2015 - Équipe InfoCancer

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2015 - Équipe InfoCancer

Messagepar admin » mar. 6 janv. 2015 18:34

L'équipe d'InfoCancer répond à vos questions:

Ces réponses correspondent à une prise de position générale. Elles ne remplacent pas les conseils personnalisés d’un médecin spécialiste. Les noms de médecins, établissements de traitement et produits ne sont pas cités dans un but publicitaire ni de recommandation. Ils se bornent à indiquer des sources d’information.

Quelques questions et réponses ont été traduites dans une autre langue nationale. Si vous avez des questions complémentaires, veuillez vous adresser aux conseillères spécialisées de la Ligne InfoCancer, au numéro gratuit 0800 11 88 11, ou par e-mail à helpline@krebsliga.ch.



Question de salvy:
ma fille qui a subit en novembre 2014 une opération (tumeur au cerveau) est contrainte à être suivie afin d'éviter des crises d'épileptie. à un traitement du médicament keppra. Son comportement depuis est très agressif, ne rêve qu'a être seule, incapacité à prendre une décision, très très insupportable envers son mari qu'elle adorait. Ce comportement inquiéte tout son entourage

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour salvy:
Vous et l’entourage de votre fille êtes inquiets par rapport à son comportement changé. Vous en cherchez les causes.

Selon le
Compendium, les effets indésirables du Keppra sont, citation:
Fréquent: agitation, dépression, labilité émotionnelle/sautes d'humeur, hostilité, agressivité, insomnie, nervosité, irritabilité, troubles de la personnalité, réflexion anormale.
Expérience après commercialisation: trouble du comportement, colère, accès de panique, anxiété, état de confusion, hallucination, trouble psychotique, idée suicidaire, tentative de suicide et suicide.

Il est difficile de dire si le comportement observé chez votre fille est du aux effets indésirables du médicament Keppra ou s’il s’agit des séquelles de l’intervention chirurgicale pour enlever la tumeur au cerveau. En effet, suivant sa localisation elle peut entraîner de tels changements de caractère.
Ce thème devrait être abordé lors du prochain entretien de votre fille avec soit son médecin traitant ou/et son oncologue. Si cela est possible et si votre fille est d’accord, accompagnez-la.
Jetez un coup d’œil sur la page Internet de
l’Association FRAGILE suisse. C’est une organisation nationale qui s'engage pour les personnes cérébro-lésées et pour leurs proches. Dans la brochure intitulée Accompagner un proche atteint de cancer vous trouverez diverses informations utiles.

Pour de plus amples informations, n'hésitez pas à prendre contact avec nous ou avec la ligue cantonale de votre région. Voici les coordonnées:

Ligne InfoCancer:
Ligne gratuite: 0800 11 88 11, lundi à vendredi de 9 h à 19 h
Numéro payant depuis l' étranger: 0041 31 389 91 66
Email:
helpline@liguecancer.ch
Internetforum Forum du cancer
Adresses des ligues cantonales


Demande de valentina caddeo:
Bonjour, je voulais vous poser une question concernant la radiothérapie ou les rayons; je sais qu’il y a plusieurs années, quand on pratiquait ce genre de thérapie, les membres de la famille ne pouvaient pas rester près du patient; mon beau-père vient d’être opéré d’une tumeur à la langue et va devoir suivre cette thérapie. J’ai un bébé de seulement 5 mois; que devrions-nous faire?

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour valentina caddeo,
Il n’est pas permis de rester dans la salle dans laquelle s’effectue le traitement. Cela dit, votre beau-père n’émettra pas de radioactivité à la fin du traitement de radiothérapie externe ou de curiethérapie et ne posera donc aucun danger pour les membres de la famille adultes, ni pour son petit-fils de 5 mois.



Question de Janine:
Bonjour,
suite à un Pap4a, je vais me faire opérer le 20 mai. J’aimerais vous demander si je peux transmettre le Pap4a à un partenaire par le biais des rapports sexuels. Est-ce contagieux ou non? Cette question est très importante pour moi. Je n’ai pas de partenaire en ce moment, mais j’ai fait la connaissance de quelqu’un.
Merci de votre réponse.


Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Janine,
Merci de la question que vous avez posée dans le cadre de la consultation d’experts sur le forum.
Vous avez effectué un frottis cervical qui a mis en évidence une modification des cellules du col de l’utérus. Cette modification a été classée Pap IVa, ce qui désigne une lésion précancéreuse de haut grade. L’opération est prévue prochainement. Le principal facteur de risque de modifications cellulaires est une infection chronique par certains types de papillomavirus humains (HPV).

Vous souhaitez savoir si vous pouvez contaminer un partenaire lors de rapports sexuels. Oui, vous pouvez transmettre le virus HPV à votre partenaire, mais pas la modification cellulaire, donc le Pap IV.
Les virus HPV se transmettent lors des rapports sexuels, mais aussi par contact cutané direct dans les régions génitale, anale ou buccale. Ce sont des virus très répandus. 70 à 80% de la population sexuellement active a déjà été en contact avec un virus HPV et on compte environ 25% de porteurs actifs parmi les personnes de 30 ans. Il est donc difficile de se protéger d’une infection. Les préservatifs assurent une certaine protection, mais ils n’offrent pas une garantie à 100%. Leur usage est néanmoins recommandé à titre préventif (aussi pour prévenir d’autres maladies infectieuses). Il est également conseillé de ne pas fumer et de changer le moins possible de partenaire sexuel.

Vous pouvez également discuter de cette question avec votre gynécologue. Vous trouverez de plus amples informations dans la brochure
Cancer du col de l’utérus et lésions précancéreuses.


Question de lottchen:
Bonjour.
Ma mère (71 ans) et sa sœur, qui a deux ans de moins, ont un cancer du sein. Toutes deux ont fait une prise de sang en vue d’un test génétique visant à déceler une modification au niveau des gènes BRCA. Elles ont encore une sœur aînée (77 ans) qui a procédé à une ablation des deux seins en 1992 à titre préventif.
Dois-je moi aussi faire un test génétique? J’ai deux filles de 12 et 7 ans. Merci beaucoup de votre réponse.
Cordiales salutations,
Lottchen


Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour lottchen,
Vous pouvez vous adresser soit au médecin spécialiste chez qui votre mère et votre tante ont consulté et qui a demandé les analyses de laboratoire en vue d’un test génétique, soit à un des services spécialisés de la
Groupe Suisse de Recherche Clinique sur le Cancer, SAKK.

Tout test génétique est précédé d’investigations préliminaires approfondies. Après le premier entretien, qui vise à vous informer, vous avez encore le temps de peser les avantages et les inconvénients d’un test génétique, de discuter avec le père de vos enfants ou avec une autre personne de confiance afin de prendre la décision la plus appropriée dans votre cas.

Certains services spécialisés en génétique offrent un soutien psychologique en cas de suspicion de risque de cancer héréditaire. Renseignez-vous si on ne vous le propose pas spontanément.

Les conseillères de la Ligne InfoCancer sont également à votre disposition au 0800 11 88 11 pour vous conseiller: elles sont atteignables du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h.



Question d’erbo30:
Existe-t-il des études sur l’efficacité des capsules de graviola contre le cancer du pancréas?

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour erbo30,
Le mode d’action exact de l’extrait de jus de corossol (graviola) n’est pas connu. A ce jour, les effets n’ont été démontrés qu’in vitro, c’est-à-dire dans une éprouvette. Ils n’ont pas encore pu être testés chez l’homme, car les substances actives tirées de l’extrait de jus de corossol ne sont pas solubles dans l’eau et ne peuvent donc pas arriver jusqu’à la tumeur. Il n’est pas prouvé scientifiquement in vivo (chez l‘homme) que l’extrait de jus de corossol soit efficace contre le cancer.
Vous souhaitez savoir s’il existe des études sur l’efficacité des capsules de corossol contre le cancer du pancréas. A notre connaissance, il n’y en a pas.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet ou si vous souhaitez compléter les traitements classiques par des méthodes complémentaires, vous pouvez demander conseil auprès des instituts suivants en Suisse alémanique:

Institut für komplementäre und integrative Medizin des Universitätsspital Zürich
Institut für Komplementärmedizin am Inselspital in Bern
La brochure Parallèles? Complémentaires? vous fournira également des informations sur les méthodes complémentaires.


Question de Maloon11:
Bonjour,
On m’a diagnostiqué l’an dernier un sarcome de l’utérus à 35 ans, à la suite de quoi j’ai subi une hystérectomie avec ablation des ovaires. En ce moment, mon sarcome me laisse tranquille. Mais j’ai malheureusement beaucoup de mal avec les troubles de la ménopause (bouffées de chaleur). J’ai également plus de peine que je ne le pensais à accepter le fait d’être ménopausée à 35 ans et de ne plus pouvoir avoir d’enfant. Je suis à la recherche d’un forum pour discuter avec des personnes – hommes ou femmes – qui se trouvent dans une situation comparable. Pourriez-vous éventuellement me conseiller quelque chose ? Je vois aussi une psycho-oncologue, mais pas régulièrement.
Merci d‘avance.

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Maloon11,
Nous sommes heureuses de savoir que votre sarcome de l’utérus vous laisse tranquille. Il est compréhensible que les troubles de la ménopause vous préoccupent, tout comme le fait de ne plus pouvoir avoir d’enfant à 35 ans.
Vous cherchez un forum pour discuter avec d’autres femmes touchées. Le désir d’enfant après un cancer a déjà été abordé dans notre forum. Il vaudrait certainement la peine d’y publier un message. Vous trouverez les contributions sur ce thème en allemand en cliquant
ici ou ici. Pour discuter sur le forum, il suffit de vous enregistrer.

Si vous introduisez par ex. les termes «forum désir d'enfants après cancer dans le moteur de recherche Google, vous trouverez différentes possibilités et divers sites internet avec des forums de discussion.

Vous pouvez également trouver un groupe d’entraide ou en fonder un en passant par le site de
l’association Info-Entraide Suisse.

La ligue contre le cancer de votre canton peut également vous aider à trouver un forum pour discuter avec des jeunes femmes atteintes d’un cancer qui souhaitent avoir un enfant.

Nous espérons que vous trouverez une plateforme qui réponde à vos vœux. Il est certainement judicieux que vous continuiez à être suivie par une psycho-oncologue.



Question de manfred:
Bonjour,
Mon mari, âgé de 67 ans, a un cancer de l’intestin au stade terminal. J’ai une peur terrible de ce qui va se passer. Jusqu’ici, il peut encore manger de tout, il vit très sainement et consomme des produits naturels. Mais qu’est-ce qui m’attend? J’aimerais le soigner à la maison. Il ne veut pas faire de chimiothérapie. Actuellement, il prend de la cortisone deux fois par semaine. Mes questions: risque-t-il une occlusion intestinale? Va-t-il passer le reste de sa vie au lit? Je ne sais plus que faire. Il a un immense problème: il n’a pas d’assurance maladie.
Merci de votre réponse.

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour manfred,
Il est difficile de prévoir comment un cancer de l’intestin va évoluer, car cela varie d’une personne à l’autre. Vos craintes quant à une possible détérioration de l’état de santé de votre mari sont compréhensibles. Savoir que l’on a un interlocuteur pour les questions qui concernent les soins peut être un soulagement, qu’il s’agisse du médecin traitant ou d’un service de soins oncologiques à domicile. Renseignez-vous sur les offres de soins dans votre région et demandez à votre mari s’il serait prêt à accepter un soutien externe apporté par des infirmières en oncologie.

Si vous souhaitez des conseils et un soutien, vous pouvez vous adresser à une ligue régionale ou cantonale contre le cancer. Vous trouverez les coordonnées nécessaires ici.

Toutes les personnes domiciliées en Suisse sont obligatoirement assurées contre la maladie. Comme vous écrivez que votre mari n’est pas assuré, j’en déduis qu’il ne vit pas en Suisse. S’il vit par ex. en Allemagne, le
service d’information du Centre de recherche sur le cancer de Heidelberg pourra vous fournir de plus amples informations.


Question de Rebelde:
Mon ami a une fille de 9 ans qui souffre d’un cancer des ganglions lymphatiques au stade 2a. Comme nous ne sommes ensemble que depuis trois mois, je ne la connais pas et je me vois mal aller à l’hôpital. J’ai dit à mon ami que j’étais là pour lui et que je pense à eux deux, mais je ne sais pas quelle attitude adopter. J’ai peur de faire ou dire quelque chose qu’il ne faut pas. Comment puis-je apporter mon soutien sans aller à l’hôpital vu que je ne connais pas la fille de mon ami? Et surtout, que peut-on attendre d’une chimiothérapie chez une fillette? Et comment puis-je aider et soutenir mon ami? Que signifie exactement «stade 2a» et combien de temps dure une chimiothérapie?

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Rebelde,
Votre ami a une fille qui souffre d’un cancer. Comme vous ne la connaissez pas encore, vous vous demandez comment soutenir votre ami au mieux.
Vous avez déjà fait un pas important en lui disant que vous étiez là pour lui. Vous ne devez pas avoir peur de faire quelque chose de travers. En ce moment, vous êtes un grand soutien pour votre ami s’il peut discuter de ses soucis et de ses craintes avec vous. Il est toutefois important que vous puissiez vous aussi formuler vos questions et vos inquiétudes.
Vous trouverez dans la brochure de la Ligue suisse contre le cancer
Accompagner un proche atteint de cancer de plus amples informations qui pourront vous être utiles pour soutenir votre ami et sa fille.

Il est impossible de dire précisément comment une chimiothérapie va se passer chez une enfant de neuf ans, car tout le monde ne réagit pas de la même manière au traitement. L’oncologue traitant peut vous renseigner sur la durée de la chimiothérapie.

Il est souvent utile de discuter de vive voix avec un professionnel. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous atteindre au numéro gratuit 0800 11 88 11 du lundi au vendredi, de 9h à 19h.



Question de Tattoo-Girl:
Bonjour,
j’aimerais me faire un tatouage éphèmère pour l’été. Ma mère me l’interdit en disant qu’on ne peut plus mettre de crème solaire. Faut-il étaler le produit solaire par-dessus le tatouage? Est-ce efficace?
Meilleures salutations, Tattoo-Girl

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Tattoo-Girl,
Effectivement, à l’endroit où le tatouage adhère à la peau, la crème solaire n’est pas en contact avec celle-ci. Il est probable que les images à appliquer soi-même protègent la peau du rayonnement ultraviolet grâce à leurs pigments colorés. Mais aucun distributeur de tatouages éphémères n’a pu me le confirmer. Etant donné que bon nombre de ces tatouages comportent de très petits motifs, il peut être difficile de protéger les minuscules zones de la peau qu’ils ne couvrent pas avec de la crème solaire. Il faut donc appliquer généreusement le produit solaire sur les endroits non protégés par des vêtements en l’étalant par-dessus les images, ce qui fait que le tatouage durera moins longtemps. Une fois le tatouage enlevé, il est possible que la peau en dessous soit moins pigmentée et qu’elle soit donc plus vulnérable aux coups de soleil; il convient donc de la protéger en conséquence.



Question de chery:
Ma mère est décédée mercredi soir d’un cancer des voies biliaires diagnostiqué il y a deux ans. J’ai passé la semaine à ses côtés jusqu’à la fin. Je sais qu’à présent elle ne souffre plus, mais je ne peux pas effacer ces images de mon esprit. Je n’arrive pas à trouver le sommeil ni à vaquer à mes occupations quotidiennes...

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Chère Chery,
Tout d’abord, nous aimerions vous adresser nos sincères condoléances et vous dire que nous sommes de tout cœur avec vous. La perte d’un être cher est toujours douloureuse.

Votre mère a eu de la chance que vous puissiez l’accompagner jusqu’au bout. Elle n’a ainsi pas dû faire ce dernier bout de chemin toute seule, ce qui l’a certainement aidée à lâcher prise. C’est un dernier geste d’amour que vous lui avez offert en cadeau.

Vous expliquez que votre mère a longtemps été malade et elle a beaucoup souffert à la fin. Bien que vous sachiez qu’elle est maintenant délivrée de ses souffrances, vous n’arrivez pas à oublier les images de sa maladie; vous n’arrivez plus à dormir et vous vous sentez incapable de reprendre votre vie de tous les jours.

Accompagner une personne en fin de vie et assister à ses souffrances demande énormément de force. Pour que nous puissions surmonter cette épreuve, notre cerveau nous protège en mettant nos sentiments en veilleuse durant cette période. A présent, votre maman est morte et vous avez un tourbillon d’impressions et de sentiments à digérer. Cela demande aussi beaucoup de force et de temps et libère de nombreuses émotions. Si le fardeau devient trop lourd pour vous, il est important et nécessaire que vous cherchiez de l’aide.
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous appeler au 0800 11 88 11 du lundi au vendredi, de 9h à 19h. Nous sommes à votre disposition pour une discussion.
La Ligue contre le cancer de votre région peut également vous soutenir et vous accompagner.

Vous pouvez également vous adresser à votre médecin de famille et discuter des prochaines étapes avec cette personne de confiance. Avez-vous par exemple besoin d’un soutien professionnel pour digérer ce que vous avez vécu ou d’un somnifère ou d’un psychotrope pour vous soulager et alléger temporairement votre douleur jusqu’à ce que vous soyez prête à en parler?

Nous vous adressons tous nos vœux, en espérant que les images de la maladie s’effaceront bientôt pour laisser place aux beaux souvenirs du temps passé avec votre maman.



Question de claudiakatarina:
Ma mère a contracté une carcinose péritonéal (cancer ovarien stade IV) après chimio intense et opération CHIP en juillet dernier on lui a poursuivi juste après avec l'avastin mais étant faible et chimio agressive maintenant elle a une leucémie aigu myeloblastique avec chromosome défavorable, traitement vidaza, premier cure au mois de février puis mars que 3 piqure car j'ai du l'emmener d'urgence car occlusion et épanchement, donc on nous a dit que probablement que le cancer des ovaires progresse à cause épanchement et taux CA 125 à 200. A l’hôpital ils ont arrêté du coup tout traitement car état faible à cause de l'occlusion qu'ils ont pas pu traiter du coup transfert dans un hôpital de confort, mais moi je garde espoir qu'il y a toujours quelques chose à faire ce que j'ai dit dans cet hôpital du coup vont essayer de la stabilisé car ni moi ni ma mère ne baissons les bras, ma question est il y a t'il un autre moyen pour sauver ma mère car ils stoppent tout traitement contre les cancers

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour claudiakatarina,
Merci pour votre question que vous avez envoyée par le biais de «la consultation de l’expert» du forum du cancer de la Ligue suisse contre le cancer.

Dans votre message vous partagez avec nous le périple de votre mère. Vous décrivez sa maladie, le cancer des ovaires, ses complications, les traitements qu’elle a subis. Mais vous parlez aussi de l’espoir de vous et de votre mère de pouvoir vaincre la maladie. Vous cherchez des possibilités de traitement et vous nous interrogez sur d’autres moyens de la sauver. Nous sommes sincèrement désolées et nous comprenons fort bien votre désarroi.

La Ligue suisse contre le cancer n’est pas une institution médicale. De ce fait, elle ne peut pas proposer un traitement ou donner un avis médical. Est-ce juste que vous habitez en France? Connaissez-vous
la Ligue contre le cancer ou UNICANCER en France? Ces organisations pourront vous orienter vers un centre de traitement dans votre pays, vous donner une adresse pour un deuxième avis médical ou tout simplement vous soutenir.


Question de Pompom:
bonjour,
J'ai eue un lymphome de burkitt qui est en rémission actuellement,j'aimerais bien contacter une personne qui là aussi eu,je sais que ce type de cancer n'est heureusement que très peu connu en Suisse.J'habite en Valais. Merci de m'aider. En attendant de vos nouvelles, je vous adresse mes meilleures salutations. J. B.

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Pompom,
Vous désirez échanger avec d’autres personnes ayant eu le même cancer que vous. La Ligue contre le cancer valaisanne est à même de vous donner des adresses de groupes de parole. Vous pouvez prendre contact avec eux grâce à ce
lien .
Le service de l’hôpital où vous avez été soignée connait peut-être aussi des personnes avec le même diagnostique, soumettez-leur votre demande.
Une autre option est un hôpital universitaire suisse,
CHUV ou HUG renseignez-vous.
L’association
ho/noho a sur son site une page (en allemand, mais rien ne vous empêche d’écrire quelques lignes en français) où vous pouvez mettre un texte pour rechercher des contacts .
Le site en français est (très) mal étoffé, mais il vaut vraiment la peine de surfer sur le site en allemand. Peut-être avez-vous quelqu’un pour vous aider à traduire, sinon la Ligue contre le cancer valaisanne est peut-être à même de trouver une personne bilingue en son sein.
En France il existe
une association , jetez-y un coup d’œil. Peut-être y trouverez-vous un moyen d’échanger avec d’autres personnes dans votre cas (courriels, forum, etc.).


Question de Lindenbaum:
Au printemps 14, j’ai reçu le diagnostic de cancer du sein. J’ai maintenant passé l’opération et les rayons. A cause des effets secondaires insupportables, j’ai interrompu le traitement hormonal qui a suivi. Il y a un autre médicament conseillé, le tamoxifène. Mais là aussi, il y a un risque de thrombose et de cancer de l’utérus. Je me demande si je dois prendre ce médicament ou plutôt miser tout simplement sur l’homéopathie. Deuxième question : je trouve la mammographie très douloureuse. Une amie m’a dit que l’échographie était parfaitement suffisante en examen préventif et que sa gynécologue était d’accord. A-t-elle raison ?

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Lindenbaum,
Vous avez déjà passé une bonne partie du traitement. Dommage que vous ayez dû interrompre le traitement anti-hormonal à cause d’effets secondaires insupportables. Je suppose qu’on vous a conseillé le tamoxifène à la place des inhibiteurs de l’aromatase (p. ex. Letrozol, Femara). Est-ce exact ?
Vous avez sans doute lu la notice du tamoxifène et vous vous inquiétez à cause des effets secondaires qui y sont mentionnés, en particulier le risque de thrombose et de cancer de l’utérus. C’est compréhensible.
Cependant, le risque de thrombose est surtout accru chez les femmes qui prennent à la fois du tamoxifène et des substances cytotoxiques, c’est-à-dire sont en même temps sous chimiothérapie. De plus, le tamoxifène a une influence sur l’effet des anticoagulants lorsque ceux-ci sont pris en même temps. Les anticoagulants sont par exemple prescrits en cas de thrombose ou de risque de thrombose. Ils fluidifient le sang en abaissant la coagulation sanguine. Par conséquent, les patientes sous traitement combiné doivent être soigneusement surveillées au début du traitement au tamoxifène.
Sous traitement au tamoxifène, on a observé un risque accru de cancer de l’utérus. On suppose que ceci est lié à l’action du médicament similaire à celle des œstrogènes, mais ce risque n’est qu’occasionnel. Un examen gynécologique régulier permet le dépistage précoce. Les avantages du tamoxifène sont clairement supérieurs au risque de cancer de l’utérus.
Vous vous demandez si vous pouvez miser sur l’homéopathie au lieu du tamoxifène. L’homéopathie peut accompagner le traitement médical, permettre de mieux l’accepter ou soulager les effets secondaires, mais elle n’est pas une alternative au traitement médical.
Demandez à votre médecin de vous transmettre à l’un des instituts suivants pour une consultation :
Institut de médecine complémentaire (IKOM) de la faculté de médecine de l’Université de Berne. L’IKOM est rattaché à l’Hôpital de l’Ile.
Institut de médecine complémentaire et intégrative de l’Hôpital universitaire de Zurich
Centre de médecine intégrative de l’Hôpital cantonal de Saint-Gall

Vous trouverez des informations intéressantes sur la médecine complémentaire dans la brochure de la Ligue suisse contre le cancer
Parallèles ? Complémentaires ? .
Vous trouvez la mammographie très douloureuse et une amie vous a conseillé de faire faire une échographie à la place. La mammographie (radiographie) et l’échographie (ultrasons) sont deux examens différents qui se complètent dans certaines situations, mais un examen ne peut que très rarement remplacer l’autre. Une alternative à la mammographie pourrait éventuellement être l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Dites à votre gynécologue que vous trouvez la mammographie très douloureuse et demandez-lui quels examens sont indispensables au suivi.
N’hésitez pas non plus à nous appeler en cas de questions. Vous trouverez le numéro de téléphone gratuit et les horaires d’ouverture
ici .


Question d’Estefania:
Bonsoir,
Il y a trois semaines, j’ai subi une opération d’un astrocytome du tronc cérébral de grade I. Malheureusement, tout n’a pas pu être enlevé. Je suis maintenant en réadaptation et j’ai peur d’une récidive parce que ma température monte souvent à 37.3 le soir. Les infirmiers ne me rassurent pas du tout car l’un dit que c’est normal tandis que l’autre dit que cela peut être un signe de récidive chez les patients atteints d’une tumeur. Voici ma question : cette température est-elle normale chez les patients atteints d’une tumeur ou faut-il que je m’inquiète ? Je vous remercie d’avance pour votre réponse.
Cordiales salutations
Estefania

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Estefania,
Depuis quelques temps, vous constatez souvent que vous avez de la température le soir. Les renseignements contradictoires des infirmiers qui travaillent en réadaptation vous inquiètent et vous font craindre une récidive.
Les patients atteints d’un cancer ont parfois de la fièvre. Mais lorsque la température corporelle est de 37.3°C, on ne parle pas de fièvre, mais d’état subfébrile ou de température légèrement élevée. La fièvre est une température corporelle de 38°C ou plus (mesure rectale).
Dans le cas des patients atteints d’un cancer, la fièvre n’est considérée comme un symptôme clair de cancer que pour les leucémies et les lymphomes, elle est alors ce que l’on appelle un symptôme B. Dans le cas d’autres cancers, la fièvre peut avoir différentes causes et n’est pas considérée comme un signe que le cancer progresse.
On suppose que par exemple une réaction de l’organisme aux cellules tumorales entraîne une réaction immunologique ou que les cellules tumorales diffusent des substances dans les tissus avoisinants, ce qui déclenche une montée de la température corporelle. Une fièvre passagère peut être causée par une infection, un traitement tel que la chimiothérapie, une transfusion sanguine, un traitement de stimulation de la moelle osseuse, des médicaments à base de plantes, etc.
Lors du prochain rendez-vous de contrôle, parlez à votre médecin de votre hausse de température, mais ne vous inquiétez pas. En revanche, si votre température augmente et devient de la fièvre, consultez un médecin sans attendre afin que la cause puisse être élucidée.



Question d’Adamo:
Lors de l’opération d’une hernie inguinale en 1908, un liposarcome du cordon spermatique a été découvert et enlevé chirurgicalement. Par la suite, j’ai passé chaque année une tomodensitométrie. Mais ce n’est plus le cas depuis un an. Je n’ai pas de symptômes et les examens par tomodensitométrie étaient satisfaisants. Par mesure de sécurité et pour me rassurer, j’aimerais bien faire quelque chose. Que me conseillez-vous ?

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Adamo,
Je suppose que votre opération n’a pas eu lieu en 1908, mais plutôt en 1980 ou en 1998. La tomodensitométrie annuelle était sécurisante, mais elle est maintenant supprimée. Il est compréhensible que vous souhaitiez faire quelque chose pour votre tranquillité d’esprit.
Le suivi médical du cancer est déterminé individuellement. En général, les examens de contrôle sont réalisés pendant cinq ans, éventuellement plus longtemps pour certaines personnes, moins pour d’autres. La durée du suivi médical dépend de différents facteurs et c’est en principe le médecin traitant qui la fixe. Il n’y a pas de durée de suivi valable pour tous les types de cancer.
En avez-vous déjà parlé à votre médecin ?
Avec une bonne hygiène de vie, vous pouvez faire vous-même quelque chose pour votre bien-être. Vous trouverez plus d’informations sur le site de la Ligue suisse contre le cancer, sous
« Prévention »


Question de Mariposa:
Ma mère est âgée de 74 ans et a des métastases au foie. Elle ne veut pas de chimiothérapie, elle prend un traitement au gui. Maintenant, elle commence à avoir des symptômes : elle est souvent fatiguée, écœurée et elle a mal au dos. Lors de sa dernière consultation, l’oncologue lui a dit que si ses taux sanguins continuaient à empirer, il faudrait qu’elle aille de temps en temps passer quelques jours à l’hôpital. Malheureusement, elle n’en sait pas plus à ce sujet. Que lui fera-t-on à l’hôpital ? Pour nous, les enfants, la situation est problématique parce que nos parents vivent au Tessin et que notre père a un début de démence et ne peut pas rester trois jours seul à la maison. Nous aimerions aussi avoir plus d’informations sur l’évolution de la maladie. Quelle est l’espérance de vie ? Nous faut-il trouver très vite une solution pour notre père ? J’ai l’impression que le temps presse.

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Mariposa,
Il est compréhensible que vous vous fassiez du souci pour vos parents. Votre mère a une maladie incurable et, en raison de son début de démence, votre père n’est plus autonome.
Vous semble-t-il envisageable de demander à votre mère en présence de votre père s’ils aimeraient que vous les aidiez et, si oui, comment ? Votre mère a 74 ans et d’après ce que vous décrivez, elle n’a aucune restriction cognitive. Etant sa fille, il est important que vous respectiez ses volontés et son rythme dans la gestion des modifications liées à l’âge. Lorsque l’on habite loin de ses parents, on se sent souvent plus démuni et impuissant que lorsqu’on est à proximité et qu’on peut voir la situation évoluer. N’hésitez pas à nous contacter par téléphone pour un conseil et un soutien personnel dans votre détresse. Notre ligne gratuite est ouverte du lundi au vendredi, de 9 h à 19 h.
Votre mère a décidé de ne pas essayer de ralentir la progression de son cancer par des méthodes de médecine classique. Cela veut dire qu’elle accepte aussi que son espérance de vie soit éventuellement plus courte. Mais il est impossible de prédire combien de temps il lui reste à vivre. En tant que proche, on est parfois bien avisé de se poser les questions suivantes : pourquoi est-ce que je veux le savoir avec précision ? Que voudrais-je dire ou faire tant qu’il en est encore temps ?
Peut-être serez-vous rassurée de savoir qu’il existe au Tessin des services de soins palliatifs hospitaliers qui accueillent les personnes atteintes de maladies incurables dans le but de soulager leurs souffrances. Votre mère serait probablement hospitalisée dans un tel service où la priorité est mise sur le soulagement des symptômes, p. ex. de la douleur.
Si votre mère est hospitalisée, votre père pourrait aller provisoirement dans un home pour personnes atteintes de démence ou très âgées. Dans une telle situation, le médecin de famille et la
Ligue tessinoise contre le cancer pourront aider.


Question de J_lambert:
Bonjour,
Je cherche à comprendre le rôle de l'interféron dans le cancer rénal. Un proche est traité avec ce médicament pour - nous a-t-on dit - booster son système immunitaire. Hors je lis partout qu'il est immunosuppresseur et, au contraire, affaiblit les défenses immunitaires... Qu'en est-il réellement ? Je suis inquiète...

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour J_lambert,
L’interféron « module » l’activité du système immunitaire. Il fonctionne de manière extrêmement complexe.
Il est divisé en trois classes principales : alpha, bêta et gamma. Ces classes d’interféron se retrouvent dans différents médicaments suivant l’effet voulu.

- L’interféron alpha bloque la prolifération des cellules cancéreuses dans le cancer du rein métastasique. Effet principal, désiré et attendu chez votre proche.
- L’interféron bêta est utilisé dans le traitement de la sclérose en plaques (effet immunosuppresseur).
- L’interféron gamma est aussi appelé interféron immunitaire, car il stimule les cellules de défense du corps leur permettant ainsi de tuer les cellules tumorales.

Dans le cas de votre proche, les interférons alpha et/ou gamma entrent en ligne de compte.

Dans la brochure de la Ligue suisse contre le cancer intitulée
« Le cancer du rein » , à la page 30, vous trouverez un paragraphe au sujet des interférons ainsi que des informations sur le traitement (p. 29).


Question de Beppe:
Bonsoir, je voudrais savoir s’il existe en Suisse des possibilités de soins innovants pour le traitement de la leucémie myéloïde aiguë. J’écris au nom d’une amie à moi (elle habite en Italie) qui, malgré une transplantation d’un donneur, n’a pas réussi à obtenir un résultat positif. Toute information ou tout contact nous sera utile. Merci d’avance.

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Beppe,
Pour un deuxième avis, vous pouvez vous adresser à
all’Istituto oncologico della Svizzera italiana (Institut oncologique de la Suisse italienne).


Question de Maya04:
Atteinte d’un cancer du sein, je fais actuellement une chimiothérapie avant d’être opérée. Etant donné que mon salaire ne me sera alors plus versé à 100 %, j’aimerais savoir ce qui va se passer ensuite. Est-il possible ou usuel de reprendre le travail à 50 % après l’opération ? Y a-t-il en Suisse une sorte de clinique de réadaptation où la prise en charge serait remboursée ?
Merci et meilleures salutations.

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Maya04,
Pour les questions relevant du droit du travail, les assistantes sociales de la ligue contre le cancer de votre canton sont les interlocutrices les plus à même de vous renseigner. Voici les
coordonnées nécessaires si vous souhaitez prendre rendez-vous pour une consultation personnelle.
L’ampleur et la durée de l’incapacité de travail sont très variables. En principe, quand on se fait opérer d’un cancer du sein, il faut compter avec un arrêt de travail de trois à quatre semaines. Ensuite, vous pourrez très probablement reprendre votre travail avec un horaire réduit. Vous pouvez aborder cette question avec le médecin responsable.
Les assurances-maladie sont devenues réticentes à délivrer des garanties de prise en charge des frais pour les réadaptations en institution. Demandez à votre caisse-maladie si elle est prête à en assumer le coût et si oui, à quelles conditions (attestation médicale, liste des établissements reconnus, etc.).



Question de 353:
Existe-t-il des groupes pour les personnes atteintes d’une tumeur cérébrale? Des groupes où l’on se retrouve pour discuter avec des personnes qui sont dans la même situation, car on ne souhaite pas forcément discuter avec sa famille ou ses amis de ce genre de choses ?

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour 353,
Le besoin de partager vos expériences en relation avec la maladie avec des personnes qui se trouvent dans une situation similaire est compréhensible, tout comme il est compréhensible que vous ne puissiez ou souhaitiez pas confier tous vos soucis à vos proches. Le fait de discuter avec des personnes qui traversent les mêmes épreuves peut donner du courage et être utile.

Oui, il existe des groupes d’entraide pour les personnes qui souffrent de lésions cérébrales à la suite d’un cancer ou pour d’autres raisons, comme un traumatisme crânien ou un accident vasculaire cérébral. Vous trouverez l’offre à disposition dans votre région à

cette adresse
.
Pour un entretien personnel avec un psycho-oncologue, c’est-à-dire avec un professionnel formé à l’accompagnement des personnes atteintes d’un cancer et de leurs proches, vous pouvez également vous adresser à
la ligue contre le cancer de votre région .


Question de Lyzidia:
Est ce qu'une récidive apres tumorectomie d'une tumeur phyllode bénigne géante a plus de chances de devenir malin et devenir un cancer? (Douleurs récurrentes et fortes)

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Lyzidia,
Les récidives locales des tumeurs phyllodes sont fréquentes. Le plus souvent elles apparaissent au niveau du même sein dans les trois ans après l’opération. De ce fait un suivi régulier s’impose.
Les récidives présentent souvent, mais pas toujours, un degré de malignité plus élevé que la tumeur initiale. Mais ceci ne signifie pas encore que la tumeur soit maligne. Il semble y avoir une corrélation entre la grosseur (˃ 7cm) de la tumeur et le risque de réapparition. Le traitement de choix est, comme pour la tumeur initiale, la chirurgie. Il est très important que la marge de résection de la tumeur se trouve dans du tissu sain.



Question de salma:
Bonjour,
je souhaite savoir si il y a des groupes de soutien de personnes qui ont combattu un cancer et qui aiderait les autres à trouver la force et la motivation de continuer de se battre. Mon père a "eu" un cancer du poumon, on l'a opéré et ils ont du enlevé le poumon droit (entier) mais suite à l'opération (il y a 2 mois) il vit une déprime et a bcp d'effets négatifs suite à cela (pneumonie, caillaux de sang, respiration faible, oxygène) bref bcp d'agravations de sa santé et je cherche le moyen de le motiver et lui redonner le goût de se battre et l'espoir que la vie continue pour lui mais aussi pour nous et avec nous. merci pour votre soutien. Je cherche un groupe sur Lausanne

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Salma,
La situation que vous vivez est une des plus difficiles à traverser dans la vie. L’impuissance ressentie face à un être cher en souffrance est très dure à supporter.
Mais rien que le fait d’accompagner votre papa sur ce chemin et s’interroger sur ce qui pourrait l’aider, sont déjà de grandes prouesses.
Vous cherchez des moyens pour lui redonner force, courage et motivation afin qu’il traverse au mieux les suites de cette épreuve. Lui avez-vous déjà posé la question de ce qu’il souhaite ? Parfois il s’agit de petites choses, évidentes, mais qui nous échappent.
Vous trouverez des groupes de soutien en vous adressant à la Ligue de votre région ou canton. Voici le
lien pour la LCC VD.
Meilleures salutations et tout de bon à vous et à votre papa



Question d’Eskimo:
Bonjour,
ma belle-mère a appris mardi dernier qu’on ne peut plus rien faire. Les médecins lui donnent encore six mois à vivre au maximum. Depuis, son état s’est tellement détérioré que, samedi soir, l’hôpital nous a appelés pour nous dire qu’elle avait eu trois arrêts respiratoires. Bien que nous lui ayons tous fait nos adieux, elle n’a pas réussi à partir. Cela fait mal de la voir s’éteindre ainsi à petit feu. Je sais qu’il n’y a pas de réponse à ma question, ou, du moins, pas de réponse sûre, mais les choses peuvent-elles encore durer longtemps après des arrêts respiratoires ? La clinique dit deux à trois jours… Nous ne savons plus que faire, elle souffre continuellement (d’après nous) et nous sommes complètement impuissants… Elle n’arrive plus à parler, à manger… C’est tellement dur de la voir souffrir ainsi.
Merci !!

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Eskimo,
Voir souffrir un être cher et se dire qu’on ne peut rien faire est difficile et suscite le désarroi. Vous aimeriez savoir combien de temps il reste à vivre à votre belle-mère. Comme vous l’écrivez vous-même, personne ne peut malheureusement répondre à cette question.
Les changements qui interviennent à l’approche de la mort sont difficiles à supporter pour les proches. Souvent, de petits gestes peuvent contribuer à rendre la situation plus confortable. Un contact physique prodigué en conscience peut donner un sentiment de chaleur et de protection en fin de vie. Vous pouvez tenir la main de votre belle-mère et lui dire ce qui vous bouleverse.
Durant les derniers jours de leur existence, les mourants n’ont souvent plus faim ni soif. En revanche, ils apprécient qu’on leur humecte les muqueuses buccales. L’équipe soignante sera certainement disposée à vous montrer comment prodiguer des soins de bouche à votre belle-mère. Mais tous les proches n’aiment pas se charger de ce genre de soins ; ces réticences sont tout à fait compréhensibles, et il faut les accepter.

Il est fondamental que, durant cette période difficile, vous et votre famille vous accordiez régulièrement des moments pour souffler. Ces pauses vous aideront à recharger vos batteries et à être disponible pour votre belle-mère. Une tasse de thé, un bon livre, une discussion avec une amie ou un repas pris en famille sont autant de possibilités pour relâcher la tension. Une discussion ouverte, permettant à chacun d’exprimer ses besoins et ses questions, peut être utile dans cette situation difficile sur le plan émotionnel.




Question de Giorgio 12:
Atteint de diabète, je souffre d’un myélome multiple. Après deux cycles de Velcade, je suis en pause depuis trois semaines. Je ressens de vives douleurs dans les pieds et dans les jambes, des sortes de lancées ou de brûlures. Mes talons sont sensibles à la pression, ce qui rend la marche extrêmement difficile. Les douleurs m’empêchent de dormir. Les antalgiques (Dafalgan) ne me soulagent pratiquement pas. Que puis-je faire pour atténuer ces douleurs ?

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour, Giorgio 12
Les symptômes que vous décrivez sont extrêmement désagréables et entraînent très certainement une baisse sensible de votre qualité de vie.
Les douleurs peuvent être liées au traitement sous Velcade ; elles peuvent aussi être aggravées par l’existence d’un diabète sucré.
Il est impératif que vous contrôliez régulièrement votre glycémie, surtout si, en plus de Velcade, vous prenez une préparation à base de prednisone.
Il est par ailleurs important que vous informiez votre médecin traitant de vos douleurs et de votre sensibilité à la pression au niveau des talons.
Les patients qui, comme vous, souffrent de douleurs périphériques dans les pieds et les jambes devraient se soumettre à des examens neurologiques pour rechercher l’origine de ces troubles. Parfois, une adaptation de la posologie est nécessaire.
Vous écrivez que le Dafalgan n’atténue pas vos douleurs et que celles-ci vous empêchent de dormir. Demandez à votre médecin de vous prescrire un antalgique qui soulage les douleurs neuropathiques que vous décrivez pour que vous puissiez retrouver le sommeil.



Question de Schmoula:
Bonjour,
pourriez-vous nous dire où trouver des informations ou des médecins qui ont de l’expérience avec l’hyperthermie dans le traitement du glioblastome et qui proposent activement cette thérapie dans la région zurichoise ? Nous serions également heureux si vous pouviez nous dire où nous adresser pour en savoir plus sur les méthodes de traitement holistiques.
Merci d’avance !

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjours schmoula,
Nous ne connaissons pas d’institution en Suisse qui utilise l’hyperthermie lors de glioblastomes.
Le centre de traitement des tumeurs cérébrales de l’Hôpital cantonal d’Aarau utilise, pour certaines tumeurs bien spécifiques, un traitement qui associe hyperthermie et radiothérapie. Selon les informations du médecin principal, les glioblastomes n’entrent toutefois pas dans cette catégorie.
Vous demandez où vous renseigner sur les thérapies holistiques dans la région zurichoise. Connaissez-vous
l’Institut de médecine complémentaire et intégrative de l’Hôpital universitaire de Zurich? Celui-ci pourra peut-être vous recommander des mesures d‘accompagnement.



Question de Butz:
Après un examen de dépistage suivi d’une biopsie, mon ami, âgé de 63 ans, a appris qu’il souffrait d’un cancer de la prostate. En décembre 2014, il a subi une ablation de la prostate et de plusieurs ganglions lymphatiques. Lors du dernier contrôle, son taux de PSA était de nouveau en augmentation. Aucun autre traitement n’est prévu pour l’instant. J’ai lu le livre publié par Knut Eickelen en 2009 « Krebs wenn nicht heilbar, dann besiegbar » (« Guérir le cancer ou le tenir en échec ») et j’aimerais savoir si cet homme est encore en vie. On ne trouve rien sur lui sur Internet. Comme mon ami, qui pesait 80 kilos, a perdu 8 kilos après l’opération, la méthode de traitement de K. Eickelen me semble discutable, car elle entraînerait une nouvelle perte de poids. Merci de me conseiller. Je suis désespérée et je ne sais plus que faire.

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Butz,
Un cancer de la prostate a été diagnostiqué chez votre ami. Après l’opération réalisée en décembre, le taux de PSA est à nouveau en augmentation. Vous aimeriez soutenir votre ami et, au cours de vos recherches, vous avez découvert le livre de Knut Eickelen « KREBS. WENN NICHT HEILBAR DANN BESIEGBAR ».
La méthode de traitement décrite par K. Eickelen dans son livre est manifestement la cure Breuss. Rudolf Breuss (monteur-électricien et guérisseur) part du principe qu’en éliminant les aliments solides pendant 42 jours, on affame le cancer. On ne dispose d’aucune étude systématique et scientifique sur l’efficacité de cette méthode. L’ouvrage de K. Münstedt (éditeur) « Ratgeber unkonventionelle Krebstherapien » (Guide des méthodes de traitement non conventionnelles du cancer) mentionne brièvement la cure Breuss en la déconseillant pour traiter le cancer, en raison notamment des complications qu’elle pourrait entraîner à la suite d’une carence alimentaire.
Vos réticences sont donc parfaitement justifiées. Si vous êtes à la recherche de méthodes complémentaires, je vous recommande de vous adresser à un centre de compétences pour les médecines complémentaires, comme
l‘Institut de médecine complémentaire et intégrative de l’Hôpital universitaire de Zurich, l’Institut de médecine complémentaire de l’Hôpital universitaire de Berne ou le centre de médecine intégrative de l’Hôpital cantonal de Saint-Gall.


Question de Ragusa4444:
Chère équipe,
tout d’abord un grand merci pour le fantastique soutien et les conseils que vous nous apportez à toutes et à tous. Malheureusement, ma mère a appris qu’elle souffre d’un mésothéliome pleural il y a un mois. En fait, il y a plusieurs tumeurs. Comme vous pouvez l’imaginer, la nouvelle m’a anéantie et je cherche à présent à aider ma maman et à la soutenir par tous les moyens. J’ai entendu parler d’un traitement qui détruirait les tumeurs à l’aide d’un courant électrique, l’électro-cancer-thérapie (ECT). Avez-vous déjà entendu parler de cette méthode ? Pouvez-vous m’en dire plus ? L’ECT est-elle utilisée en Suisse ? Les articles que j’ai trouvés sur le sujet se réfèrent malheureusement tous à l’Allemagne. Par ailleurs, je ne sais pas s’ils ont été rédigés par les personnes qui commercialisent les appareils utilisés pour augmenter les ventes. Merci beaucoup et cordiales salutations.

Réponse de l’équipe d’InfoCancer:
Bonjour Ragusa4444,
Merci beaucoup de votre message. Nous sommes heureuses de voir que vous appréciez notre travail !
Un mésothéliome a été diagnostiqué récemment chez votre mère. Vous essayez à présent de faire tout votre possible pour la soutenir dans sa lutte contre cette grave maladie.
Au cours de vos recherches, vous avez entendu parler de l’électro-cancer-thérapie (ECT) et vous vous demandez si cette méthode thérapeutique pourrait aider votre mère.

L’ECT est une forme de galvanothérapie, une méthode qui vise à détruire les cellules cancéreuses par l’application d’un courant électrique continu. La galvanothérapie est considérée comme une méthode parallèle. Dans le compendium « Komplementäre und alternative Krebstherapien » de Münstedt (K. Münstedt, (éd..), 3e édition, 2012, ecomed MEDIZIN), qui analyse le plus objectivement possible les méthodes complémentaires et parallèles, la galvanothérapie n’est pas recommandée comme méthode curative, c’est-à-dire comme approche visant la guérison. Son efficacité n’a pas été démontrée et les études disponibles sur le sujet ne répondent pour la plupart pas aux critères scientifiques. Les auteurs écrivent qu’il est possible d’utiliser la galvanothérapie comme méthode palliative, c’est-à-dire pour atténuer des symptômes, dans des cas strictement définis lorsque la médecine traditionnelle se révèle impuissante. Il n’y a pas d’indications plus précises concernant l’emploi de cette méthode dans le traitement du mésothéliome.
Le mésothéliome étant un cancer relativement rare et complexe, nous vous recommandons plutôt un traitement dans un centre spécialisé, comme un hôpital universitaire.



Question de nisi:
Ma mère souffre depuis 2010 d’un lymphome à grandes cellules B dans la région du nerf facial et auditif. Elle a subi une chimiothérapie et une radiothérapie avec succès. Cela fait maintenant presque exactement quatre ans que le traitement est terminé. Depuis quelques semaines, ma mère se plaint d’essoufflement. Il faut encore que je précise que, durant son traitement, elle a souffert d’une embolie pulmonaire. En plus de cet essoufflement, elle a des douleurs à l’aine, de sorte que le médecin a programmé une IRM la semaine prochaine. L’essoufflement ne l’inquiète pas particulièrement, mais je me fais du souci parce que des lymphomes peuvent réapparaître n’importe où et provoquer ce genre de symptômes. Ma mère a un rendez-vous fin mars chez son oncologue. D’où ma question : faut-il insister auprès du médecin de famille pour qu’il fasse également une IRM du thorax ou y a-t-il encore d’autres possibilités pour exclure un lym

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