Avez-vous des questions au sujet de la santé ou/et des tumeurs masculines?
Posez-les dès le début du mois de novembre, et ce jusqu’à la mi-décembre 2024, des experts répondent par écrit à vos questions.
Dominik Abt, PD Dr méd., spécialiste en urologie, spécialisé en urologie opératoire, co-médecin-chef en urologie, Centre hospitalier Bienne
Aurelius Omlin, PD Dr méd., médecin oncologue, spécialiste des traitements médicamenteux des tumeurs uro-génitales, Centre oncologique, Clinique Hirslanden Zürich
Richard Cathomas, Prof. Dr méd., spécialiste FMH en oncologie médicale et en médecine interne générale, médecin-chef du service d'oncologie / hématologie, Hôpital cantonal des Grisons
Kay est un patient atteint d'un cancer de la prostate : portrait de Kay dans l'édition d'octobre 2023 du magazine aspect de la Ligue suisse contre le cancer (p.19).
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2024 – Santé et tumeurs masculines
Pourquoi mon PSA a-t-il augmenté ?
Question de F.K.
Bonjour
Lors d'un contrôle récent, le taux de PSA était de 5,36 (auparavant, il était toujours inférieur à 4,0). Le médecin de famille m'a donné son avis. Le 25.11.24, j'ai rendez-vous chez l'urologue pour un entretien. J'ai déjà pu me préparer un peu avec l’aide de la Ligue contre le cancer (Cornelia Orelli, conseillère spécialisée du service InfoCancer).
Mes pensées s'arrêtent toujours sur le mot-clé « leishmaniose ». Il y a de nombreuses années (35 ans ou plus ?), l'un de mes testicules avait fortement grossi. Je me suis rendu à l'hôpital Salem. Le problème a été résolu (c'est à peu près ce qu'a dit le médecin de famille lors d'un contrôle de suivi) et j'ai littéralement « refoulé » cette intervention. Question : peut-il y avoir un lien ?
Réponse de Dr Aurelius Omlin, privat-docent
Il est très peu probable que l'augmentation du taux de PSA actuellement documentée soit liée au traitement d'une hypertrophie testiculaire survenue il y a 35 ans. La demande ne permet pas de savoir clairement s'il s'agissait d'une infection par la leishmaniose il y a 35 ans, mais cela n'aurait pas non plus de lien direct avec la situation actuelle. L'augmentation du taux de PSA de 4 à 5,36 actuellement devrait faire l'objet d'un examen urologique, comme cela est déjà prévu (entretien, palpation de la prostate, échographie, éventuellement calculateur de risque et, en cas de risque élevé de cancer de la prostate, IRM de la prostate).
Bonjour
Lors d'un contrôle récent, le taux de PSA était de 5,36 (auparavant, il était toujours inférieur à 4,0). Le médecin de famille m'a donné son avis. Le 25.11.24, j'ai rendez-vous chez l'urologue pour un entretien. J'ai déjà pu me préparer un peu avec l’aide de la Ligue contre le cancer (Cornelia Orelli, conseillère spécialisée du service InfoCancer).
Mes pensées s'arrêtent toujours sur le mot-clé « leishmaniose ». Il y a de nombreuses années (35 ans ou plus ?), l'un de mes testicules avait fortement grossi. Je me suis rendu à l'hôpital Salem. Le problème a été résolu (c'est à peu près ce qu'a dit le médecin de famille lors d'un contrôle de suivi) et j'ai littéralement « refoulé » cette intervention. Question : peut-il y avoir un lien ?
Réponse de Dr Aurelius Omlin, privat-docent
Il est très peu probable que l'augmentation du taux de PSA actuellement documentée soit liée au traitement d'une hypertrophie testiculaire survenue il y a 35 ans. La demande ne permet pas de savoir clairement s'il s'agissait d'une infection par la leishmaniose il y a 35 ans, mais cela n'aurait pas non plus de lien direct avec la situation actuelle. L'augmentation du taux de PSA de 4 à 5,36 actuellement devrait faire l'objet d'un examen urologique, comme cela est déjà prévu (entretien, palpation de la prostate, échographie, éventuellement calculateur de risque et, en cas de risque élevé de cancer de la prostate, IRM de la prostate).
Quel traitement dans ma situation ?
Question de D.H.
Gleason 3+4=7 ECOG 0.
IRM : pas d’atteinte capsulaire ni de métastases ganglionnaires.
Comme traitement, on m’a suggéré une opération chirurgicale (résection totale) ou une radiothérapie.
Autre possibilité : attendre et surveiller
J’ai de la peine à me décider.
Réponse de PD Dr med. Aurelius Omlin
D’après les informations que vous fournissez sur le diagnostic, vous avez un cancer de la prostate localisé impliquant vraisemblablement un risque moyen (selon le score de Gleason) – le taux de PSA n’est hélas pas disponible.
Dans un tel cas, plusieurs options thérapeutiques peuvent être envisagées, en tenant compte de votre situation personnelle. Chaque option thérapeutique a ses avantages et inconvénients. Discutez-en de manière approfondie avec votre équipe soignante pour vous forger une opinion. Un second avis médical peut aussi s’avérer utile.
On peut envisager une surveillance active lors d’un score de Gleason 3+4 carcinome <10% score de Gleason 4 et moins de 3 biopsies positives avec moins de 50% d’étendue tumorale et PSA <10. Un examen supplémentaire – par exemple le test PROLARIS (test moléculaire d’expression génique) – permettrait de mieux évaluer le risque. Sinon, on peut recommander une prostatectomie radicale avec ou sans résection des ganglions lymphatiques (en fonction du risque d’atteinte par la tumeur des ganglions lymphatiques), ou une radiothérapie de la prostate en combinaison avec une hormonothérapie pendant 4 à 6 mois. Si le profil de risque est favorable, une radiothérapie peut suffire et on renoncerait alors à l’hormonothérapie.
Pour prendre une décision fondée, il importe de tenir compte de l’IRM effectué avant la biopsie, tout comme d’informations complémentaires sur votre état de santé en général (autres maladies, médication régulière ?) ; il est également utile de connaître la taille de la prostate, d’éventuelles difficultés à uriner (souvent dues au volume de la prostate qui croît avec l’âge) et / ou à avoir une érection et des rapports sexuels (baisse de libido ?). Autre information importante : des cas de cancer dans la famille (de la prostate, du sein, de l’ovaire, du pancréas).
Gleason 3+4=7 ECOG 0.
IRM : pas d’atteinte capsulaire ni de métastases ganglionnaires.
Comme traitement, on m’a suggéré une opération chirurgicale (résection totale) ou une radiothérapie.
Autre possibilité : attendre et surveiller
J’ai de la peine à me décider.
Réponse de PD Dr med. Aurelius Omlin
D’après les informations que vous fournissez sur le diagnostic, vous avez un cancer de la prostate localisé impliquant vraisemblablement un risque moyen (selon le score de Gleason) – le taux de PSA n’est hélas pas disponible.
Dans un tel cas, plusieurs options thérapeutiques peuvent être envisagées, en tenant compte de votre situation personnelle. Chaque option thérapeutique a ses avantages et inconvénients. Discutez-en de manière approfondie avec votre équipe soignante pour vous forger une opinion. Un second avis médical peut aussi s’avérer utile.
On peut envisager une surveillance active lors d’un score de Gleason 3+4 carcinome <10% score de Gleason 4 et moins de 3 biopsies positives avec moins de 50% d’étendue tumorale et PSA <10. Un examen supplémentaire – par exemple le test PROLARIS (test moléculaire d’expression génique) – permettrait de mieux évaluer le risque. Sinon, on peut recommander une prostatectomie radicale avec ou sans résection des ganglions lymphatiques (en fonction du risque d’atteinte par la tumeur des ganglions lymphatiques), ou une radiothérapie de la prostate en combinaison avec une hormonothérapie pendant 4 à 6 mois. Si le profil de risque est favorable, une radiothérapie peut suffire et on renoncerait alors à l’hormonothérapie.
Pour prendre une décision fondée, il importe de tenir compte de l’IRM effectué avant la biopsie, tout comme d’informations complémentaires sur votre état de santé en général (autres maladies, médication régulière ?) ; il est également utile de connaître la taille de la prostate, d’éventuelles difficultés à uriner (souvent dues au volume de la prostate qui croît avec l’âge) et / ou à avoir une érection et des rapports sexuels (baisse de libido ?). Autre information importante : des cas de cancer dans la famille (de la prostate, du sein, de l’ovaire, du pancréas).
Prostatectomie radicale : que faire en cas de dysfonctionnements érectiles et de difficultés à uriner ?
Question de Päscu
Prostatectomie radicale en août 2023 avec le robot Da Vinci. Depuis, je n’ai plus d’érection, malgré du Tadalafil 10mg tous les 3 jours. En outre : difficultés à vider complètement la vessie, 100-150ml chaque fois, besoin d’uriner toutes les 40 minutes, sensations de brûlure lors de la miction. Examen neuro-urologique à l’Université Balgrist à Zurich, qui n’a rien détecté de pathologique. 2x IKS par jour matin / soir – à titre d’essai – pour vider l’urine restante. Cela a bien fonctionné pendant un mois, traitement additionnel avec Fesoterodin 4mg 1x par jour pas vraiment concluant – constipation. Pourquoi ces brûlures en urinant et comment avoir à nouveau une érection (60 ans) ? Merci beaucoup, avec mes meilleures salutations.
Réponse de PD Dr med. Dominik Abt
À la suite d’une prostatectomie radicale, même très précautionneuse avec le robot Da Vinci, les dysfonctionnements érectiles sont fréquents en raison de dommages aux bandelettes nerveuses qui permettent l’érection. La régénération de ces nerfs peut prendre plusieurs mois, voire des années, et s’avérer insuffisante pour maintenir une érection. Il est possible de remédier à ce dysfonctionnement de la manière suivante :
1. Traitement pharmacologique
2. Pompe à vide pour traitement érectile
3. Traitement par injection
4. Options à long terme
Les troubles que vous décrivez – vidange incomplète de la vessie, fréquents besoins d’uriner (pollakiurie) et brûlures avant d'uriner – ne permettent pas à eux seuls de conclure avec certitude. Il faudrait pour cela connaître les résultats de l'examen urodynamique (mesure de la pression vésicale, qui a probablement été effectuée à l’hôpital Balgrist). Je me limite donc ci-après à une réponse de portée générale.
Les symptômes que vous décrivez – mictions fréquentes (toutes les 40 minutes), volumes de miction de 100 à 150 ml et brûlures avant d'uriner – indiquent une problématique complexe. Après une prostatectomie radicale, ce type de troubles est lié à différentes causes ; je détaille ci-après et complète par des recommandations pour la suite du diagnostic et du traitement.
Causes possibles de vos troubles
1. Capacité réduite ou hypersensibilité de la vessie
2. Vessie hypercative
3. Irritation ou inflammation des voies urinaires
4. Urine résiduelle
5. Troubles du sphincter ou du col de la vessie
Possibilités de diagnostics additionnels (la plupart d’entre eux ont vraisemblablement déjà été effectués) :
1. Analyses d'urine
2. Mesure de l'urine résiduelle
3. Examen urodynamique
4. Cystoscopie
5. Échographie
Recommandations thérapeutiques générales (mais à adapter selon les résultats de vos examens médicaux)
1. Traitement pharmacologique
2. Cathétérisme intermittent
3. Éducation vésicale
4. Interventions mini-invasives
5. Physiothérapie
J'espère être parvenu à vous aider, malgré mes indications assez générales, et vous souhaite un prompt rétablissement.
Prostatectomie radicale en août 2023 avec le robot Da Vinci. Depuis, je n’ai plus d’érection, malgré du Tadalafil 10mg tous les 3 jours. En outre : difficultés à vider complètement la vessie, 100-150ml chaque fois, besoin d’uriner toutes les 40 minutes, sensations de brûlure lors de la miction. Examen neuro-urologique à l’Université Balgrist à Zurich, qui n’a rien détecté de pathologique. 2x IKS par jour matin / soir – à titre d’essai – pour vider l’urine restante. Cela a bien fonctionné pendant un mois, traitement additionnel avec Fesoterodin 4mg 1x par jour pas vraiment concluant – constipation. Pourquoi ces brûlures en urinant et comment avoir à nouveau une érection (60 ans) ? Merci beaucoup, avec mes meilleures salutations.
Réponse de PD Dr med. Dominik Abt
À la suite d’une prostatectomie radicale, même très précautionneuse avec le robot Da Vinci, les dysfonctionnements érectiles sont fréquents en raison de dommages aux bandelettes nerveuses qui permettent l’érection. La régénération de ces nerfs peut prendre plusieurs mois, voire des années, et s’avérer insuffisante pour maintenir une érection. Il est possible de remédier à ce dysfonctionnement de la manière suivante :
1. Traitement pharmacologique
- Tadalafil : si le dosage actuel (10 mg tous les 3 jours) s’avère insuffisant, prendre par exemple 20 mg.
- Médicaments alternatifs : Sildenafil ou Vardenafil, en cas d’échec du Tadalafil. Pour être franc, si le Tadalafil n’a aucun effet, les chances de succès d’autres médicaments sont très faibles.
2. Pompe à vide pour traitement érectile
- Les pompes mécaniques stimulent la circulation sanguine et préviennent les dommages tissulaires dus au manque d'oxygène – à utiliser avec anneau pénien en caoutchouc. De nombreux patients en sont très satisfaits, en particulier dans des relations stables. On les trouve sur Internet et dans les boutiques érotiques.
3. Traitement par injection
- L'auto-injection de substances vasoactives comme l'Alprostadil dans le corps caverneux pénien constitue une très bonne alternative en cas d'insuccès des inhibiteurs de PDE-5. Une fois surmontées les craintes dues à l'injection, généralement grâce aux conseils d’un urologue, cette thérapie est assez simple et aide la grande majorité des patients – de surcroît, elle est remboursée par la caisse maladie.
4. Options à long terme
- Si les traitements conservateurs n'apportent aucune amélioration, on peut recourir à une solution chirurgicale, par exemple un implant pénien.
Les troubles que vous décrivez – vidange incomplète de la vessie, fréquents besoins d’uriner (pollakiurie) et brûlures avant d'uriner – ne permettent pas à eux seuls de conclure avec certitude. Il faudrait pour cela connaître les résultats de l'examen urodynamique (mesure de la pression vésicale, qui a probablement été effectuée à l’hôpital Balgrist). Je me limite donc ci-après à une réponse de portée générale.
Les symptômes que vous décrivez – mictions fréquentes (toutes les 40 minutes), volumes de miction de 100 à 150 ml et brûlures avant d'uriner – indiquent une problématique complexe. Après une prostatectomie radicale, ce type de troubles est lié à différentes causes ; je détaille ci-après et complète par des recommandations pour la suite du diagnostic et du traitement.
Causes possibles de vos troubles
1. Capacité réduite ou hypersensibilité de la vessie
- La quantité d’urine par miction, 100 à 150 ml, semble indiquer une réduction de la capacité fonctionnelle de la vessie. Cela pourrait être dû à une vessie hyperactive ou à une sensibilité excessive de la vessie.
2. Vessie hypercative
- Ce phénomène se produit souvent après une intervention urologique. Le besoin d’uriner est brusque et irrépressible sans que la vessie soit encore pleine.
3. Irritation ou inflammation des voies urinaires
- Un état cicatriciel de l'anastomose (connexion entre la vessie et l'urètre) ou alors une irritation de la muqueuse peuvent provoquer des brûlures et une pollakiurie (miction fréquente). Une infection subclinique n’est pas exclue – à vérifier.
4. Urine résiduelle
- Certes la quantité d’urine est constante chez vous, mais si du liquide résiduel reste dans la vessie, cela peut entraîner des brûlures et l’envie fréquente d'uriner.
5. Troubles du sphincter ou du col de la vessie
- Après une prostatectomie, il peut exister un dysfonctionnement au niveau du col de la vessie ou du sphincter externe qui perturbe le processus de vidange de la vessie et peut provoquer les symptômes que vous décrivez.
Possibilités de diagnostics additionnels (la plupart d’entre eux ont vraisemblablement déjà été effectués) :
1. Analyses d'urine
- Contrôle du statut urinaire (y compris de type « culture d’urine ») pour exclure une infection ou une inflammation.
2. Mesure de l'urine résiduelle
- Échographie de l'urine résiduelle après la miction afin de s'assurer que la vidange est complète. Si nécessaire, cathétérisme.
3. Examen urodynamique
- Il s’agit d'examens médicaux visant à évaluer le fonctionnement du système urinaire, en particulier la manière dont la vessie, l'urètre et les muscles pelviens travaillent ensemble pour stocker et libérer l'urine.
4. Cystoscopie
- La cystoscopie permet d'observer l'intérieur de la vessie et de l'urètre afin de mettre en évidence d’éventuelles irritations de la muqueuse, un état cicatriciel ou des problèmes mécaniques au niveau de l'anastomose.
5. Échographie
- Une échographie des voies urinaires permet d’examiner la paroi musculaire de la vessie et de repérer les irritations chroniques et distensions vésicales.
Recommandations thérapeutiques générales (mais à adapter selon les résultats de vos examens médicaux)
1. Traitement pharmacologique
- Anticholinergiques : les alternatives à la Fésotérodine, par exemple Solifénacine ou Oxybutynine, aident à réguler la vessie. En cas de problème de constipation, adapter le dosage ou changer de substance.
- Bêtamimétiques (Mirabegron) : ce médicament agit sur d'autres récepteurs que les anticholinergiques. Il donne de bons résultats en cas de vessie hyperactive et présente un risque moindre d'effets secondaires (constipation).
- Alpha-bloquants : ils relâchent les fibres musculaires au niveau du col vésical et de la prostate et contribuent (tel le médicaments Tamsulosine) à améliorer la vidange de la vessie. S’appliquent aussi en cas de troubles obstructifs.
2. Cathétérisme intermittent
- Il s’agit de la vidange de la vessie à intervalles répétés avec un cathéter à usage unique. Cette technique consiste à évacuer vous-même l’urine de votre vessie en introduisant une sonde urinaire par l’urètre.
3. Éducation vésicale
- Il s’agit d’éduquer la vessie à contenir de plus grandes quantités d’urine et d’allonger progressivement les intervalles de temps entre deux passages aux toilettes.
4. Interventions mini-invasives
- En présence d’un état cicatriciel ou d’un rétrécissement de l’urètre, il est possible de recourir à des interventions chirurgicales peu invasives (par exemple dilatation urétrale, urétrotomie – sectionner la partie rétrécie de l’urètre).
5. Physiothérapie
- La rééducation du plancher pelvien peut être un soutien pour améliorer le contrôle de la vessie et la fonction du sphincter.
J'espère être parvenu à vous aider, malgré mes indications assez générales, et vous souhaite un prompt rétablissement.
Fluctuations importantes du taux de PSA : causes et recommandations
Question de H.P.
J'ai une question concernant le résultat de mon test PSA d'il y a trois jours. À ma grande surprise, j'ai une valeur de 1,520 µg/mL ou 1,52 ng/mL, ce qui est très positif.
Lors de mon test PSA d’avril 2024, j'avais un résultat de 3,06 ng/mL ; et en avril 2023, c’était 2,60 ng/mL – les deux derniers prélèvements sanguins ont été analysés par un autre laboratoire.
Pour votre information, je ne prends aucun médicament et ne suis pas en traitement. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi la valeur la plus récente est si différente des précédentes ? De telles variations sont-elles plausibles ?
Que me conseillez-vous ?
Réponse de PD Dr med. Aurelius Omlin
Les valeurs de l'antigène prostatique spécifique (PSA) peuvent fluctuer pour diverses raisons. Il est important de noter que selon le laboratoire, différents tests avec des plages de référence variées sont utilisés. Pour les déterminations régulières du PSA et une comparaison directe, il est préférable de toujours faire mesurer le taux de PSA dans le même laboratoire.
D'autres raisons peuvent aussi expliquer les variations de PSA
1. Prostatite : il s’agit d’une inflammation de la prostate – aiguë ou chronique – qui peut entraîner une augmentation du taux de PSA.
2. Hyperplasie bénigne de la prostate : il s’agit d’une augmentation de la taille de la prostate fréquente chez les hommes âgés, qui peut également influencer le taux de PSA.
3. Cancer de la prostate : en cas de suspicion ou de cancer de la prostate avéré, le taux de PSA s’élève ou fluctue. En règle générale, on observe des valeurs en hausse continue.
4. Interventions chirurgicales antérieures : les opérations ou interventions médicales sur la prostate, telle la biopsie, peuvent augmenter le taux de PSA à court terme.
5. Éjaculation : une éjaculation peut augmenter le taux de PSA pendant quelques jours – soit une fluctuation à court terme.
6. Influences hormonales : les changements hormonaux peuvent également avoir un impact sur le taux de PSA.
Votre taux de PSA d’avril 2024 (3,06) était trop élevé pour un homme de 50 ans, puis il a diminué de moitié environ. Dans ce contexte, je vous recommanderais de consulter un spécialiste afin de tenir compte d'autres facteurs (antécédents familiaux de cancer, taille de la prostate à l'échographie, palpation de la prostate) et de procéder éventuellement à un calcul du risque. On peut alors évaluer la pertinence d’une IRM et planifier la prochaine échéance du test PSA.
J'ai une question concernant le résultat de mon test PSA d'il y a trois jours. À ma grande surprise, j'ai une valeur de 1,520 µg/mL ou 1,52 ng/mL, ce qui est très positif.
Lors de mon test PSA d’avril 2024, j'avais un résultat de 3,06 ng/mL ; et en avril 2023, c’était 2,60 ng/mL – les deux derniers prélèvements sanguins ont été analysés par un autre laboratoire.
Pour votre information, je ne prends aucun médicament et ne suis pas en traitement. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi la valeur la plus récente est si différente des précédentes ? De telles variations sont-elles plausibles ?
Que me conseillez-vous ?
Réponse de PD Dr med. Aurelius Omlin
Les valeurs de l'antigène prostatique spécifique (PSA) peuvent fluctuer pour diverses raisons. Il est important de noter que selon le laboratoire, différents tests avec des plages de référence variées sont utilisés. Pour les déterminations régulières du PSA et une comparaison directe, il est préférable de toujours faire mesurer le taux de PSA dans le même laboratoire.
D'autres raisons peuvent aussi expliquer les variations de PSA
1. Prostatite : il s’agit d’une inflammation de la prostate – aiguë ou chronique – qui peut entraîner une augmentation du taux de PSA.
2. Hyperplasie bénigne de la prostate : il s’agit d’une augmentation de la taille de la prostate fréquente chez les hommes âgés, qui peut également influencer le taux de PSA.
3. Cancer de la prostate : en cas de suspicion ou de cancer de la prostate avéré, le taux de PSA s’élève ou fluctue. En règle générale, on observe des valeurs en hausse continue.
4. Interventions chirurgicales antérieures : les opérations ou interventions médicales sur la prostate, telle la biopsie, peuvent augmenter le taux de PSA à court terme.
5. Éjaculation : une éjaculation peut augmenter le taux de PSA pendant quelques jours – soit une fluctuation à court terme.
6. Influences hormonales : les changements hormonaux peuvent également avoir un impact sur le taux de PSA.
Votre taux de PSA d’avril 2024 (3,06) était trop élevé pour un homme de 50 ans, puis il a diminué de moitié environ. Dans ce contexte, je vous recommanderais de consulter un spécialiste afin de tenir compte d'autres facteurs (antécédents familiaux de cancer, taille de la prostate à l'échographie, palpation de la prostate) et de procéder éventuellement à un calcul du risque. On peut alors évaluer la pertinence d’une IRM et planifier la prochaine échéance du test PSA.
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