2014 - Médecine complémentaire

admin
Site Admin
Messages : 621
Inscription : ven. 28 avr. 2006 6:19
Localisation : Berne

2014 - Médecine complémentaire

Messagepar admin » mer. 2 avr. 2014 10:01

Ces deux eperts de l’Hôpital universitaire de Zurich répondent à vos questions:
Dr. méd. Matthias Rostock, spécialiste en médecine complémentaire
Dr. méd. Stefan Obrist, spécialiste en médecine palliative


Ces réponses correspondent à une prise de position générale. Elles ne remplacent pas les conseils personnalisés d’un médecin spécialiste. Les noms de médecins, établissements de traitement et produits ne sont pas cités dans un but publicitaire ni de recommandation. Ils se bornent à indiquer des sources d’information.

Quelques questions et réponses ont été traduites dans une autre langue nationale. Si vous avez des questions complémentaires, veuillez vous adresser aux conseillères spécialisées de la Ligne InfoCancer, au numéro gratuit 0800 11 88 11, ou par e-mail à helpline@krebsliga.ch.



Question d’ Ankuri
Quelles méthodes de médecine complémentaire peuvent aider en cas de fatigue ?

Réponse du Dr Rostock :
Bonjour Ankuri,
Merci de votre question! Il n’est pas évident de vous répondre dans un sens général – les troubles liés à la fatigue liée au cancer peuvent avoir une ampleur très différente et également des causes multiples. D’une part, la maladie elle-même peut déclencher des symptômes de fatigue. D’autre part, ces symptômes peuvent aussi être des effets des traitements. Le médecin traitant procédera à un diagnostic différentiel pour déterminer la présence d’autres facteurs qui peuvent générer ou aggraver de tels symptômes, comme une anémie ou une insuffisance de la thyroïde. Un état dépressif dont on ne s’était pas rendu compte auparavant peut créer des symptômes équivalents à ceux de la fatigue liée au cancer et devrait être exclu au préalable.
Voilà donc quelques exemples de causes qu’il faut envisager – et selon lesquelles le traitement sera très différent. En général, on essaiera toujours de motiver le patient à faire plus d’exercice, si possible même à entreprendre une activité sportive, car la plupart des études scientifiques réalisées à ce jour montrent que c’est la méthode qui a les effets les plus positifs sur les symptômes. Un soutien psycho-oncologique peut également être bénéfique. Dans le domaine des médecines complémentaires, des études ont montré les effets positifs de l’acupuncture, d’extraits de principes actifs en phytothérapie comme le ginseng, le guarana d’Amérique du Sud ou le gui.
En raison de la complexité du diagnostic différentiel et des diverses sortes de traitement possibles avec des méthodes complémentaires, il est recommandé de se faire conseiller personnellement par un spécialiste. Voici des adresses d’organismes spécialisés auprès desquels vous pourrez obtenir des informations sur les médecines complémentaires :

Institut de médecine complémentaire, Hôpital de l’Île, Berne ou à l’Institut de médecine complémentaire et intégrative de l’Hôpital universitaire de Zurich

Il est également important de vérifier l’adéquation avec le traitement oncologique en cours pour éviter d’éventuelles interactions médicamenteuses.


Question de Chinchilla
Dans peu de temps, je vais subir une transplantation autologue de cellules souches en raison d’une récidive d’un lymphome médiastinal primaire non hodgkinien. Qu’est-ce que je peux faire de mon côté pour m’aider pendant cette thérapie lourde (par exemple aussi contre les nausées, etc.) ? Comment peut-on influer de façon positive sur la guérison après le traitement ?
Merci

Réponse du Dr Rostock :
Bonjour Chinchilla,
Vous vous demandez ce que vous pouvez entreprendre par vos propres moyens pour vous aider à passer le cap avant et après la transplantation de cellules souches.
Il est important de se préparer au mieux. Une alimentation équilibrée pourra vous y aider. Veillez à vous assurer un apport suffisant de protéines, donc d’éléments énergétiques, ainsi que de vitamines et de sels minéraux, principalement d’origine végétale. Cela vous permettra d’atteindre le meilleur état de santé général possible. Avoir une bonne condition physique peut aussi vous aider à mieux supporter le traitement prévu.

Les médecins traitants vont certainement vous prescrire des médicaments très efficaces contre les nausées. Il peut également être utile de porter, en plus, des bandes d’acupressure que l’on fixe un peu plus haut que les poignets. Elles sont vendues en pharmacie.

Pendant le traitement, mangez plusieurs fois par jour de petites portions. Veillez à manger lentement et à bien mâcher. Des aliments qui ont un goût et une odeur plutôt neutres, pas trop prononcés, comme les biscottes, le pain suédois, le pain toast ou les bâtonnets au sel sont souvent mieux tolérés. Des tisanes de camomille, de fenouil et de menthe calment également les nausées. Essayez de découvrir ce qui vous fait du bien. Des boissons froides, sans gaz, bues par petites gorgées au cours de la journée peuvent aussi vous aider. On ne devrait pas boire de thé au gingembre pendant la phase aiguë. Il pourrait avoir des interactions avec les produits chimiques contre les nausées qui vous seront prescrits pendant cette période. Par la suite, vous pouvez consommer du thé au gingembre si d’éventuelles nausées subsistent.
Pendant la phase aiguë, les médicaments issus de la phytothérapie ne devraient être employés qu’avec retenue, car on ne peut pas exclure des interactions avec les médicaments complexes administrés durant cette période. A la fin du traitement, les médicaments phytothérapiques peuvent à nouveau être utilisés sur une longue durée.
Vous trouverez d’autres informations, adaptées à votre situation et personnalisées selon vos besoins, notamment auprès de l’
Institut de médecine complémentaire et intégrative de l’Hôpital universitaire de Zurich .

Il est aussi important de se rincer régulièrement la bouche pour protéger les muqueuses buccales. Vous recevrez certainement des informations à ce sujet à l’hôpital.

Après une transplantation de cellules souches, il est important de reconstruire lentement et régulièrement un état de bien-être physique. Des activités physiques telles que les promenades, la gymnastique douce ou le vélo contribuent fortement à renforcer la musculature et à accélérer la guérison. Vous trouverez des informations à ce sujet dans la brochure de la Ligue suisse contre le cancer
Activité physique et cancer . Vous pouvez aussi vous adresser à votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer

Des méthodes de relaxation ainsi que des thérapies alliant le corps et l’esprit, comme la méditation, le yoga, le tai chi ou le qi gong peuvent également apporter un soulagement et libérer l’esprit.


Question de Sara:
J’ai un cancer des ovaires à un stade précoce. Il y a six semaines, j’ai subi une ovariectomie et l’ablation de l’utérus (ainsi que des deux ganglions lymphatiques à cet endroit). La doctoresse m’a conseillé une chimiothérapie (six cycles, toutes les trois semaines). Mon généraliste pense cependant qu’il est également possible de le soigner par une thérapie hormonale pour éviter les effets secondaires de la chimiothérapie. Comme la médecine alternative n’a pas bonne presse dans les hôpitaux et qu’elle y est taxée d’inefficace, je ne sais plus quoi décider. Pouvez-vous me donner un conseil ? Quelles sont les thérapies alternatives ? Devrais-je peut-être faire les deux en même temps ? Merci de votre aide.

Réponse du Dr Rostock :
Chère Sara,
Vous avez été opérée d’un cancer des ovaires, heureusement à un stade précoce, mais vous vous trouvez maintenant devant deux options très différentes concernant la suite du traitement pour garantir un pronostic favorable quant à l’évolution de votre maladie.
En raison du peu d’informations dont je dispose concernant votre situation, je ne peux pas vous donner de conseils personnalisés sur la meilleure solution pour la suite. Je pense que vous auriez avantage à demander un second avis dans un des grands centres (un appel à la Ligue contre le cancer vous permettrait de savoir quel est le centre qui serait le plus adéquat près de chez vous).
Il est important de ne pas repousser trop longtemps la décision quant à une chimiothérapie, car le meilleur moment pour la faire pourrait alors être passé. Cette question devrait donc être résolue plus rapidement que celle d’un traitement alternatif. Un traitement complémentaire pourrait certainement être envisagé : je préfère utiliser le terme complémentaire plutôt qu’alternatif parce qu’en général, et comme votre cas l’illustre bien, il s’agit plutôt de médecine complémentaire que d’une alternative à la médecine conventionnelle. Le cas échéant, si un traitement par chimiothérapie devait s’avérer nécessaire, il serait possible qu’un traitement complémentaire vous permette de mieux le supporter. En cas de besoin, vous pouvez vous adresser par exemple à l’
Institut de médecine complémentaire et intégrative de l’Hôpital universitaire de Zurich , auprès duquel vous obtiendrez un conseil personnalisé sur les médecines douces et la médecine complémentaire adaptées à votre situation.


Question de Clae
Mon papa (76 ans) souffre d’un cancer de l’intestin et a une stomie. La maladie a malheureusement atteint le foie. Maintenant, il subit une chimiothérapie qu’il supporte très mal. Il devrait faire 12 fois 1 cycle toutes les deux semaines, mais le traitement a été repoussé plusieurs fois d’une semaine et le dosage a même été réduit. Il supporte mieux le dosage réduit. Par contre, il doit désormais s’injecter un produit pour stimuler la formation de cellules sanguines. Mon papa est fatigué et n’en peut plus. Je pensais qu’on pouvait remplacer les dernières séances de chimio par une thérapie par le gui. Qu’en pensez-vous ? Cela pourrait-il être une option ?

Réponse du Dr Rostock :
Chère Clae,
Votre père suit actuellement un traitement de chimiothérapie pour un cancer des intestins qui a créé des métastases dans le foie. La chimiothérapie s’est beaucoup développée ces dernières années : le traitement est devenu plus efficace et, s’il est bien toléré, il peut exercer dans ce cas de figure une influence favorable sur les chances de survie. Toutefois, il faut bien sûr toujours évaluer soigneusement combien de chimiothérapies on peut donner à un patient, et ce qu’il est prêt à supporter. Le fait que le dosage ait déjà été réduit prouve que l’oncologue qui soigne votre père respecte son ressenti et tient compte de sa difficulté à supporter le traitement. Votre père devrait aborder sa lassitude avec son oncologue – en tant que médecin traitant, il est le mieux à même d’évaluer s’il existe des moyens pour l’aider à supporter le traitement ou si une interruption est possible.
Une thérapie par le gui, si elle est bien supportée, peut effectivement contribuer à une amélioration de l’état de santé – au cas où votre père voudrait en faire une – et cette thérapie reste une option en tant que traitement adjuvant lors d’une chimiothérapie ou à la fin de celle-ci. Beaucoup de médecins de famille la connaissent. Si votre père le souhaite, il devrait en parler avec son médecin.



Question de Yoga
J’ai lu récemment sur Internet que le yoga peut être utile pour chasser la fatigue (après un cancer du sein). Cela vaut-il pour toutes les formes et branches de yoga ? Merci de votre réponse.

Réponse du Dr Rostock :
Bonjour Yoga,
Plus de la moitié des patientes atteintes d’un cancer du sein présentent, au cours de leur traitement antitumoral, des symptômes de fatigue. Ceux-ci peuvent être très marqués et s’étendre sur une période prolongée, ce qui peut être extrêmement difficile à supporter. La fatigue est le symptôme que la plupart des personnes touchées par le cancer considèrent comme le plus pénible, ce qui s’explique notamment par le fait que seuls peu de traitements sont jugés réellement efficaces pour y remédier
Le yoga, de même que les autres formes de thérapie par le mouvement qui font appel à la concentration, peuvent atténuer les troubles liés à la fatigue de manière perceptible, comme différentes études l’ont montré. Les résultats de ces travaux scientifiques suggèrent que, pour obtenir des effets aussi bénéfiques que possible, il faut pratiquer le yoga de manière intense et, si possible, suivie sur une certaine période. Il est essentiel d’exécuter les exercices avec précaution, en respectant son propre corps.

Différentes
ligues cantonales contre le cancer proposent des cours de yoga ou peuvent vous donner des adresses d’organisations qui ont de l’expérience dans les cours de yoga pour les personnes atteintes de cancer. Vous trouverez également quelques offres dans le guide du cancer de la Ligue suisse contre le cancer.


Question d’esann
A la suite d’une opération d’un cancer de l’intestin, je souffre parfois de troubles de la digestion. Sans être graves, ces problèmes – légères nausées et lourdeurs d’estomac – sont désagréables. Un naturopathe m’a conseillé l’artichaut sous forme de capsules ou de teinture mère. Qu’en pensez-vous ? Un Alpenbitter pourrait-il aussi avoir le même effet, ou cela ne servirait-il à rien ? Merci de votre réponse.

Réponse du Dr Obrist :
Bonjour esann
L’artichaut stimule l’appétit et favorise la digestion. Il contient une substance amère, la cynarine, qui active le métabolisme du foie et de la vésicule biliaire.
Vous demandez si un Appenzeller Alpenbitter pourrait avoir le même effet. Un digestif de temps à autre ne fait sûrement pas de mal et stimule lui aussi la digestion. Cet effet n’est toutefois pas dû à l’alcool, mais aux plantes. Différentes substances amères entrent en ligne de compte, de la gentiane à l’absinthe en passant par l’artichaut et la dent-de-lion.
En cas de lourdeurs d’estomac, des huiles essentielles de camomille, de menthe et de mélisse sont souvent utiles.
La camomille a un effet anti-inflammatoire et antispasmodique. La tisane détruisant la plupart des huiles essentielles, on préférera les extraits hydro-alcooliques.
La menthe a des propriétés antispasmodiques et favorise l’activité de la vésicule biliaire et du foie. Elle peut être consommée sous forme de tisane, de teinture mère ou de sirop.
La mélisse a elle aussi des vertus antispasmodiques et favorise la digestion. Elle peut être prise sous forme de tisane.
Les personnes qui aiment le cumin peuvent également essayer d’en mettre dans les mets qui s’y prêtent pour relancer le transit intestinal.
Le gingembre peut être utile contre les nausées ; il est également utilisé pour combattre les troubles digestifs. Pelez un tronçon de gingembre de 2-3 cm et coupez-le en fines rondelle. Ajoutez un litre à un litre et demi d’eau bouillante et buvez cette boisson aromatisée chaude ou froide tout au long de la journée.

N’oubliez bien sûr pas non plus les contrôles prévus après une opération d’un cancer de l’intestin !



Question de Brownie
Bonjour,
l’oncologue nous a appris aujourd’hui que seules des mesures palliatives sont encore possibles. Brève anamnèse : carcinome de l’œsophage distal avec radiothérapie et chimiothérapie en 2003, étude du SAKK, œsophagectomie transhiatale avec anastomose œso-gastrique. En 2008, 1re récidive au niveau de l’anastomose cervicale avec infiltration possible de la thyroïde et invasion de la carotide droite, métastases ganglionnaires cervicales de niveau 4, nouvelle radiothérapie et chimiothérapie. Et à présent, en mars 2014, adénocarcinome invasif modérément différencié du lobe inférieur du poumon gauche, pT1b pN1 L1 V1 Pn1 ; R1 (mais plutôt R2) ; G2. Ablation totale du lobe inférieur du poumon gauche. Une radiothérapie n’est que partiellement possible (à des fins palliatives), car la dose totale autorisée a pratiquement déjà été administrée. La chimiothérapie ne suffit pas pour un traitement curatif. Mon compagnon a 46 ans et nous voulons explorer toute les options possibles. Avez-vous des conseils à nous donner ? Existe-t-il des possibilités curatives ? Que pouvons-nous faire et à qui nous adresser ?

Réponse du Dr Obrist :
Bonjour Brownie,
Atteint d’un cancer grave, votre compagnon a subi à deux reprises un traitement couronné de succès. Cette fois-ci, il semblerait que la seule option possible soit palliative. De même qu’il est impossible de promettre une guérison à coup sûr, de même on ne saurait dire avec certitude qu’une guérison est impossible. D’un point de vue scientifique, il n’y a, dans ce domaine, que des probabilités. Tout médecin peut être confronté à des surprises, qu’elles soient bonnes au mauvaises. Statistiquement, les chances de votre compagnon sont faibles, mais on peut tout de même avoir l’espoir que les choses évoluent mieux que prévu.
Outre les mesures palliatives proposées par vos médecins, il existe très certainement des possibilités pour soutenir votre partenaire dans le domaine des médecines complémentaires. Vous avez sûrement lu ou entendu de nombreux conseils. Etant donné que les offres proposées dans ce domaine ne sont pas toujours sérieuses et qu’il est important de coordonner avec soin les différentes thérapies, nous vous recommandons de vous adresser à un médecin expérimenté avant de débuter un traitement complémentaire. Pour toute question sur les médecines complémentaires et intégratives, nous vous renvoyons à notre
institut ou à l’Institut de médecine complémentaire de l’Université de Berne.
Globalement, il est judicieux, dans une telle situation, d’appliquer la maxime anglaise « prepare the worst, hope for the best », c’est-à-dire de se préparer au fait que les choses peuvent prendre un tour négatif sans toutefois perdre l’espoir d’une amélioration.



Question de masagh

En 2010, j’ai été opérée d’un petit nodule au sein. J’ai subi une radiothérapie, mais pas de chimio. Par chance, il n’a pas fallu enlever des ganglions lymphatiques. Depuis, je prends de l'Arimidex, jusque fin 2015. En janvier 2013, une tumeur de la thyroïde a été découverte par hasard, et on m’a enlevé toute la glande. J’ai ensuite effectué une radiothérapie d’une semaine en isolement. A présent, je prends également de l'Euthyrox 125 et je fais des contrôles tous les six mois. Je me demande si les deux médicaments peuvent entraîner encore d’autres effets que l’ostéoporose, que je contrôle en prenant de la vitamine D et en suivant un régime, et s’ils sont à l’origine de la fatigue que je ressens. J’ai 65 ans et j’ai toujours été sportive et très active. Mais à présent, je me fatigue vite. La situation se normalisera-t-elle lorsque je ne prendrai plus d’Arimidex ? Merci.


Réponse des Dr Rostock et Obrist :
Bonjour Masagh

En parlant de la fatigue liée au cancer, vous abordez un thème qui concerne un grand nombre de patients. A cet égard, j’aimerais attirer votre attention sur la publication
Fatigue et cancer

Votre fatigue peut être liée à différents facteurs :

- Vous avez été confrontée en peu de temps à deux cancers, ce qui peut entraîner un stress émotionnel important ;
- Vous avez dû vous soumettre à deux radiothérapies et à deux opérations ;
- Il a fallu enlever votre thyroïde. Malgré le traitement médicamenteux destiné à remplacer les hormones thyroïdiennes, il est possible que vous souffriez d’une légère insuffisance thyroïdienne, ce qui peut se traduire par un sentiment d'épuisement chronique.
- L’Arimidex® (Anastrazole) peut entraîner des effets secondaires tels que fatigue/épuisement, faiblesse et somnolence.

Il serait judicieux que vous consultiez votre médecin de famille, votre oncologue ou votre endocrinologue pour voir s’il faudrait éventuellement adapter le traitement.

Une alimentation équilibrée combat la fatigue. Gardez des habitudes alimentaires saines et modifiez si nécessaire celles qui le sont moins. Vous trouverez de précieux conseils sur le sujet dans la brochure
Une alimentation équilibrée favorise la santé.

L’activité physique contribue à atténuer la fatigue. J’aimerais par conséquent vous encourager à conserver une activité physique d’intensité modérée malgré vos difficultés pour éviter d’entrer dans le cercle vicieux « fatigue – diminution de l’activité physique – aggravation de la fatigue – inactivité ». Pour en savoir plus sur ce thème, je vous recommande la brochure Activité physique et cancer

Une fatigue accrue pourrait également être due à une dépression dont vous ne vous êtes vous-même pas rendu compte. Si vous soupçonnez que cela pourrait être le cas, vous pouvez également consulter votre médecin de famille ou prendre directement contact avec un psycho-oncologue, c’est-à-dire un professionnel spécialisé dans le conseil lors de difficultés psychologiques liées au cancer. La Ligue contre le cancer peut vous donner des adresses si nécessaire.

Revenir à « Médecine complémentaire »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invités