2009 - cancer du sein

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2009 - cancer du sein

Messagepar admin » jeu. 5 nov. 2009 23:19

Le docteur Katharina Buser, Clinique Engeried, Berne, répond à vos questions:


Ces réponses correspondent à une prise de position générale. Elles ne remplacent pas les conseils personnalisés d’un médecin spécialiste. Les noms de médecins, établissements de traitement et produits ne sont pas cités dans un but publicitaire ni de recommandation. Ils se bornent à indiquer des sources d’information.

Quelques questions et réponses ont été traduites dans une autre langue nationale. Si vous avez des questions complémentaires, veuillez vous adresser aux conseillères spécialisées de la Ligne InfoCancer, au numéro gratuit 0800 11 88 11, ou par e-mail à
helpline@krebsliga.ch


Question de happy:
L’année dernière, lors d'un contrôle au planning familial, on a détecté 2 tumeurs dans le sein gauche de ma fille, en mars, confirmé par l'imagerie du Flon à Lausanne. Un contrôle a été fixé en septembre pour vérifier l'évolution, et la cas n'était pas inquiétant. Ma fille a soudain l'impression que les choses évoluent (douleurs, tumeurs plus grosses) et aimerait refaire un test rapidement. Avons essayé de trouver un gynécologue, mais aucun rendez-vous avant 3 mois. Elle ne veut plus retourner au planning familial (mauvais contact avec la personne). Comment procéder? L’imagerie n'accepte pas de rendez-vous sans ordonnance. Merci de votre réponse.

Réponse du Dr Katharina Buser :
Chère Madame,
Vous ne précisez malheureusement ni l’âge de votre fille ni quel examen avait été fait pour le diagnostic des deux tumeurs dans le sein gauche chez votre fille. Un cancer du sein avant l’âge de trente ans est très rare et suivant l’âge de la patiente, des examens différents seront indiqués.
Comme vous semblez toutes les deux très inquiètes et qu’apparemment un rendez-vous chez un gynécologue n’est pas possible avant trois mois, je vous conseille de prendre contact avec un centre de sénologie par exemple au CHUV.
Transmettez-leurs tous les documents et résultats d’examens du planning familial. Cette base leur permettra d’évaluer la situation et de référer votre fille rapidement directement vers un gynécologue ou une gynécologue.



Question de PeterMo :
Bonjour ! Notre fille (20 ans) avait une tumeur (2 cm) à la poitrine, extraite dans une intervention chirurgicale et analysée en laboratoire. Par chance, il s’agit apparemment d’une tumeur bénigne ! Nous sommes cependant encore inquiets parce que des ganglions lymphatiques sous l’aisselle ont énormément enflé et atteint la taille d’un œuf. Sa gynécologue prétend que les ganglions doivent être éliminés définitivement, afin d’éviter un risque résiduel. Si la tumeur est bénigne, pourquoi y aurait-il un risque résiduel ?

Réponse du Dr Katharina Buser :
Bonjour, PeterMo !
Le risque de contracter un cancer du sein augmente à partir de 40 ans. Les femmes de moins de 30 ans en sont rarement atteintes. Chez votre fille, compte tenu des statistiques, on pouvait s’attendre à ce qu’il s’agisse d’une tumeur bénigne. Ce qui a heureusement été confirmé.
Vous êtes inquiets parce que la gynécologue de votre fille prétend malgré tout que ces ganglions lymphatiques très enflés doivent être éliminés. En voici la raison : des ganglions lymphatiques gonflés pendant une longue période indiquent une affection, dont la cause devrait être élucidée.
Un examen histologique des tissus extraits montrerait s’il y a une relation avec la tumeur bénigne ou s’il y a une autre maladie. Je conseille à votre fille de requérir le dossier médical et de demander un deuxième avis à un centre du cancer du sein reconnu (p. ex. une clinique universitaire suisse). Ce n’est qu’en ayant connaissance de l’histologie de la tumeur extraite et avec une analyse clinique des troubles de votre fille qu’il sera possible de décider si une extraction des ganglions est nécessaire.



Question de Hr. R. :
Après sa chimiothérapie, ma femme doit prendre de l’Herceptine pendant une année. Elle en prend déjà depuis quelques mois et le supporte très bien. Peut-on utiliser ce médicament plus longtemps dans l’espoir d’améliorer ses effets, étant donné que l’étude HERA observe également la prise d’herceptine pendant deux ans ? Il semble en outre qu’elle est à nouveau prescrite en cas de cancer du sein métastasé.

Réponse du Dr Katharina Buser :
Les informations dont vous disposez sur l’Herceptine sont exactes ; la prise de ce médicament a effectivement été examinée pendant 12 mois, puis 24 mois, dans le cadre de l’étude HERA. L’évaluation intermédiaire de cette étude a démontré une amélioration de la survie après la guérison (période durant laquelle aucun cancer n’est constaté après la thérapie) chez les patientes traitées pendant 12 mois avec ce produit. Aucune comparaison n’a cependant encore été faite entre les traitements de 12 mois et de 24 mois, mais elle sera effectuée et les résultats seront communiqués en temps voulu. Ces informations ont été données par le fabricant, Roche.
Les assureurs maladie ont reconnu la prise d’Herceptine pendant 12 mois. Les traitements de plus longue durée ne seraient pris en charge que dans la mesure où une prolongation de la survie peut être démontrée (evidence based).



Question de Masha :
Bonjour. Je suis assez désorientée en ce qui concerne la thérapie aux anti-œstrogènes : il y a tant de médicaments (Megestat, Farlutal, Faslodex, Nolvadex, Tamoxifen, Arimidex, Aromasin). Il me semble que la manière dont ils sont prescrits à mes collègues concernées est presque une loterie ! Pendant combien de temps faut-il prendre le médicament ? Est-il préférable de changer de préparation après 2 à 3 ans ? Les réponses à ces questions divergent. Pouvez-vous me renseigner ou existe-t-il une brochure ou un lien qui l’expliquent clairement ? Merci ! Masha.

Réponse du Dr Katharina Buser :
Bonjour, Masha !
Différents médicaments peuvent en effet être prescrits pour le traitement anti-hormonal du cancer du sein. Il est donc compréhensible que vous soyez désorientée. Quand faut-il prendre quel médicament et pendant combien de temps dépend de la maladie elle-même. Il n’y a pas de brochure sur ce thème mais des recommandations. Sur le site Internet ci-après, bien que très technique, vous trouverez les conseils élaborés lors de la Séance de consensus

St. Galler Brustkrebs-Konsensustagung 2009 (en allemand seulement)

Les critères suivants sont importants lors du choix de la thérapie aux anti-œstrogènes :
• L’âge - avant ou après la ménopause
• Caractéristiques de la tumeur, p. ex. dépendance hormonale et agressivité de la tumeur
• Stade de la maladie au moment du traitement
• But du traitement - adjuvant ou palliatif
• Maladies existantes, p. ex. ostéoporose.

Le choix du médicament, la durée du traitement et à quel moment il pourra être changé doivent être décidés individuellement pour chaque cas.
L’utilité d’une prolongation de la thérapie à 7 ou 10 ans est actuellement examinée dans le cadre d’une étude clinique. En principe, une thérapie anti-hormonale de 5 ans est recommandée, avant ou après la ménopause. En-dehors des études, les inhibiteurs d’aromatase (Arimidex, Aromasin) ne sont pas prescrits avant la ménopause.
Ci-après, un petit résumé des médicaments que vous avez nommés :
Avant la ménopause :
Le Nolvadex et le Tamoxifen contiennent la substance active tamoxifène et bloquent les récepteurs d’œstrogènes de la tumeur. S’il n’y a pas eu d’ovariectomie, et selon l’âge de la patiente, on peut également prescrire, en complément du Tamoxifen, un analogue LHRH.

Après la ménopause :
Le Nolvadex et le Tamoxifen peuvent également être prescrits.
L’Arimidex et l’Aromasin sont de nouveaux médicaments. Ce sont des inhibiteurs d’aromatase. Ils préviennent la transformation des hormones au stade préliminaire en œstrogènes. Ils sont utilisés comme thérapie adjuvante lorsque les ovaires ont cessé de produire des œstrogènes.
Les trois premiers médicaments cités, le Megestat, le Farlutal (progestatifs) et le Faslodex (anti-œstrogène) sont utilisés dans le traitement palliatif du cancer du sein métastasé à un stade avancé.



Question de Maria F :
Mon amie souffre probablement d’un cancer du sein. Nous sommes tous inquiets. Pour Thérèse, la principale question qui se pose en ce moment est la suivante : elle doit subir une opération pour un nodule au sein gauche. À quoi ressemblera sa poitrine après l’intervention ? Peut-on combler ce « trou » par un implant mammaire ou devra-t-elle vivre avec deux seins différents ? Elle a 41 ans. Merci de votre réponse ! Maria F.

Réponse du Dr Katharina Buser :
Bonjour, Maria F !
Il est compréhensible que vous soyez inquiète et que Thérèse se pose des questions. Heureusement, le cancer du sein est aujourd’hui une maladie qui se soigne bien. La chirurgie a en outre progressé au cours des 20 dernières années. La chirurgie mammaire offre deux options.
Chirurgie conservatrice :
Le chirurgien élimine la tumeur avec la marge de sécurité requise. Dans la mesure du possible, il modèle ensuite les tissus mammaires restants. Etant donné que la plupart des femmes atteintes d’un cancer du sein se soumettent aujourd’hui à la chirurgie conservatrice, une prothèse adaptée (partielle ou de compensation) est également judicieuse après cette opération partielle. Tout est mis en œuvre pour respecter le volume de la poitrine. Pour en savoir plus: Brochure:
Une prothèse de sein - Comment la choisir ? p. 10

Ablation du sein :
Le chirurgien-plasticien enlève entièrement le sein et propose une reconstruction. La brochure vous en apprendra plus sur les différentes possibilités de reconstruction:
Un nouveau sein ?
Lors de l’ablation totale d’un sein, l’autre doit parfois être opéré pour l’adapter. Il est important de savoir que l’assurance-maladie ne prendra peut-être pas en charge les frais d’opération du sein en bonne santé. Il serait judicieux que Thérèse discute avec son médecin traitant et avec le chirurgien-plasticien.


Question de saa :
Un cancer du sein a été diagnostiqué chez ma mère (65 ans) il y a un mois. Une tumeur maligne (env. 2,5 cm) a déjà été enlevée (chirurgie conservatrice) ainsi qu’une vingtaine de ganglions lymphatiques, dont un seul ganglion sentinelle était atteint. Elle n’a pas de métastases. C’était une tumeur agressive de type G3, si je m’exprime correctement. C’est pourquoi on lui a recommandé une chimiothérapie (4 traitements à intervalles de 3 semaines). À votre avis, est-ce nécessaire ? Ma mère souffre beaucoup de cette situation et la chute des cheveux ainsi que les nausées la préoccupent. Merci de votre réponse.

Réponse du Dr Katharina Buser :
Je comprends bien les préoccupations de votre mère et ses craintes en ce qui concerne les effets secondaires. Compte tenu de vos informations, je considère également qu’il est important qu’elle se soumette à une chimiothérapie. En particulier en raison de deux critères que vous avez cités : le ganglion sentinelle était infesté par des cellules cancéreuses et un modèle de croissance très agressif a été constaté dans les tissus tumoraux retirés. Une chimiothérapie, qui agit sur le tout l’organisme, réduit les risques de rechute. Les données relatives à la dépendance hormonale de la tumeur et à l’expression de Her2, que vous n’avez pas mentionnées, sont également importantes pour le choix de la thérapie.
Votre mère recevra des médicaments contre les nausées et les vomissements ; aujourd’hui, d’autres effets secondaires de la chimiothérapie peuvent également être soulagés. Si les médicaments ne suffisent pas, il est important d’en informer le médecin traitant. La chute des cheveux sera probablement inévitable. Votre mère trouvera beaucoup de suggestions dans la brochure
Soigner son apparence durant et après la thérapie ou auprès de la ligue cantonale contre le cancer ou encore de la Ligne InfoCancer


Question de Tini :
Bonjour ! J’ai subi en juin 2009 une intervention chirurgicale conservatrice au sein droit, suivie de 33 séances de radiothérapie. Les ganglions lymphatiques n’étaient heureusement pas atteints. Etant donné que mes cellules cancéreuses réagissent aux hormones féminines, je dois prendre un comprimé de Nolvadex par jour et on m’administre une injection de Zoladex par mois. J’ai en outre – surtout la nuit - des bouffées de chaleur - et je ne peux dormir qu’environ deux heures de suite, après quoi je me rafraîchis et me rendors. Mon médecin m’a donné des comprimés pour me détendre, mais les bouffées de chaleur persistent. Existe-t-il un produit spécial - qui ne contient pas d’hormones féminines - pour mieux dormir ? Je vous remercie sincèrement de votre réponse.

Réponse du Dr Katharina Buser :
Bonjour, Tini !
Etant donné que votre cancer du sein était hormono-dépendant, on vous a prescrit un traitement anti-hormonal après la radiothérapie. Il s’ensuit une carence en œstrogènes qui est la cause des bouffées de chaleur qui vous perturbent la nuit. Les conseils suivants pourront peut-être vous soulager :

Faites beaucoup d’exercice en plein air, évitez le café, l’alcool et les plats très épicés ; dans la mesure du possible, portez des vêtements légers, également la nuit.

Le training autogène, diverses autres techniques de détente ou l’acupuncture peuvent aussi soulager. Demandez à votre assureur si les frais d’acupuncture sont couverts.

Dans de nombreux cas, les remèdes à base de plantes comme par exemple les infusions de sauge et d’herbe aux punaises, les graines de lin, etc., soulagent également. Certaines plantes contiennent cependant des phyto-œstrogènes. Etant donné que les effets de ceux-ci ne sont pas encore connus, on recommande aux patientes atteintes d’un cancer du sein d’être prudentes.

Des antidépresseurs, des antiépileptiques ou des hypotenseurs peuvent également être prescrits aux femmes qui souffrent de grandes bouffées de chaleur. Les antidépresseurs jouent un rôle dans la régulation de la température corporelle et peuvent donc influencer les bouffées de chaleur.
De même les hypotenseurs, par le système nerveux central. Ce traitement est surtout administré en cas d’hypertension artérielle.

L’efficacité des antiépileptiques contre les bouffées de chaleur a également été prouvée.
Tous ces traitements peuvent cependant aussi avoir des effets secondaires importants, p. ex. renforcer d’autres troubles de la ménopause ou influencer, voire diminuer l’efficacité du tamoxifène (Nolvadex). Ces médicaments doivent être pris avec précaution.

Les bouffées de chaleur nocturnes qui troublent le sommeil pendant un certain temps ont des répercussions importantes sur la qualité de vie. Etant donné que les comprimés que votre médecin vous a prescrits pour vous détendre ne vous ont pas soulagée, il est important de lui parler encore une fois de vos troubles pour trouver une solution efficace.



Question de Lily:
Bonjour! Ma belle-mère a eu un cancer du sein l’an dernier. Elle a subi une opération et une radiothérapie, mais pas de chimiothérapie. Les médecins ont déclaré que toute la tumeur avait pu être enlevée et qu’elle n’avait pas formé de métastases car elle avait été détectée très tôt. Depuis le début du mois d’octobre, ma belle-mère souffre de violents maux de dos. L’orthopédiste lui a dit qu’elle a une fêlure au niveau de la 4e vertèbre qui pourrait être due à des métastases de son cancer du sein. Ma belle-mère doit maintenant passer une IRM et une radiographie osseuse. Elle est très inquiète à présent et elle est sous le choc, car on lui avait dit que la tumeur avait pu être complètement extirpée et que les ganglions axillaires prélevés n’étaient pas cancéreux. D’où ma question: est-il vraiment possible qu’elle ait à présent des métastases sur une vertèbre? Merci de votre réponse.

Réponse du Dr Katharina Buser :
Il est compréhensible que vous vous fassiez du souci et que votre belle-mère soit très inquiète. L’attente du diagnostic est toujours un passage difficile, mais comme vous l’écrivez vous-même, on procède actuellement à différents examens pour éclaircir l’origine du problème. Pour le moment, il n’est donc pas possible de confirmer ou d’exclure que des métastases soient la cause des maux de dos et de la fêlure au niveau de la vertèbre. Seuls les résultats des examens diront si ces troubles sont dus à des métastases ou à une autre affection.


Frage von almi:
Bonjour! J’ai un cancer du sein avec des métastases osseuses, notamment dans la moelle osseuse. Mon oncologue estime qu’on peut vivre encore longtemps avec ce type de problème. Comme les métastases sont hormono-dépendantes, je prends de l’Arimidex et, tous les trois mois, du Tretantone. A présent, je suis inquiète lorsque le marqueur tumoral remonte. La dernière fois, alors qu’il était à 7, nous avons fait une pause de douze mois, et il est remonté à 74; trois ganglions lymphatiques étaient également touchés de l’autre côté et ils ont été opérés. A l’époque, je prenais du tamoxifène. La première fois, la tumeur n’était décelable qu’à la mammographie; on ne la voyait même pas lors de l’opération. On a toujours pensé que je devais avoir des douleurs à cause des métastases osseuses. Celles-ci ne concernaient toutefois que l’épaule, et elles ont disparu après la première radiothérapie. J’ai eu six fois du taxol, et le marqueur tumoral est retombé de 74 à 29. Puis nous avons fait une pause.

Question: est-ce que je devrai continuer une chimiothérapie toute ma vie? Est-il exact que les métastases osseuses peuvent fort bien se soigner avec une perfusion de bisphosphonates toutes les trois semaines ou faut-il essayer uniquement avec de l’Arimidex? En dépit de tous ces problèmes, je continue à faire de l’équitation. Je fais pleinement confiance à mon oncologue…

Réponse du Dr Katharina Buser :
Bonjour almi !
Malheureusement, une partie du texte manquait dans votre question. J’espère tout de même pouvoir vous donner une réponse satisfaisante.
A votre âge et en présence d’une récidive comme celle que vous décrivez, on conseillerait en Suisse une ablation chirurgicale des ovaires combinée à un inhibiteur de l’aromatase, en partant du principe que vous n’envisagez pas de grossesse compte tenu de votre âge et de la situation.
En cas de métastases osseuses, les bisphosphonates font clairement partie du traitement. Ils contribuent à stabiliser les os et empêchent ou ralentissent la formation d’autres métastases.
Discutez avec votre médecin pour voir quelle thérapie est la plus indiquée dans votre cas.
Je vous adresse mes meilleurs vœux et vous souhaite beaucoup de plaisir à cheval!

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