2015 - Cancer du sein

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2015 - Cancer du sein

Messagepar admin » mer. 30 sept. 2015 10:04

Prof. Dr méd. Monica Castiglione, oncologue et spécialiste du cancer du sein, répond à vos questions:

Ces réponses correspondent à une prise de position générale. Elles ne remplacent pas les conseils personnalisés d’un médecin spécialiste. Les noms de médecins, établissements de traitement et produits ne sont pas cités dans un but publicitaire ni de recommandation. Ils se bornent à indiquer des sources d’information.
Quelques questions et réponses ont été traduites dans une autre langue nationale. Si vous avez des questions complémentaires, veuillez vous adresser aux conseillères spécialisées de la Ligne InfoCancer, au numéro gratuit 0800 11 88 11, ou par e-mail à helpline@krebsliga.ch.



Question d’Alice M. C.:
Bonjour,
J'ai une tante et sa fille, côté paternel, qui sont toutes deux décédées du cancer du sein; ainsi ma question est la suivante: Est-ce que la probabilité d'avoir le cancer est plus grande pour ma personne?

Réponse de Prof. Dr méd. M. Castiglione:
Bonjour,
Vous vous faite du souci par rapport à votre risque de cancer, car votre tante et sa fille sont toute deux décédées d’un cancer du sein.
Pour en savoir plus sur un éventuel risque de cancer familial, parlez-en à votre médecin de famille ou à un spécialiste d’un centre de conseil génétique. Par exemple auprès de la
Société Suisse de Génétique médicale ou auprès du Groupe Suisse de Recherche Clinique sur le Cancer
Dans la brochure intitulée « Prédispositions héréditaires au cancer » vous trouverez moult informations à ce sujet.


Question de rt:
Bonjour,
Je dois me soumettre chaque année depuis mes 30 ans à un IRM car il y a eu des cancers du sein dans ma famille. En ce moment j'allaite encore deux fois par jour mon bébé de 8 mois. Pensez-vous que je devrais arrêter l'allaitement pour faire un nouvel IRM? Le dernier remonte à plus de deux ans car j'ai remarqué que j'étais enceinte quand j'aurais dû y retourner. à votre avis faut-il faire un test génétique ou essayer d'avoir encore un enfant avant? Et comment se protéger du cancer de l'ovaire? Si vous pouviez me donner un avis supplémentaire, je vous serais très reconnaissante. Et j'en profite pour vous remercier pour votre engagement.

Réponse de Prof. Dr méd. M. Castiglione:
Bonjour,
Vous vous posez des questions par rapport à un IRM lors d’allaitement, d’un test génétique ou d’un enfant et de la protection d’un cancer ovarien.
Le problème de l’IRM en cas d’allaitement est le passage du produit de contraste, utilisé pour l’examen, dans le lait maternel. Actuellement, il existe des produits de contraste qui ne nécessitent un arrêt de l’allaitement que de quelques heures. Renseignez-vous auprès du centre où vous avez eu vos précédentes IRM ou auprès de votre médecin.
Votre risque plus élevé de cancer du sein est connu. J’en déduis que votre question d’un test génétique concerne le risque potentiel de transmission de gènes « à risque » à votre futur enfant et si vous êtes porteuse du gène BRCA1 ou 2, à noter que le risque du cancer ovarien va souvent de paire avec le cancer du sein si vous en êtes porteuse.
Contactez la
Société Suisse de Génétique médicale ou le Groupe Suisse de Recherche Clinique sur le Cancer , ils pourront vous conseiller et vous renseigner.


Question de Pri:
Bonjour
J’ai 33 ans et je souffre d un carcinome mammaire découvert à la fin de l allaitement. J ai subi une tumorectomie, 6 cures de chimio que je viens de terminer. J ai de l herceptine à poursuivre, les rayons et l hormono-thérapie. Les ganglions étaient atteints, plus de 20, mais ouf pas de métastases. Je garde le moral et j ai 2 enfants en bas âge... quel peut etre le pronostic ? Risque de récidive étant donné les ganglions atteints ? Et est ce qu il ne serait pas souhaitable de faire une mastectomie ? Merci de votre réponse

Réponse de Prof. Dr méd. M. Castiglione:
Bonjour,
Vous vous demandez quel est votre pronostic ainsi que votre risque de récidive en fonction des ganglions atteints et si une mastectomie ne serait pas judicieuse.

Votre questionnement est tellement légitime et compréhensible! La plupart des personnes confrontées à un cancer veulent savoir à quoi s’attendre.

Le pronostic dépend de nombreux facteurs. L’équipe médicale, composée de médecins de différents horizons, connaît au mieux vos antécédents médicaux, votre type de cancer, le stade et les caractéristiques de votre atteinte ainsi que les traitements choisis et votre réaction au traitement. Elle peut examiner toutes ces données de concert avec les statistiques de survie pour en arriver à un pronostic.
En général, la survie est la proportion d'un groupe de personnes atteintes de cancer qui sont encore en vie après une période déterminée (1, 3, 5 ou 10 ans par exemple) une fois le diagnostic posé.
Les statistiques de survie sont de nature très générale et bien qu'elles soient utiles pour établir un pronostic elles doivent être interprétées avec beaucoup de prudence car elles :
• sont des estimations de nature très générale
• peuvent varier considérablement selon le stade de la maladie
• se basent sur de grands nombres de personnes atteintes de cancer et ne permettent pas de prévoir exactement ce qui arrivera à une personne en particulier
• se basent sur des données qui peuvent dater de plusieurs années, donc qui ne reflètent pas nécessairement l’influence des progrès récents en matière de traitement
• ne tiennent pas nécessairement compte de la présence d’autres maladies, des réactions individuelles à des traitements ou des personnes qui meurent d'une cause autre que le cancer
Donc seule votre équipe médicale qui connaît bien tous ces éléments peut examiner toutes ces données de concert avec les statistiques de survie pour en arriver à un pronostic. Grâce à l’étude de toutes les composantes de votre cas, elle sera à même d’évaluer votre risque de récidive et de vous recommander ou pas une mastectomie.
Mais gardez à l’esprit qu’un pronostic de survie, avec ou sans atteinte de la santé, est une question à laquelle il est quasi impossible de répondre avec certitude pour un cas particulier.



Question de Lyn:
Ma mère à été atteinte d'un cancer du sein en 2008, puis il y a deux ans ils ont diagnostiqués des métastases au niveau des clavicules. Il y a un mois il à été découvert que celles-ci ont grandies malgré les médicaments qui avaient pour but d'éviter que les métastases grandissent. Depuis, elle prend un médicament en plus, qui la rendent fatiguée et très nerveuse. J'ai 20 ans et ma sœur en à 17 et pour nous qui vivons sous son toit tous les jours cela est très pesant car nous ne savons pas vraiment comment faire face à se changement d'humeur. Quelle est la meilleure façon de se comporter avec elle? Et comment aborder cette problématique avec elle?

Réponse de Prof. Dr méd. M. Castiglione:
Bonjour,
La situation que vous vivez est très difficile pour vous toutes.
Vous-même et votre sœur ne savez plus comment vous comporter avec votre maman. En plus du tourment que son état de santé vous occasionne, vous devez jongler avec ses sautes d’humeur.
Face au cancer, chacun réagit différemment. Tout dépend de la personnalité, du vécu, de l'état d'esprit, de la situation de vie et de l’évolution de la maladie.
Avoir un cancer et recevoir des traitements n'est pas seulement un défi pour le corps. C'est aussi une épreuve psychologique et émotionnelle. Des sentiments puissants surgissent : peur, colère, tristesse, espoir, désespoir, déception… Des questions, qui ne nous avaient peut-être jamais effleurées auparavant, se posent. Sur la vie en général, la mort, l'amour… Ces émotions et ces questions préoccupent certainement votre mère. Elles sont tout à fait normales.
Le cancer engendre également un stress émotionnel chez les proches. Qu’on le veuille ou non, l’entourage va aussi «porter» la maladie.
Dans cette situation, une bonne communication est fondamentale. Exprimer ses sentiments, quels qu'ils soient, est une première étape indispensable pour affronter et gérer au mieux les difficultés que vous êtes en train de vivre.
Mais souvent, dans ces moments, les émotions sont tellement fortes qu’il est difficile de communiquer « de façon adéquate ». Il est alors judicieux, pour tout le monde, de se faire aider par un professionnel de la santé. Ils ont été formés à la prise en charge des répercussions que la maladie engendre. Ils savent ce que vous traversez. N’hésitez pas à faire appel à eux. La
Ligue cantonal ou celle la plus proche de votre domicile est à même de vous proposer des spécialistes.
La Ligne InfoCancer de la Ligue Suisse contre le cancer vous offre toute une palette de soutien que vous trouverez
ici .


Question de Buchi54:
Atteinte d’un cancer du sein (opération en 1999, puis chimiothérapie et rayons, tamoxifène pendant cinq ans), j’ai des métastases osseuses dans tout le corps depuis août 2012 ; cela m’a déjà valu trois fractures des branches pubiennes sans faire de chute. Depuis, j’ai reçu plus de 30 perfusions de Zometa et différents médicaments sous forme de comprimés : Tamec, Letrozol et, maintenant Aromasin, en association avec Infinitor. Quelle est mon espérance de vie ? Comme les choses évoluent-elles généralement avec le cancer ? Ces deux dernières années, j’ai bénéficié d‘une très bonne qualité de vie, mais le marqueur tumoral est en augmentation, d’où le passage à Infinitor, que je supporte mal à ce jour.

Réponse de Prof. Dr méd. M. Castiglione:
Bonjour Madame Buchi54,
Je suis heureuse que vous ayez bénéficié d’une très bonne qualité de vie ces dernières années malgré votre cancer du sein, les métastases osseuses et les fractures des branches pubiennes.
Le fait que le marqueur tumoral soit en hausse pourrait indiquer que la maladie est en train de progresser. C’est pour cela qu’on vous a prescrit Aromasin en association avec Afinitor (vous vouliez sans doute parler de ce médicament dans votre question). Vous vous inquiétez de savoir comment la maladie va continuer à évoluer et vous voulez connaître votre espérance de vie. Cette question est plus que compréhensible, mais il est extrêmement difficile d’y répondre, voire impossible.
En effet, prédire la façon dont un cancer du sein va évoluer dépend de différents facteurs, comme l’agressivité de la tumeur, la réponse au traitement, mais aussi l’état général de la patiente et l’existence d’autres maladies. Par ailleurs, une donnée statistique ne vous avancerait probablement pas beaucoup, car elle représente seulement une valeur générale qui ne saurait s’appliquer à une patiente en particulier.
Discutez avec votre oncologue des effets indésirables dont vous souffrez avec Afinitor ; vous pourrez chercher ensemble comment améliorer votre qualité de vie de manière à pouvoir continuer de profiter de l’existence.



Question d’Eichbüel:
Suis-je prise en charge correctement au Centre du sein de l’Hôpital universitaire de Zurich ?
J’ai reçu les résultats des examens histologiques le 2.10 et j’attends ceux d’une tomographie par émission de positions, ainsi qu’un rendez-vous pour un entretien avec le médecin. Cette attente me porte sur les nerfs ; les choses traînent-elles partout autant ? J’ai un carcinome canalaire invasif G2 triple négatif. Merci de votre réponse !

Réponse de Prof. Dr méd. M. Castiglione:
Bonjour Eichbüel,
Vous avez appris récemment que vous souffrez d’un cancer du sein. Ce diagnostic entraîne des bouleversements radicaux et peut susciter de la peur et de l’incertitude. La plupart des personnes concernées partagent votre réaction et souhaitent pouvoir faire au plus vite quelque chose pour se rétablir. Dans ces conditions, il est pesant de devoir attendre les rendez-vous, les examens et les entretiens. Si cette attente est difficile à supporter, elle n’est cependant ni dangereuse ni préjudiciable sur le plan médical, je peux vous rassurer sur ce point.
Oui, le Centre du sein de l’Université de Zurich est un établissement compétent et digne de confiance. Si, dans l’intervalle, vous n’avez toujours pas été convoquée pour un entretien, appelez le centre et demandez à voir rapidement le médecin responsable.



Nouvelle demande d’Eichbüel:
Merci beaucoup, votre réponse m’a fait du bien et j’ai obtenu un rendez-vous entretemps!
J’aurais encore une question:
d’un point de vue médical, combien de temps pourrais-je attendre avant de me faire opérer ? Je me sens encore en forme.
Merci d’avance pour votre réponse.

Réponse de Prof. Dr méd. M. Castiglione:
Bonjour,
Je suis heureuse que ma réponse vous ait aidé.
Pour la plupart des femmes, l’opération pour enlever la tumeur représente l’étape la plus importante de la thérapie.
Comme vous vous sentez bien actuellement, je vous conseille de ne pas trop attendre avant l’intervention.
En général, le séjour à l’hôpital dure de quatre à cinq jours, et les femmes se remettent très bien de l’opération.



Question de Jeannine:
Bonjour Professeur Castiglione,
Pour mon travail de bachelor, j’effectue une revue systématique sur le cancer du sein. Pourriez-vous me dire quelles sont les preuves actuelles de l’utilité de la thérapie par le mouvement pour des femmes ayant le cancer du sein ? Quels sont les sujets les plus importants à traiter dans une revue systématique ?
Je vous remercie de votre réponse.
Cordiales salutations,
J. W., physiothérapeute en formation

Réponse de Prof. Dr méd. M. Castiglione:
Je vous remercie de votre question.
Concernant les preuves de l’utilité d’une activité physique en cas de cancer du sein : le sport peut influencer le cours de la maladie de manière favorable. Trente minutes de walking quotidien permettent déjà de constater une amélioration du pronostic et une diminution de la fatigue liée au traitement. Elles contribuent au contrôle du poids et agissent sur l’humeur de façon positive. De plus, le mouvement prévient l’ostéoporose, l’un des effets secondaires négatifs d’une thérapie hormonale à base d’inhibiteurs de l'aromatase. L’effet bénéfique intervient également si la patiente ne commence un entraînement régulier qu’après le diagnostic. Il n'est donc jamais trop tard. Et même une personne très peu sportive viendra à bout d’une demi-heure de walking, de yoga ou d’aquagym. Il est aussi possible de changer de petites habitudes et de bouger plus : monter les escaliers à pied au lieu de prendre l'ascenseur, aller à la poste à vélo plutôt qu’en voiture, par exemple.
Il n’est pas clair si vous effectuez une revue sur le cancer du sein et la thérapie par le mouvement, ou si vous recherchez d’autres propositions de sujets. Si cela devait être le cas, et d’après mon expérience, les patientes atteintes d’un cancer du sein posent souvent les questions suivantes, auxquelles une physiothérapeute professionnelle devrait pouvoir répondre :
- est-il vrai que lors d’un traitement corporel, des cellules malignes peuvent être transportées dans d’autres organes ?
- la crainte que l’activité physique favorise l'apparition d’un lymphœdème après la résection ganglionnaire liée à un cancer du sein est-elle justifiée?
Peut-être déciderez-vous d’aborder l’une de ces questions.



Question de Maugli:
Il y a dix ans, j’ai eu un CCIS de grade III avec présence de cellules Her2/neu. J’ai été traitée par chirurgie conservatrice et par radiothérapie. En juillet de cette année, j’ai senti un ganglion lymphatique sous le bras. Une biopsie a confirmé qu’il contenait des cellules Her2/neu. Après IRM et ultrasons, les médecins n’ont pas trouvé de cancer dans ma poitrine !
Le PETscan n’a pas montré de métastases. Je suis traitée toutes les trois semaines par docétaxel avec de l’Herceptin et du Perjeta pendant quatre cycles puis par Epirubicin avec du cyclophosphamide. Suivra ensuite l'ablation du sein et une radiothérapie du creux axillaire. Ma question est la suivante : quel serait le traitement en Suisse et comment voyez-vous mes chances ? Avec mes remerciements et mes cordiales salutations
R. K., Luxembourg

Réponse de Prof. Dr méd. M. Castiglione:
Bonjour,
Des cellules Her2/neu ont été découvertes dans un de vos ganglions lymphatiques du creux axillaire. Vous souhaitez savoir si le traitement serait le même en Suisse qu’au Luxembourg.
Dans les deux pays, les maladies oncologiques sont traitées selon des lignes directrices internationales. La thérapie qui vous est prescrite correspond aux lignes directrices internationales pour le traitement du cancer du sein.
Je comprends bien votre question concernant le pronostic, mais il est difficile d’y répondre. Vous avez cependant de bonnes chances, car seules des métastases se sont développées dans le creux axillaire.



Question de Margarette:
Opérée d’un cancer du sein il y a 20 ans, j‘ai subi l’ablation du sein droit. A l’époque, mon médecin a estimé qu’une radiothérapie n’était pas nécessaire, car les 26 ganglions prélevés ne contenaient pas de cellules cancéreuses. A présent, malheureusement, j’ai une tumeur au poumon et quatre métastases du cancer du sein. Je prends du Femara depuis près d’une année. Le dosage du marqueur tumoral CA15-3 effectué dernièrement a révélé une valeur de 31.7. J’ai aussi consulté un chirurgien du poumon. A son avis, on pourrait procéder à l’ablation de la tumeur et des quatre métastases sans complications. Mon oncologue estime toutefois que, pour le poumon, l’opération serait EXPERIMENTALE, parce qu’il s’agit de métastases du cancer du sein. Qu’en pensez-vous ?

Réponse de Prof. Dr méd. M. Castiglione:
Bonjour Margarette,
J’aimerais tout d’abord vous dire que je suis profondément désolée que votre cancer ait récidivé après 20 ans.
Je n’arrive pas à savoir si votre tumeur au poumon est une métastase comme les quatre autres métastases du cancer du sein. S’il s’agit d’une tumeur indépendante du cancer du sein, une opération pourrait constituer une option thérapeutique le cas échéant. Un spécialiste des maladies pulmonaires serait alors l’interlocuteur à privilégier.
Vous prenez du Femara depuis une année, ce qui est très certainement juste, car un cancer du sein métastatique n’est plus une affection locale, mais une maladie systémique, qui concerne tout l’organisme. On ne procède à l’ablation chirurgicale d’une métastase que dans de très rares cas. Il faut savoir qu’alors, l’intervention n’a pas un effet curatif, mais uniquement local ; elle vise en principe à atténuer les symptômes.
Le marqueur tumoral CA15-3 est essentiellement utilisé pour contrôler la progression de la maladie. La valeur que vous mentionnez est à peine majorée ; en d’autres termes, elle est pratiquement normale. Pour pouvoir l’évaluer correctement, il faut toutefois connaître la façon dont elle a évolué. Par ailleurs, d’autres facteurs indépendants de votre cancer peuvent également influencer l’évolution de ce marqueur tumoral.
Un centre du sein certifié pourra vous conseiller de manière approfondie ; il regroupe en effet différents spécialistes qui discutent les cas ensemble.
Les conseillères de la Ligne InfoCancer pourront vous fournir les adresses de centres de ce type en Suisse.

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