 - Équipe InfoCancer

Messagepar admin » mar. 4 sept. 2012 16:09

L'équipe d'InfoCancer répond à vos questions:


Ces réponses correspondent à une prise de position générale. Elles ne remplacent pas les conseils personnalisés d’un médecin spécialiste. Les noms de médecins, établissements de traitement et produits ne sont pas cités dans un but publicitaire ni de recommandation. Ils se bornent à indiquer des sources d’information.

Quelques questions et réponses ont été traduites dans une autre langue nationale. Si vous avez des questions complémentaires, veuillez vous adresser aux conseillères spécialisées de la Ligne InfoCancer, au numéro gratuit 0800 11 88 11, ou par e-mail à helpline@krebsliga.ch.



Question de Christelle:
Bonjour,
Ma maman a 64 ans et un cancer du poumon métastatique qui a été diagnostiqué début août, suite à une ablation d'une tumeur sur la glande surrénale. Tumeur qui s'est avéré être une métastase. Il est difficile pour ma maman ainsi que pour moi de se dire qu'aucun traitement n'est appliqué. Bien que nous ayons compris qu'une chimio ou des rayons auraient des conséquences très lourdes, d'autant plus que ma maman n'a aucun symptôme ni douleurs actuellement. Et surtout ne pèse que 46 kilos pour 1.69m. Le problème est plus d'ordre psychologique, et ma maman fait partie de cette génération "j'assume, je ne me plains pas, et je ne demande aucune aide extérieure". Dès lors, je me sens impuissante face à sa situation. Je ne sais pas si je dois la pousser à voir un psy, si je dois la divertir le plus possible, si je dois éviter de parler de la maladie? Je suis maman de 2 enfants, je travaille à 70% et j'ai aussi ma vie.... Quelle est la meilleure attitude à avoir face à elle?
merci d'avance

Réponse de la Ligne InfoCancer:
Bonjour Christelle,
Un diagnostic de cancer chamboule tout autour de lui, tant pour la personne atteinte que pour les proches. La situation que vous vivez est extrêmement difficile. D’autant plus qu’aucun traitement n’est appliqué et que, comme vous le mentionnez, vous êtes très prise par vos différentes activités.
Demandez à votre maman ce qu’elle attend de vous. Aimerait-elle parler de sa maladie? Quelles sont ses priorités, ses attentes envers vous ?
Tant mieux que votre maman n’a aucunes douleurs. Profitez-en pour faire ensemble les choses qui vous tiennent à cœur.
Dans cette phase difficile, des entretiens avec un(e) psycho-oncologue pourraient peut-être vous offrir un précieux soutien et vous apporter un certain réconfort. Les conseillères de la
Ligne InfoCancer peuvent vous renseigner à ce sujet. Mais nous sommes aussi là pour vous écouter, vous soutenir et vous aider. Vous pouvez nous appeler gratuitement du lundi au vendredi de 10 à 18 heures au 0800 11 88 11.
La Ligue suisse contre le cancer a publié des brochures. Dans celles intitulées
Accompagner un proche atteint de cancer et Cancer comment en parler aux enfants? vous y lirez d’intéressantes informations susceptibles de vous aider dans la situation actuelle. Dans Difficultés alimentaires en cas de cancer vous trouverez des idées pour enrichir la nourriture de votre maman afin de lui éviter des trop grandes pertes de poids.
Pensez aussi à vous dans cette situation et ménagez-vous des «aires de repos» pour recharger vos batteries et reprendre votre souffle.
Je vous souhaite tout de bon durant cette difficile phase.



Question de KIndi:
Chère équipe de la Ligne InfoCancer,
je vous ai déjà appelé quelques fois et je trouve super de pouvoir prendre contact avec vous par mail aussi désormais!
Voici mon histoire en bref. Ma sœur vient de m’informer que sa belle-mère a appris qu’elle avait le cancer du sein. J’ai moi-même eu un cancer du sein voici cinq ans. Je venais d’avoir quarante ans. Cette maladie m’a fait perdre non seulement ma santé, mais aussi la confiance dans mon corps, et mon travail. A présent, grâce à une psychologue et à une pasteure, je suis en train d’essayer de surmonter toute cette période. Et voilà que ma sœur me demande de parler à sa belle-mère et de la soutenir comme si j’étais une spécialiste de ce domaine, que les problèmes étaient derrière moi et que j’avais tout dépassé! Cela m’a complètement retournée au point d’avoir comme un vertige. Je ne peux pas! Je ne veux pas! Je n’ai même pas encore fait le tour de ma propre maladie, je suis encore en train de l’apprivoiser. Que dois-je faire? Comment fixer mes limites?
Merci de votre réponse.

Réponse de la ligne InfoCancer:
Bonjour KIndi,
A votre âge, vous avez déjà traversé de grandes épreuves. C’est tout un travail que de chercher à comprendre ce qui vous est arrivé, qui demande beaucoup d’énergie et de force.

Votre sœur souhaite que sa belle-mère puisse discuter avec vous de sa maladie et que vous lui donniez des conseils pour affronter au mieux cette situation.

Votre organisme vous a donné la réponse à sa façon, et de manière très claire puisque vous avez ressenti comme un vertige. Et votre première réaction a été: «je ne peux pas!», «je ne veux pas!». Il est parfaitement légitime de votre part de refuser de servir de conseillère. Vous avez besoin de garder un certain recul pour vous protéger de sentiments trop forts. Il est même très sain de percevoir aussi clairement vos propres limites.

Par contre, il est important d’expliquer à votre sœur pourquoi vous ne pouvez pas répondre à son attente pour l’instant. Votre sœur va certainement comprendre votre réaction si vous la lui expliquez.

Peut-être pouvez-vous quand même aider à votre façon votre sœur et sa belle-mère en leur indiquant d’autres possibilités? Par exemple, vous pouvez leur donner
l’adresse de la Ligue contre le cancer, de la ligne InfoCancer et de l’association d’aide aux femmes atteintes d’un cancer du sein Vivre comme avant. La boutique de la Ligue suisse contre le cancer propose plusieurs brochures qui peuvent être utiles à la belle-mère de votre sœur. Toute maladie cancéreuse ayant des répercussions sur l’entourage familial, vous pouvez aussi recommander à votre sœur la brochure «Accompagner un proche atteint de cancer» .

Nous pouvons aider votre sœur et sa belle-mère à franchir les étapes à venir. Nous formons aussi tous nos vœux pour vous et vous souhaitons beaucoup de courage. Vous pouvez nous atteindre au numéro gratuit 0800 11 88 11, sur le Forum InfoCancer ou par mail à helpline@liguecancer.ch.



Question de Belinda:
Bonjour,
J’ai une question: j’étudie la leucémie en général et la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) en particulier et je me demande si vous auriez des informations à me donner à ce sujet.
Merci.
Belinda

Réponse de la ligne InfoCancer:
Bonjour Belinda,
La brochure
«Les leucémies de l’adulte»vous donne des informations générales sur la leucémie.
Nous vous envoyons par courriel d’autres liens sur la leucémie en général et la LAL en particulier. En cas de doute ou de question, nous vous répondons volontiers par téléphone.



Question de la famille K:
Ma maman se fait soigner depuis quatre ans pour un cancer de l’intestin. Elle va régulièrement chez son médecin de famille et chez l’oncologue pour des contrôles. Elle est très indépendante et n’aime pas parler de sa maladie. Mes sœurs et moi nous demandons comment mieux la soutenir, et surtout s’il existe un médicament naturel pour l’aider à lutter contre le cancer. Pouvez-vous nous en recommander un?
Merci, famille K.

Réponse de la ligne InfoCancer:
Bonjour famille K,
C’est formidable que votre mère garde son indépendance malgré son cancer de l’intestin. Certainement qu’elle apprécie le soutien de ses enfants.

Vous écrivez qu’elle ne parle pas volontiers de sa maladie. Peut-être qu’elle n’a pas envie d’être ramenée tout le temps à sa maladie, qu’elle veut garder une part de normalité, ou qu’elle attache de l’importance à d’autres choses? Chaque personne réagit différemment à une maladie cancéreuse. Il n’y a ni bonne ni mauvaise manière de gérer cette situation.

Mais si vous souffrez de ne pas pouvoir parler de sa maladie avec votre mère, vous pouvez peut-être lui en parler? Vos sentiments en tant qu’enfant comptent aussi.
La brochure
«Accompagner un proche atteint de cancer» peut vous donner de précieux conseils à ce sujet.

La médecine naturelle est un domaine très vaste: les médicaments et les traitements naturels doivent être choisis en fonction de la personne concernée, avec un spécialiste. Il importe de connaître les attentes, ainsi que les symptômes qu’on veut atténuer par ce biais (angoisse, insomnie, perte de poids, etc.).
Votre mère peut commencer par en parler à son médecin de famille ou son oncologue. Elle peut aussi demander un deuxième avis à l’un des centres ci-dessous (le secrétariat vous répond en français):
Clinique Lukas à Arlesheim, l’Institut de médecine naturelle, Clinique universitaire de Zurich ou à l’Instance collégiale de médecine complémentaire, Hôpital universitaire de Berne à l'Hôpital de l’Ile.

La brochure
«Parallèles? Complémentaires? Risques et bénéfices des méthodes non vérifiées en oncologie» de la Ligue suisse contre le cancer vous donne des informations générales sur la médecine naturelle.


Question de MWCO:
Est-il vrai qu’il faut arrêter de prendre de l’Aromasin dix ans après l’opération, car il n’a plus d’effet? J’ai pris du Tamoxifen pendant cinq ans puis de l’Aromasin pendant cinq ans. J’ai subi une double ablation suite à mon cancer. Je suis censée arrêter l’Aromasin à présent et rester six mois sans médicament, puis passer une radio et une échographie, un check-up et une prise de sang pour vérifier si, pendant ces six mois, de nouvelles cellules cancéreuses se sont formées qu’il faudrait alors «combattre tout de suite». Cette nouvelle «thérapie» me fait peur. Je n’ai pas ressenti d’effet secondaire avec l’Aromasin pour l’instant. Mais j’ai entendu dire que ce médicament en avait sur les os. Suite à un accident, j’ai eu trois cassures. Les os mettent très longtemps à se ressouder, mais ils se ressoudent quand même. Le risque que les os soient atteints est un autre argument avancé pour que j’arrête l’Aromasin. Mais je ne suis pas prête à subir volontairement un risque de cancer pour un résultat totalement imprévisible!

Réponse de la ligne InfoCancer:
Bonjour MWCO,
C’est normal d’avoir des doutes! Après avoir été protégée de toute rechute par le Tamoxifen et l’Aromasin, vous craignez d’arrêter tout d’un coup les médicaments pour observer ce qui se passe.
Pour l’instant, le recours à plusieurs traitements anti-hormonaux chez les patientes ménopausées atteintes d’un cancer du sein n’a pas établi de manière scientifique. L’un des schémas thérapeutiques qui a fait ses preuves dans les études est justement de prendre du Tamoxifen pendant cinq ans, suivi pendant cinq autres années d’un inhibiteur de l’aromatase (dont l’Aromasin). De plus, il est impossible pour l’instant d’affirmer qu’une prolongation de la durée du traitement bénéficierait aux femmes concernées, ni quels en seraient les effets ou effets secondaires. L’amélioration des chances de survie n’a pas encore été prouvée dans un tel cas.
Ainsi, il n’est pas certain du tout qu’une poursuite du traitement vous profiterait. Vous avez bien supporté l’Aromasin sans souffrir d’effet secondaire. Tant mieux! Il n’empêche qu’en cas de prolongation, les problèmes pourraient être plus importants que les bénéfices. Le risque principal est l’ostéoporose (diminution de la masse osseuse). Le risque de maladies cardiovasculaires est aussi grand chez les patientes souffrant d’hypertension.
D’un point de vue scientifique, vous n’encourez aucun risque cancéreux puisque vous avez reçu le meilleur traitement possible. Les contrôles semestriels qui sont prévus doivent vous rassurer. Ils permettent d’identifier suffisamment tôt toute éventuelle rechute pour la traiter rapidement.



Question de Sascha89:
J’ai remarqué une protubérance dans la région anale, à l’anus, je peux la toucher de l’extérieur. Le diamètre est de 5 à 10 mm environ. De telles irrégularités sont-elles habituelles dans cette zone? Est-ce un ulcère? Une tumeur?

Réponse de la ligne InfoCancer:
Bonjour sascha89,
Cette bosse dans la zone anale peut être tout à fait anodine. Quoi qu’il en soit, un contrôle médical est nécessaire pour s’en assurer. Nous vous conseillons de prendre rendez-vous chez votre médecin traitant.



Question de roipik:
je suis béninois vivant à Cotonou. Papa d'une fille de 18 mois atteinte de neuroblastome stade avancé avec une exophtalmie.Figurer vue que chez moi au bénin et Afrique de l'ouest aucun plateau technique n'existe .Ce qui m'a fait perdre du temps sans aucun soin conséquence un œil est perdu.Finalement j'ai atterrit au Maroc pour une chimio de près de 7mois . D'où j'ai été finalement référé à l'institut Gustave roussy pour Intensification de chimio haute dose suivie d’auto-greffe; avec une Exérèse de la tumeur primitive. Si je vous écrit aujourd’hui c'est pr savoir comment font ses parents dont les enfants font surtout financièrement car moi je suis ds une zone CFA et je me retrouve avec un devis de près de 200 mil euros sous les bras . Pr ceux qui peuvent se hasarder à faire la conversion voyez un peut (1euro fait 656fca). Imaginez vous mon état. Dois je me résillé voir ma fille sans pouvoir rien faire.......J'ai l'impression que le ciel s'écroule sur ma tête

Réponse de la Ligne InfoCancer:
Bonjour roipik,
Nous compatissons avec vous que votre fille soit atteinte d’un neuroblastome à un stade aussi avancé et nous comprenons fort bien vos soucis et votre recherche d’un soutien financier. La Ligue suisse contre le cancer est une organisation nationale financée par des dons. L’un de ses objectifs est de soutenir les personnes atteintes de cancer en Suisse. Il nous est par contre malheureusement impossible de fournir une aide financière à l’étranger. Des organismes engagés dans la lutte contre le cancer sont présents dans de nombreux pays. Dans votre région se trouve par exemple « ALIAM contre le cancer ». Avez-vous déjà pris contact avec eux? Voici leurs coordonnées:
www.aliam.org; Association Franco Béninoise de Lutte Contre le Cancer (AFBLCC), 03 BP 1868 Jéricho, COTONOU, président : Martial Tiburce ZANNOU, afblcc@aliam.org ou encore SOS Cancer, présidente : Kadidia COMARA, soscancer@aliam.org
Nous espérons que vous y trouverez le soutien adéquat.
De tout coeur avec vous.



Question de Miro:
Contexte: premier diagnostic 07/2009, adénocarcinome de la prostate stade CT3CNXCMO score de Gleason 8. PSA initial 54.4 ug/l, valeur maximale >60. Jusqu’ici pas de métastases à distance. La prostate n’a été ni opérée ni traitée par radiothérapie. Traitement par intermittences au Zodalex, depuis avril 2012 au Casodex 150 mg, interrompu par moments. Parallèlement au traitement par la médecine conventionnelle, différentes méthodes de renforcement du système immunitaire ont été testées (cure de champignons, acupressure, Iscador, biophotons), malheureusement sans succès patent jusqu’ici, en ce sens que les valeurs du PSA fluctuent énormément. Je recherche des méthodes alternatives, par rapport à la médecine conventionnelle, dans le but d’atteindre une certaine stabilité. Note : mon état psychique est extraordinairement bon, notamment grâce à de la kinésiologie. Questions : existe-t-il des recommandations à propos des méthodes possibles, ou un tableau d’ensemble, des comptes rendus d’expériences ? Où pourrais-je recevoir des conseils à ce sujet?

Réponse de la Ligne InfoCancer:
Bonjour Miro,
Depuis trois ans, votre maladie de la prostate est restée plus ou moins stable, grâce à divers traitements. Le traitement hormonal par intermittences pourrait expliquer les oscillations des valeurs du PSA. Votre médecin traitant peut certainement vous expliquer le rapport qu’il y a entre les deux.

Vous cherchez maintenant un traitement alternatif supplémentaire. La Ligue suisse contre le cancer déconseille les méthodes alternatives, si l’on entend par là des méthodes utilisées en lieu et place du traitement anticancéreux conventionnel, parce qu’il n’existe pas de preuves scientifiques de l’efficacité de ces méthodes.

Vous pouvez vous renseigner sur des méthodes complémentaires, supplétives, auprès de
l’Institut de médecine naturelle, Clinique universitaire de Zurich
ou auprès de l’Instance collégiale de médecine complémentaire, Hôpital universitaire de Berne à l'Hôpital de l’Ile .

Vous trouverez des informations générales sur la médecine naturelle dans la brochure
«Parallèles? Complémentaires? Risques et bénéfices des méthodes non vérifiées en oncologie»


Question de Bikemaster:
Il y a quatre ans, j’ai subi une chimiothérapie qui a fait tomber tous mes cheveux. Ils ont tous bien repoussé par la suite. Le cheveu a une durée de vie de six ans. Est-ce que tous mes cheveux vont retomber ensemble au bout de six ans, puisqu’ils ont tous repoussé ensemble il y a quatre ans ? Merci de votre réponse.

Réponse de la Ligne InfoCancer:
Bonjour Bikemaster,
Vous n’avez rien à craindre. Les follicules pileux ne se régénèrent pas tous en même temps après une chimiothérapie. Vos cheveux ne sont donc pas tous dans la même phase de croissance.



Question de Seepferdchen:
On a diagnostiqué chez moi un carcinome du col de l’utérus. Ont suivi d’abord une radiochimiothérapie, puis l’opération de Wertheim. Conséquence : mon vagin s’est raccourci. En ce moment, je vais très bien et tout est en ordre, mais ma vie sexuelle est perturbée. Au bout d’une année, j’ai toujours des difficultés lors de rapports sexuels, c’est-à-dire que le pénis de mon partenaire n’a pour ainsi dire plus assez de place dans mon vagin! Puis-je avoir une influence sur cet état de fait? Va-t-il se modifier encore à un moment ou à un autre?
Avec mes remerciements et mes salutations les meilleures!

Réponse de la Ligne InfoCancer:
Bonjour Seepferdchen,
Il est peu vraisemblable que vous puissiez obtenir une extension du vagin en utilisant des dilatateurs vaginaux. Une pénétration complète ne sera probablement plus possible.

On peut supposer que vous souffrez maintenant d’une sécheresse vaginale et que votre vagin n’est plus aussi élastique qu’avant l’opération. Vous pouvez traiter chaque jour la muqueuse vaginale et la vulve (à condition que vous ne souffriez pas de blessures ou d’irritations) avec des huiles naturelles (huile d’olive ou huile d’amande p. ex., éventuellement remplacées par des essences naturelles de rose ou de lavande). Mais si vous avez des irritations, des rougeurs ou des blessures, il vaut mieux recourir à un traitement avec des ovules Ialuna® ou du gel vaginal HydroSanta®.

Lors des rapports sexuels, vous pouvez utiliser un lubrifiant comme le Pjur® med PREMIUM (à base de silicone) ou le Pjur®med REPAIR glide (à base aqueuse). Les lubrifiants à base de silicone gardent généralement leur pouvoir lubrifiant plus longtemps. Les lubrifiants à base d’huile sont à éviter, en particulier si vous utilisez des préservatifs, car l’huile peut attaquer le fin matériau et le rendre perméable.

Une conseillère en sexualité pourrait vous aider à vous adapter à la nouvelle donne. Nous vous aidons volontiers et en toute discrétion à trouver une consultation spécialisée près de chez vous. Si cette offre vous intéresse, écrivez-nous : helpline@liguecancer.ch.

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