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Matériel colostomie
Question de Giorgiop57
Bonjour, je suis stomisée depuis 2011, j'ai toujours utilisé en alternance les poches sensura mio aves les conseal 1435 de coloplast. J'en ai toujours été satisfaite jusqu'à ce que Coloplast arrête les bouchons, je cherche une alternative, en connaissez-vous ?
Merci de votre compréhension.
Réponse de Carla conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Bonjour,
Vous avez des questions sur la stomie et le matériel correspondant.
Vous cherchez des alternatives aux bouchons Coloplast car ils ne sont plus disponibles.
Sur le site Internet de l'Association suisse des stomathérapeuthe (ASS) Vous pourrez trouver le centre de stomathérapie le plus proche de chez vous afin d'avoir des conseils personalisés à votre situation. Sur ce site se trouve aussi une ligne téléphonique ainsi qu'un adresse mail pour adresser vos questions portant sur la stomathérapie.
Meilleurs messages
Bonjour, je suis stomisée depuis 2011, j'ai toujours utilisé en alternance les poches sensura mio aves les conseal 1435 de coloplast. J'en ai toujours été satisfaite jusqu'à ce que Coloplast arrête les bouchons, je cherche une alternative, en connaissez-vous ?
Merci de votre compréhension.
Réponse de Carla conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Bonjour,
Vous avez des questions sur la stomie et le matériel correspondant.
Vous cherchez des alternatives aux bouchons Coloplast car ils ne sont plus disponibles.
Sur le site Internet de l'Association suisse des stomathérapeuthe (ASS) Vous pourrez trouver le centre de stomathérapie le plus proche de chez vous afin d'avoir des conseils personalisés à votre situation. Sur ce site se trouve aussi une ligne téléphonique ainsi qu'un adresse mail pour adresser vos questions portant sur la stomathérapie.
Meilleurs messages
Cancer du sein - que se passe-t-il si je ne prends plus de médicaments du tout ?
Question de Sünneli 001
Que se passerait-il si j’arrêtais le Letrozol et ne prenais plus de médicaments du tout ? J'ai 86 ans. Comme effets secondaires, je souffre rapidement d'arthrose à l'épaule et aux doigts. J’ai aussi des douleurs aiguës sur le côté droit, moins prononcées sur le côté gauche. J'ai toujours voulu rester autonome, mais ce ne sera bientôt plus possible. Comment mon cancer du sein pourrait-il évoluer (opération en septembre 2023, stade initial, pas de chimiothérapie, pas de radiothérapie) ?
Réponse de Carla Stäubli, Conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Vous êtes atteinte d’un cancer du sein et prenez en ce moment du Letrozol. Comme effets secondaires, vous mentionnez de l’arthrose et des douleurs aux épaules et aux doigts. En effet, des douleurs articulaires surviennent fréquemment à cause de cette préparation ( voir aussi Compendium / Letrozol / Informations aux patients ).
Le médicament Letrozol est un inhibiteur de l’aromatase. Pour fabriquer des œstrogènes, à savoir l’hormone féminine, le corps a besoin d’une protéine appelée « aromatase ». Les œstrogènes sont produits dans les ovaires, mais aussi dans le foie, les tissus adipeux et les muscles. À la ménopause, la production d'œstrogènes dans les ovaires cesse, mais se poursuit dans les autres parties du corps mentionnées ci-dessus. Le Létrozol bloque l'aromatase, empêchant ainsi la production d'œstrogènes, ce qui freine la croissance de votre tumeur hormonodépendante.
Si vous cessez de prendre vos médicaments, la production d’œstrogènes va redémarrer, ce qui risque de relancer la croissance de la tumeur. La thérapie antihormonale diminue le risque de récidive au sein opéré et stoppe la formation de métastases – ou d’une seconde tumeur – dans la zone de la poitrine non opérée. Je ne suis pas en mesure de vous dire à quelle vitesse la croissance de la tumeur reprendrait en cas d’arrêt des médicaments – les causes sont individuelles et dépendent de plusieurs facteurs, notamment de l’évolution de la maladie, du stade de la maladie, de l’âge, etc.
Parlez des effets secondaires et de vos douleurs avec votre oncologue ou avec votre médecin de famille. Ils pourront sans doute vous prescrire une préparation contre les douleurs et vous indiquer quelles thérapies seraient applicables dans votre situation. Vous trouverez davantage d’informations sur les thérapies antihormonales dans notre brochure Le cancer du sein, aux pages 50 suivantes. La Ligue suisse contre le rhumatisme offre également une large palette d’informations à propos de l’arthrose.
Que se passerait-il si j’arrêtais le Letrozol et ne prenais plus de médicaments du tout ? J'ai 86 ans. Comme effets secondaires, je souffre rapidement d'arthrose à l'épaule et aux doigts. J’ai aussi des douleurs aiguës sur le côté droit, moins prononcées sur le côté gauche. J'ai toujours voulu rester autonome, mais ce ne sera bientôt plus possible. Comment mon cancer du sein pourrait-il évoluer (opération en septembre 2023, stade initial, pas de chimiothérapie, pas de radiothérapie) ?
Réponse de Carla Stäubli, Conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Vous êtes atteinte d’un cancer du sein et prenez en ce moment du Letrozol. Comme effets secondaires, vous mentionnez de l’arthrose et des douleurs aux épaules et aux doigts. En effet, des douleurs articulaires surviennent fréquemment à cause de cette préparation ( voir aussi Compendium / Letrozol / Informations aux patients ).
Le médicament Letrozol est un inhibiteur de l’aromatase. Pour fabriquer des œstrogènes, à savoir l’hormone féminine, le corps a besoin d’une protéine appelée « aromatase ». Les œstrogènes sont produits dans les ovaires, mais aussi dans le foie, les tissus adipeux et les muscles. À la ménopause, la production d'œstrogènes dans les ovaires cesse, mais se poursuit dans les autres parties du corps mentionnées ci-dessus. Le Létrozol bloque l'aromatase, empêchant ainsi la production d'œstrogènes, ce qui freine la croissance de votre tumeur hormonodépendante.
Si vous cessez de prendre vos médicaments, la production d’œstrogènes va redémarrer, ce qui risque de relancer la croissance de la tumeur. La thérapie antihormonale diminue le risque de récidive au sein opéré et stoppe la formation de métastases – ou d’une seconde tumeur – dans la zone de la poitrine non opérée. Je ne suis pas en mesure de vous dire à quelle vitesse la croissance de la tumeur reprendrait en cas d’arrêt des médicaments – les causes sont individuelles et dépendent de plusieurs facteurs, notamment de l’évolution de la maladie, du stade de la maladie, de l’âge, etc.
Parlez des effets secondaires et de vos douleurs avec votre oncologue ou avec votre médecin de famille. Ils pourront sans doute vous prescrire une préparation contre les douleurs et vous indiquer quelles thérapies seraient applicables dans votre situation. Vous trouverez davantage d’informations sur les thérapies antihormonales dans notre brochure Le cancer du sein, aux pages 50 suivantes. La Ligue suisse contre le rhumatisme offre également une large palette d’informations à propos de l’arthrose.
Comment gérer mon angoisse face à la maladie de ma mère ?
Question de ilovemymom:
Il y a 15 ans, ma maman a contracté un cancer du sein. A l’époque, j'avais 16 ans. Elle a été opérée et traitée avec succès par chimiothérapie. En décembre 2021, nouveau choc : cancer de l’ovaire au stade avancé, avec des métastases dans l'abdomen. Chimiothérapie, opération et nouvelle victoire contre la maladie. Entre-temps, il a été établi qu'elle avait la mutation BRCA1, raison pour laquelle on lui a prescrit du Lynparza pendant deux ans comme traitement d'entretien – ce traitement est maintenant terminé.
Actuellement, elle effectue deux fois par année un examen de contrôle. Quant à moi, je serais plus rassurée si elle passait chaque semaine un scanner. J’ai très peur, comment faire face ? Je n’aimerais pas la charger davantage…
Réponse de Katja Streiff, Conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Vous avez une relation très étroite avec votre maman. Elle est pour vous une personne très importante. Votre maman est atteinte d’un cancer et cela vous préoccupe beaucoup. Notre brochure Proches aidants et cancer vous donnera des pistes sur la manière de gérer vos émotions.
Il n’y a pas de recette miracle face à une situation aussi stressante et anxiogène. Ce qui procurera du soulagement à une personne n’apportera rien à l’autre, voire lui pèsera.
Nous, les conseillères et le conseiller du service d’information et de conseil de la Ligue suisse contre le cancer, sommes volontiers à votre disposition. Ensemble, nous pouvons trouver ce qui pourrait vous aider.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour parler de vos craintes, incertitudes et émotions les plus personnelles en lien avec la maladie. Nous sommes là pour vous soutenir dans les phases difficiles de la vie.
Ligne InfoCancer 0800 11 88 11
Chat Cancerline
En tant que proche, vous pouvez également faire appel à un soutien psycho-oncologique. Demandez à votre médecin de famille s’il vous prescrirait un traitement psycho-oncologique. Vous obtiendrez les adresses des psycho-oncologues de votre région auprès de votre Ligue cantonale ou régionale contre le cancer . Vous trouverez également davantage d’informations sur notre site internet sous rubrique Soutien psycho-oncologique ; à cette même page internet, la banque de données LAPOS vous permet de trouver les cabinets de psycho-oncologie de votre région. Et dans la clinique où est soignée votre maman, demandez s’il existe un service de psycho-oncologie.
Par ailleurs, il est souvent utile d’échanger avec d’autres proches. Le site internet d’Info-Entraide Suisse répertorie les groupes d’entraide de votre région. La fonction de recherche vous permet de sélectionner votre région et le type de maladie.
Si vous souhaitez des contacts directs, consultez aussi la Plateforme de pairs de la Ligue suisse contre le cancer (actuellement uniquement en allemand). Elle offre un espace d’échanges aux malades et à leurs proches. C’est vous-même et votre correspondant·e, le ou la pair, qui décidez du canal de communication – par courriel, par téléphone, en ligne ou alors de vous rencontrer. Vous trouverez un·e pair en cliquant sur Peers finden (quelques pairs parlent aussi français).
Il y a 15 ans, ma maman a contracté un cancer du sein. A l’époque, j'avais 16 ans. Elle a été opérée et traitée avec succès par chimiothérapie. En décembre 2021, nouveau choc : cancer de l’ovaire au stade avancé, avec des métastases dans l'abdomen. Chimiothérapie, opération et nouvelle victoire contre la maladie. Entre-temps, il a été établi qu'elle avait la mutation BRCA1, raison pour laquelle on lui a prescrit du Lynparza pendant deux ans comme traitement d'entretien – ce traitement est maintenant terminé.
Actuellement, elle effectue deux fois par année un examen de contrôle. Quant à moi, je serais plus rassurée si elle passait chaque semaine un scanner. J’ai très peur, comment faire face ? Je n’aimerais pas la charger davantage…
Réponse de Katja Streiff, Conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Vous avez une relation très étroite avec votre maman. Elle est pour vous une personne très importante. Votre maman est atteinte d’un cancer et cela vous préoccupe beaucoup. Notre brochure Proches aidants et cancer vous donnera des pistes sur la manière de gérer vos émotions.
Il n’y a pas de recette miracle face à une situation aussi stressante et anxiogène. Ce qui procurera du soulagement à une personne n’apportera rien à l’autre, voire lui pèsera.
Nous, les conseillères et le conseiller du service d’information et de conseil de la Ligue suisse contre le cancer, sommes volontiers à votre disposition. Ensemble, nous pouvons trouver ce qui pourrait vous aider.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour parler de vos craintes, incertitudes et émotions les plus personnelles en lien avec la maladie. Nous sommes là pour vous soutenir dans les phases difficiles de la vie.
Ligne InfoCancer 0800 11 88 11
Chat Cancerline
En tant que proche, vous pouvez également faire appel à un soutien psycho-oncologique. Demandez à votre médecin de famille s’il vous prescrirait un traitement psycho-oncologique. Vous obtiendrez les adresses des psycho-oncologues de votre région auprès de votre Ligue cantonale ou régionale contre le cancer . Vous trouverez également davantage d’informations sur notre site internet sous rubrique Soutien psycho-oncologique ; à cette même page internet, la banque de données LAPOS vous permet de trouver les cabinets de psycho-oncologie de votre région. Et dans la clinique où est soignée votre maman, demandez s’il existe un service de psycho-oncologie.
Par ailleurs, il est souvent utile d’échanger avec d’autres proches. Le site internet d’Info-Entraide Suisse répertorie les groupes d’entraide de votre région. La fonction de recherche vous permet de sélectionner votre région et le type de maladie.
Si vous souhaitez des contacts directs, consultez aussi la Plateforme de pairs de la Ligue suisse contre le cancer (actuellement uniquement en allemand). Elle offre un espace d’échanges aux malades et à leurs proches. C’est vous-même et votre correspondant·e, le ou la pair, qui décidez du canal de communication – par courriel, par téléphone, en ligne ou alors de vous rencontrer. Vous trouverez un·e pair en cliquant sur Peers finden (quelques pairs parlent aussi français).
Chimiothérapie mal tolérée Que faire ?
Question de Maggyda
Bonjour, j'ai un cancer du sein métastatique, avec des métastases osseuses un peu partout, le foie et d'autres endroits.
J'ai eu ma dernière chimio il y a quelques mois, mais elle me rend très malade.
Je fais, de mon plein gré, des perfusions de vitamine C et de l'huile de cannabis pour la douleur... et pas seulement cela... je vais reprendre l'ozonothérapie pour la douleur.
Je ferai bientôt des analyses de sang pour voir si les marqueurs tumoraux sont stables, comme la tumeur qui n'a pas régressé.
Depuis quelques jours, j'ai des douleurs diffuses partout, mais je ne veux pas refaire de chimio parce que je ne pourrais pas boire pendant trois semaines et avec cette chaleur, ce n'est pas bon.
Puis-je faire plus que cela ?
La douleur peut-elle être associée à des métastases osseuses ?
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère du service Infocancer
Vous êtes jeune et souffrez d'un cancer du sein avancé. Vous avez mal supporté la dernière chimiothérapie et, selon votre message, vous semblez privilégier une approche non conventionnelle en ce moment, alors que vous êtres monitorée à travers des contrôles sanguins. Vous nous demandez ce que vous pourriez faire d'autre et quelle pourrait être la cause de la douleur diffuse que vous ressentez depuis quelques jours. Nous ne sommes pas un service médical. Il n'est pas de notre ressort de recommander des thérapies et d'établir des liens de causalité et de diagnostic. Nous vous conseillons de consulter votre médecin dans le centre du sein qui vous traite ou de demander un deuxième avis dans un centre du sein. Si vous habitez en Suisse, vous trouverez les adresses des centres du sein en Suisse sur le site de la Société Suisse de Sénologie. Si vous habitez en Italie, vous pouvez contacter l'Association italienne des malades, parents et amis du cancer (AIMaC) pour être orientée, par exemple, vers une unité de soins du sein certifiée EUSOMA en Italie.
Je vous souhaite le meilleur et vous salue cordialement.
Bonjour, j'ai un cancer du sein métastatique, avec des métastases osseuses un peu partout, le foie et d'autres endroits.
J'ai eu ma dernière chimio il y a quelques mois, mais elle me rend très malade.
Je fais, de mon plein gré, des perfusions de vitamine C et de l'huile de cannabis pour la douleur... et pas seulement cela... je vais reprendre l'ozonothérapie pour la douleur.
Je ferai bientôt des analyses de sang pour voir si les marqueurs tumoraux sont stables, comme la tumeur qui n'a pas régressé.
Depuis quelques jours, j'ai des douleurs diffuses partout, mais je ne veux pas refaire de chimio parce que je ne pourrais pas boire pendant trois semaines et avec cette chaleur, ce n'est pas bon.
Puis-je faire plus que cela ?
La douleur peut-elle être associée à des métastases osseuses ?
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère du service Infocancer
Vous êtes jeune et souffrez d'un cancer du sein avancé. Vous avez mal supporté la dernière chimiothérapie et, selon votre message, vous semblez privilégier une approche non conventionnelle en ce moment, alors que vous êtres monitorée à travers des contrôles sanguins. Vous nous demandez ce que vous pourriez faire d'autre et quelle pourrait être la cause de la douleur diffuse que vous ressentez depuis quelques jours. Nous ne sommes pas un service médical. Il n'est pas de notre ressort de recommander des thérapies et d'établir des liens de causalité et de diagnostic. Nous vous conseillons de consulter votre médecin dans le centre du sein qui vous traite ou de demander un deuxième avis dans un centre du sein. Si vous habitez en Suisse, vous trouverez les adresses des centres du sein en Suisse sur le site de la Société Suisse de Sénologie. Si vous habitez en Italie, vous pouvez contacter l'Association italienne des malades, parents et amis du cancer (AIMaC) pour être orientée, par exemple, vers une unité de soins du sein certifiée EUSOMA en Italie.
Je vous souhaite le meilleur et vous salue cordialement.
test de dépistage du cancer de la prostate Stockholm3
Question de Baerursus
Contrôle de la prostate
Âgé de 73 ans, j’ai un taux de PSA élevé ; il monte parfois jusqu’à 4 environ ! Par ailleurs, il y a des antécédents de cancer de la prostate dans ma famille.
Où peut-on effectuer le test Stockholm 3 dans le canton de Berne ? Doit-on envoyer un test sanguin pour cela ? Est-ce que seul un urologue peut demander et interpréter ce test ou le médecin de famille peut-il aussi le faire ? Combien coûte le test ? Dans quelle mesure est-il remboursé par l’assurance-maladie de base ?
Réponse de Carine Neyens, conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Le test de dépistage du cancer de la prostate Stockholm3 est destiné aux hommes de 45 à 74 ans qui n’ont pas encore reçu de diagnostic de cancer de la prostate et dont le taux de PSA se situe entre 1,5 et 20 ng/ml.
Compte tenu de votre âge, de votre taux élevé de PSA et de votre prédisposition familiale, le test semble approprié dans votre cas.
Nous ignorons si, dans le canton de Berne, le test Stockholm 3 est proposé par une clinique d’urologie spécifique ou s’il peut être réalisé dans un cabinet d’urologie. Le test lui-même nécessite uniquement une simple prise de sang. L’échantillon est ensuite envoyé dans un laboratoire spécialisé pour analyse. Demandez à votre médecin de famille ou à votre urologue s’ils peuvent effectuer la prise de sang et la donner à analyser dans un autre canton. À l’heure actuelle, les cliniques et établissements médicaux suivants offrent la possibilité de passer le test Stockholm3 en Suisse alémanique : Hôpital universitaire de Zurich (USZ), Hôpital universitaire de Bâle, Claraspital à Bâle et chaîne de cabinets d’urologie Uroviva. En Suisse romande, ce test peut être effectué à la Clinique Générale-Beaulieu à Genève
Le test Stockholm3 coûte environ 500 francs. En ce qui concerne le remboursement par les caisses-maladie, les informations à disposition sont contradictoires. D’après certaines sources, les caisses-maladie prennent généralement les coûts en charge, alors que selon d’autres, la personne qui effectue le test doit le payer de sa poche, car il ne figure pas sur la liste des prestations à charge de l’assurance-maladie obligatoire.
Je vous conseille de prendre contact avec votre médecin de famille ou votre urologue pour discuter de la réalisation du test et des prochaines étapes possibles. Vous pouvez également vous adresser directement à votre caisse-maladie pour savoir si le test serait remboursé.
Contrôle de la prostate
Âgé de 73 ans, j’ai un taux de PSA élevé ; il monte parfois jusqu’à 4 environ ! Par ailleurs, il y a des antécédents de cancer de la prostate dans ma famille.
Où peut-on effectuer le test Stockholm 3 dans le canton de Berne ? Doit-on envoyer un test sanguin pour cela ? Est-ce que seul un urologue peut demander et interpréter ce test ou le médecin de famille peut-il aussi le faire ? Combien coûte le test ? Dans quelle mesure est-il remboursé par l’assurance-maladie de base ?
Réponse de Carine Neyens, conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Le test de dépistage du cancer de la prostate Stockholm3 est destiné aux hommes de 45 à 74 ans qui n’ont pas encore reçu de diagnostic de cancer de la prostate et dont le taux de PSA se situe entre 1,5 et 20 ng/ml.
Compte tenu de votre âge, de votre taux élevé de PSA et de votre prédisposition familiale, le test semble approprié dans votre cas.
Nous ignorons si, dans le canton de Berne, le test Stockholm 3 est proposé par une clinique d’urologie spécifique ou s’il peut être réalisé dans un cabinet d’urologie. Le test lui-même nécessite uniquement une simple prise de sang. L’échantillon est ensuite envoyé dans un laboratoire spécialisé pour analyse. Demandez à votre médecin de famille ou à votre urologue s’ils peuvent effectuer la prise de sang et la donner à analyser dans un autre canton. À l’heure actuelle, les cliniques et établissements médicaux suivants offrent la possibilité de passer le test Stockholm3 en Suisse alémanique : Hôpital universitaire de Zurich (USZ), Hôpital universitaire de Bâle, Claraspital à Bâle et chaîne de cabinets d’urologie Uroviva. En Suisse romande, ce test peut être effectué à la Clinique Générale-Beaulieu à Genève
Le test Stockholm3 coûte environ 500 francs. En ce qui concerne le remboursement par les caisses-maladie, les informations à disposition sont contradictoires. D’après certaines sources, les caisses-maladie prennent généralement les coûts en charge, alors que selon d’autres, la personne qui effectue le test doit le payer de sa poche, car il ne figure pas sur la liste des prestations à charge de l’assurance-maladie obligatoire.
Je vous conseille de prendre contact avec votre médecin de famille ou votre urologue pour discuter de la réalisation du test et des prochaines étapes possibles. Vous pouvez également vous adresser directement à votre caisse-maladie pour savoir si le test serait remboursé.
Electrochimiothérapie
Question posée par : Maria
Je suis atteinte d'un cancer, j'ai un microcytome neuroendocrine dans la poitrine. J'ai subi une intervention chirurgicale, une chimiothérapie, une radiothérapie, à chaque fois avec des résultats médiocres. Après une première réponse positive, il y a chaque fois une récidive. Mes chances diminuent de plus en plus car je ne peux plus faire de chimiothérapie, je fais maintenant de l'immunothérapie avec l'atezulinimab, je ne peux plus faire de radiothérapie, j'ai déjà fait trois cycles et il n'y a plus de possibilité de chirurgie car c'est trop invasif. On m'a parlé de l'électrochimiothérapie. Qu'en pensez-vous ?
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère du service InfoCancer
L'électrochimiothérapie est indiquée pour le traitement des tumeurs cutanées et sous-cutanées qui ne peuvent pas être enlevées chirurgicalement ou qui sont difficiles à traiter avec d'autres thérapies. Cependant, parlez-en à votre oncologue traitant.
Je vous souhaite le meilleur et vous salue cordialement.
Je suis atteinte d'un cancer, j'ai un microcytome neuroendocrine dans la poitrine. J'ai subi une intervention chirurgicale, une chimiothérapie, une radiothérapie, à chaque fois avec des résultats médiocres. Après une première réponse positive, il y a chaque fois une récidive. Mes chances diminuent de plus en plus car je ne peux plus faire de chimiothérapie, je fais maintenant de l'immunothérapie avec l'atezulinimab, je ne peux plus faire de radiothérapie, j'ai déjà fait trois cycles et il n'y a plus de possibilité de chirurgie car c'est trop invasif. On m'a parlé de l'électrochimiothérapie. Qu'en pensez-vous ?
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère du service InfoCancer
L'électrochimiothérapie est indiquée pour le traitement des tumeurs cutanées et sous-cutanées qui ne peuvent pas être enlevées chirurgicalement ou qui sont difficiles à traiter avec d'autres thérapies. Cependant, parlez-en à votre oncologue traitant.
Je vous souhaite le meilleur et vous salue cordialement.
Fatigue suite à une greffe de cellules souches
Question de Cori
J'ai eu une transplantation de cellules souches dans le cadre de mon traitement contre le lymphome, combien de temps me faut-il pour retrouver de l'énergie, comme avant.
Réponse de Thierry Maillard, Conseiller spécialisé à la Ligne InfoCancer
Vous avez subi une transplantation de cellules souches pour traiter votre lymphome. La fatigue physique et mentale sont des effets secondaires fréquents après un traitement aussi intensif qui demande un certain temps de récupération.
Il est difficile de dire combien de temps il vous faudra pour vous remettre de cette fatigue. Cela varie d'une personne à l'autre. Cependant, il faut généralement compter quelques mois pour que le corps récupère son énergie.
Je vous conseille de discuter avec votre oncologue pour mettre en place des actions pour une réadaptation la plus adaptée à votre situation. Par exemple, un programme de réadaptation oncologique pourrait vous aider à retrouver des forces, tant sur le plan physique que mental.
N’hésitez pas à contacter la ligne InfoCancer ou la ligue contre le cancer de votre région. Nous pourrons vous prodiguer des conseils pour votre réadaptation et vous informer sur les cours ou groupes de parole disponibles.
Échanger avec d'autres personnes ayant vécu aussi une greffe de cellules souches peut également être bénéfique. Sur la Peer Plattform de la Ligue suisse contre le cancer, quatre personnes ayant subi une greffe de cellules souches après un lymphome sont disponibles pour vous accompagner (disponible uniquement en allemand, cependant la recherche de peers peut être effectuée avec l’aide de la Ligne InfoCancer).
Bien que je n’aie pas pu répondre précisément à votre question, j'espère que mes conseils vous aideront dans votre parcours de soins.
J'ai eu une transplantation de cellules souches dans le cadre de mon traitement contre le lymphome, combien de temps me faut-il pour retrouver de l'énergie, comme avant.
Réponse de Thierry Maillard, Conseiller spécialisé à la Ligne InfoCancer
Vous avez subi une transplantation de cellules souches pour traiter votre lymphome. La fatigue physique et mentale sont des effets secondaires fréquents après un traitement aussi intensif qui demande un certain temps de récupération.
Il est difficile de dire combien de temps il vous faudra pour vous remettre de cette fatigue. Cela varie d'une personne à l'autre. Cependant, il faut généralement compter quelques mois pour que le corps récupère son énergie.
Je vous conseille de discuter avec votre oncologue pour mettre en place des actions pour une réadaptation la plus adaptée à votre situation. Par exemple, un programme de réadaptation oncologique pourrait vous aider à retrouver des forces, tant sur le plan physique que mental.
N’hésitez pas à contacter la ligne InfoCancer ou la ligue contre le cancer de votre région. Nous pourrons vous prodiguer des conseils pour votre réadaptation et vous informer sur les cours ou groupes de parole disponibles.
Échanger avec d'autres personnes ayant vécu aussi une greffe de cellules souches peut également être bénéfique. Sur la Peer Plattform de la Ligue suisse contre le cancer, quatre personnes ayant subi une greffe de cellules souches après un lymphome sont disponibles pour vous accompagner (disponible uniquement en allemand, cependant la recherche de peers peut être effectuée avec l’aide de la Ligne InfoCancer).
Bien que je n’aie pas pu répondre précisément à votre question, j'espère que mes conseils vous aideront dans votre parcours de soins.
Comment parler du cancer aux enfants?
Question de : Vale
Bonjour
Le frère de mon mari commence une chimio lundi, la situation est assez grave. Nous nous demandions ce qu'il faut dire à nos enfants (4,5,9 ans). Ils voient très peu leur oncle pendant l'année. Nous ne savons pas quoi faire.
Réponse de : Cornelia Orelli, conseillère spécialisée de la Ligne InfoCancer
Les enfants sont très sensibles et remarquent immédiatement si quelque chose ne va pas dans la famille. La tendance générale est de tout faire pour protéger ses proches de la souffrance au prix de cacher des faits les concernant. Nous recommandons plutôt d'informer les enfants le plus tôt possible avec transparence, sincérité et dans un langage simple et adapté à leur âge.
Les enfants sont capables d'affronter la vérité, à condition qu'elle leur soit expliquée de manière claire et concrète. Les enfants veulent être informés des changements dans leur famille. Informez vos enfants de l'état de santé de leur oncle paternel.
Les adultes ne doivent pas tout dire aux enfants, mais ce qu'on leur dit doit correspondre à la vérité. Les enfants nous prennent souvent au dépourvu avec leurs questions directes. Les adultes n'ont pas toujours besoin d'avoir une réponse immédiate à ces questions. Cependant, il est important que les adultes prêtent attention aux enfants, prennent du temps pour eux et leur offrent un espace pour exprimer leurs préoccupations, craintes et peurs. Les parents peuvent dire à leurs enfants : "Je ne sais pas."
Il est également important que les enfants puissent jouer et rire malgré l'événement triste qui touche la famille. Les parents ne doivent pas cacher leurs émotions à leurs enfants. Vous pouvez dire à vos enfants : "Ton papa est très triste et inquiet pour ton oncle". "De cette manière, les enfants se sentent autorisés à parler du cancer, à se comporter naturellement et à exprimer leurs émotions sans réticence, quelles qu'elles soient.
Une façon d'impliquer les enfants est de leur donner la possibilité d'exprimer leur proximité avec leur oncle, par exemple en lui envoyant un message, une lettre, un dessin ou un travail manuel. Les enfants sont fiers de pouvoir eux aussi faire quelque chose pour que la personne qui souffre aille un peu mieux. Si vous le souhaitez, vous pouvez lire Comment parler du cancer aux enfants.
Bonjour
Le frère de mon mari commence une chimio lundi, la situation est assez grave. Nous nous demandions ce qu'il faut dire à nos enfants (4,5,9 ans). Ils voient très peu leur oncle pendant l'année. Nous ne savons pas quoi faire.
Réponse de : Cornelia Orelli, conseillère spécialisée de la Ligne InfoCancer
Les enfants sont très sensibles et remarquent immédiatement si quelque chose ne va pas dans la famille. La tendance générale est de tout faire pour protéger ses proches de la souffrance au prix de cacher des faits les concernant. Nous recommandons plutôt d'informer les enfants le plus tôt possible avec transparence, sincérité et dans un langage simple et adapté à leur âge.
Les enfants sont capables d'affronter la vérité, à condition qu'elle leur soit expliquée de manière claire et concrète. Les enfants veulent être informés des changements dans leur famille. Informez vos enfants de l'état de santé de leur oncle paternel.
Les adultes ne doivent pas tout dire aux enfants, mais ce qu'on leur dit doit correspondre à la vérité. Les enfants nous prennent souvent au dépourvu avec leurs questions directes. Les adultes n'ont pas toujours besoin d'avoir une réponse immédiate à ces questions. Cependant, il est important que les adultes prêtent attention aux enfants, prennent du temps pour eux et leur offrent un espace pour exprimer leurs préoccupations, craintes et peurs. Les parents peuvent dire à leurs enfants : "Je ne sais pas."
Il est également important que les enfants puissent jouer et rire malgré l'événement triste qui touche la famille. Les parents ne doivent pas cacher leurs émotions à leurs enfants. Vous pouvez dire à vos enfants : "Ton papa est très triste et inquiet pour ton oncle". "De cette manière, les enfants se sentent autorisés à parler du cancer, à se comporter naturellement et à exprimer leurs émotions sans réticence, quelles qu'elles soient.
Une façon d'impliquer les enfants est de leur donner la possibilité d'exprimer leur proximité avec leur oncle, par exemple en lui envoyant un message, une lettre, un dessin ou un travail manuel. Les enfants sont fiers de pouvoir eux aussi faire quelque chose pour que la personne qui souffre aille un peu mieux. Si vous le souhaitez, vous pouvez lire Comment parler du cancer aux enfants.
J'ai perdu mon emploi
Question de Maria
Je souffre de polycythémie vraie, d'emphysème pulmonaire, de fibromyalgie, de discopathie chronique et j'ai été licenciée après 20 ans de service. J'ai un contrat pour un taux d'activité de 10 % dans cette entreprise, le reste c'est du chômage, et j'ai honte parce que je ne vois pas d'avenir, quand on me demande si j'ai des problèmes de santé, qui veut encore m'embaucher juste avant la retraite ? J'ai 57 ans. Puis-je demander une pension d'invalidité ? Je suis frontalière depuis 40 ans....
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère spécialisée de la Ligne InfoCancer
Prenez rendez-vous (gratuitement) avec un∙e assistant∙e social∙e de la Ligue contre le cancer du canton où se trouve l'entreprise pour laquelle vous travaillez afin de clarifier vos questions relatives au droit du travail et aux assurances sociales.
Si votre employeur se trouve dans le canton du Tessin (question originale en italien) , le numéro de téléphone est le 091 820 64 20.
Si vous travaillez dans un autre canton, appelez la Ligne InfoCancer au 0800 11 88 11 et nous nous ferons un plaisir de vous orienter vers votre ligue cantonale/régionale contre le cancer.
Je souffre de polycythémie vraie, d'emphysème pulmonaire, de fibromyalgie, de discopathie chronique et j'ai été licenciée après 20 ans de service. J'ai un contrat pour un taux d'activité de 10 % dans cette entreprise, le reste c'est du chômage, et j'ai honte parce que je ne vois pas d'avenir, quand on me demande si j'ai des problèmes de santé, qui veut encore m'embaucher juste avant la retraite ? J'ai 57 ans. Puis-je demander une pension d'invalidité ? Je suis frontalière depuis 40 ans....
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère spécialisée de la Ligne InfoCancer
Prenez rendez-vous (gratuitement) avec un∙e assistant∙e social∙e de la Ligue contre le cancer du canton où se trouve l'entreprise pour laquelle vous travaillez afin de clarifier vos questions relatives au droit du travail et aux assurances sociales.
Si votre employeur se trouve dans le canton du Tessin (question originale en italien) , le numéro de téléphone est le 091 820 64 20.
Si vous travaillez dans un autre canton, appelez la Ligne InfoCancer au 0800 11 88 11 et nous nous ferons un plaisir de vous orienter vers votre ligue cantonale/régionale contre le cancer.
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