Questions de personnes intéressées - réponses d’expertes et experts :
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Meilleures salutations
Les modératrices
2018 – Comment puis-je rester en bonne santé ?
Autoexamen du sein
Question de Tania
Bonjour,
Aujourd’hui, j’ai découvert au toucher une sorte de boule dans mon sein gauche. En palpant, l’excroissance se déplace sous les doigts. Je dois avouer que j’ai maintenant un peu peur. J’ai récemment rencontré des problèmes circulatoires, alors que je n’en ai pas habituellement. Dans notre famille, il existe des cas de cancers des deux côtés, mais pas de cancer du sein. Meilleures salutations, Tania.
Réponse de Guido Bisontin, Spécialiste Dépistage
Bonjour Tania,
La découverte d’une modification au niveau des seins est souvent source d’inquiétude et de préoccupation. Les masses du sein peuvent être synonymes de cancers mais aussi, souvent, d’autres affections. Il n’est pas possible de le déterminer sur la base d’un autoexamen du sein. Seulement des investigations supplémentaires permettent d’en déterminer la nature. Pour cette raison, il est indispensable de s’adresser à un-e médecin, qui pourra vous proposer la méthode la plus appropriée (comme, par exemple, un examen clinique du sein, une échographie, une mammographie, une biopsie, etc.) Nous vous encourageons donc à prendre un rendez-vous et nous restons volontiers à disposition pour toute question ou besoin supplémentaires. N’hésitez pas à vous adresser à la Ligue cantonale de votre région ou la Ligne InfoCancer.
Bonjour,
Aujourd’hui, j’ai découvert au toucher une sorte de boule dans mon sein gauche. En palpant, l’excroissance se déplace sous les doigts. Je dois avouer que j’ai maintenant un peu peur. J’ai récemment rencontré des problèmes circulatoires, alors que je n’en ai pas habituellement. Dans notre famille, il existe des cas de cancers des deux côtés, mais pas de cancer du sein. Meilleures salutations, Tania.
Réponse de Guido Bisontin, Spécialiste Dépistage
Bonjour Tania,
La découverte d’une modification au niveau des seins est souvent source d’inquiétude et de préoccupation. Les masses du sein peuvent être synonymes de cancers mais aussi, souvent, d’autres affections. Il n’est pas possible de le déterminer sur la base d’un autoexamen du sein. Seulement des investigations supplémentaires permettent d’en déterminer la nature. Pour cette raison, il est indispensable de s’adresser à un-e médecin, qui pourra vous proposer la méthode la plus appropriée (comme, par exemple, un examen clinique du sein, une échographie, une mammographie, une biopsie, etc.) Nous vous encourageons donc à prendre un rendez-vous et nous restons volontiers à disposition pour toute question ou besoin supplémentaires. N’hésitez pas à vous adresser à la Ligue cantonale de votre région ou la Ligne InfoCancer.
Nutrition : Soja et thérapie antihormonale
Question d’Anika
Bonjour,
Suite au diagnostic et à l’opération d’un carcinome mammaire à récepteurs hormonaux positifs, je prends du létrozole comme traitement adjuvant pour inhiber la production d’œstrogènes.
Cela fait des années que je consomme beaucoup de produits à base de soja. Je crois savoir que le soja contient des phyto-œstrogènes. Compte tenu de ma situation, puis-je continuer de consommer des produits à base de soja ?
Je suis très perplexe : d’un côté, je prends des médicaments limitant la production naturelle d’œstrogènes, de l’autre j’absorbe par la nourriture des œstrogènes de source végétale.
Réponse de Kerstin Zuk, Spécialiste Nutrition
Bonjour Anika,
Vous savez que les produits à base de soja contiennent des substances pouvant exercer une action hormonale, à l’instar de l’hormone humaine œstrogène. Vous souhaitez donc savoir si vous pouvez consommer des produits à base de soja après un cancer hormono-dépendant.
Oui, vous pouvez continuer de savourer du soja en quantités normales. Selon les connaissances actuelles, aucune interaction indésirable avec votre thérapie antihormonale n’est à craindre. Par « quantités normales », on entend deux portions d’un produit à base de soja par jour. Une portion correspond par exemple à 250 ml de lait de soja ou 85 à 120 g de tofu ou de graines de soja cuites.
Nous vous déconseillons en revanche les compléments alimentaires à base de soja. En effet, on ignore pour l’heure si les concentrés de soja présentent un risque pour les femmes touchées par le cancer du sein.
Des informations détaillées sur ce thème sont disponibles sur le site Internet de « 5 par jour » ainsi que sur la page web du Service d’information sur le cancer du Centre de recherche allemand sur le cancer.
Avec mes meilleurs messages
Bonjour,
Suite au diagnostic et à l’opération d’un carcinome mammaire à récepteurs hormonaux positifs, je prends du létrozole comme traitement adjuvant pour inhiber la production d’œstrogènes.
Cela fait des années que je consomme beaucoup de produits à base de soja. Je crois savoir que le soja contient des phyto-œstrogènes. Compte tenu de ma situation, puis-je continuer de consommer des produits à base de soja ?
Je suis très perplexe : d’un côté, je prends des médicaments limitant la production naturelle d’œstrogènes, de l’autre j’absorbe par la nourriture des œstrogènes de source végétale.
Réponse de Kerstin Zuk, Spécialiste Nutrition
Bonjour Anika,
Vous savez que les produits à base de soja contiennent des substances pouvant exercer une action hormonale, à l’instar de l’hormone humaine œstrogène. Vous souhaitez donc savoir si vous pouvez consommer des produits à base de soja après un cancer hormono-dépendant.
Oui, vous pouvez continuer de savourer du soja en quantités normales. Selon les connaissances actuelles, aucune interaction indésirable avec votre thérapie antihormonale n’est à craindre. Par « quantités normales », on entend deux portions d’un produit à base de soja par jour. Une portion correspond par exemple à 250 ml de lait de soja ou 85 à 120 g de tofu ou de graines de soja cuites.
Nous vous déconseillons en revanche les compléments alimentaires à base de soja. En effet, on ignore pour l’heure si les concentrés de soja présentent un risque pour les femmes touchées par le cancer du sein.
Des informations détaillées sur ce thème sont disponibles sur le site Internet de « 5 par jour » ainsi que sur la page web du Service d’information sur le cancer du Centre de recherche allemand sur le cancer.
Avec mes meilleurs messages
Examen du côlon : autre méthodes que coloscopie ?
Question de René Z.
Chère Madame, cher Monsieur, que faire lorsqu’une personne ne veut pas consulter un médecin ? Elle souffre de troubles intestinaux importants depuis une année : crampes, coliques, perte de poids, perte de l’appétit. Y a-t-il des alternatives aux tests de dépistage du cancer du côlon. Elle refuse catégoriquement une coloscopie… Merci de votre réponse.
Avec mes meilleures salutations. René Z,
Réponse de Guido Bisontin, Spécialiste Dépistage
Bonjour René.
Les symptômes que vous décrivez durent depuis longtemps et sont préoccupants. Il n’est pas possible de déterminer, sur la base de vos indications, s’ils sont liés à un éventuel cancer colorectal. En effet, seulement des investigations médicales ad hoc pourraient le faire. Sur la base de ce que vous dites, le problème consiste toutefois dans le fait que la personne en question ne consulte pas un·e médecin traditionnel·e et ne souhaiterait pas faire une coloscopie.
Pour répondre à votre question, il existe d’autres moyens que la coloscopie pour le dépistage du cancer colorectal, comme par exemple le test de recherche de sang dans les selles, qui peut aussi être obtenu dans les pharmacies. Un·e pharmacien·e pourrait conseiller la personne en question à ce sujet.
Toutefois, au vu des symptômes décrits, il serait vraiment important que la personne en question consulte un·e médecin, bien que cela soit apparemment difficile à réaliser. En effet, dans cette situation, le test de recherche de sang dans les selles pourrait ne pas être la démarche la plus adéquate, bien qu’un éventuel point de départ. De plus, en cas de test positif, une coloscopie serait proposée et, en cas de test négatif, les symptômes ne vont de toute manière pas disparaître.
Est-ce que vous avez besoin de soutien par rapport à comment accompagner la personne en question ? Souhaitez-vous parler de manière plus approfondie de vos préoccupations ? Dans ce cas, nous vous proposons d’appeler notre ligne InfoCancer ou de vous adresser à votre ligue cantonale ou régionale. Nos collaboratrices·teurs pourront faire le point avec vous et ainsi évaluer les stratégies possibles pour soutenir la personne en question, et vous soutenir aussi par rapport à ce que vous vivez.
En cas de symptômes, consulter un·e médecin est important. Nous pouvons soutenir vous démarches en cas de difficultés.
Chère Madame, cher Monsieur, que faire lorsqu’une personne ne veut pas consulter un médecin ? Elle souffre de troubles intestinaux importants depuis une année : crampes, coliques, perte de poids, perte de l’appétit. Y a-t-il des alternatives aux tests de dépistage du cancer du côlon. Elle refuse catégoriquement une coloscopie… Merci de votre réponse.
Avec mes meilleures salutations. René Z,
Réponse de Guido Bisontin, Spécialiste Dépistage
Bonjour René.
Les symptômes que vous décrivez durent depuis longtemps et sont préoccupants. Il n’est pas possible de déterminer, sur la base de vos indications, s’ils sont liés à un éventuel cancer colorectal. En effet, seulement des investigations médicales ad hoc pourraient le faire. Sur la base de ce que vous dites, le problème consiste toutefois dans le fait que la personne en question ne consulte pas un·e médecin traditionnel·e et ne souhaiterait pas faire une coloscopie.
Pour répondre à votre question, il existe d’autres moyens que la coloscopie pour le dépistage du cancer colorectal, comme par exemple le test de recherche de sang dans les selles, qui peut aussi être obtenu dans les pharmacies. Un·e pharmacien·e pourrait conseiller la personne en question à ce sujet.
Toutefois, au vu des symptômes décrits, il serait vraiment important que la personne en question consulte un·e médecin, bien que cela soit apparemment difficile à réaliser. En effet, dans cette situation, le test de recherche de sang dans les selles pourrait ne pas être la démarche la plus adéquate, bien qu’un éventuel point de départ. De plus, en cas de test positif, une coloscopie serait proposée et, en cas de test négatif, les symptômes ne vont de toute manière pas disparaître.
Est-ce que vous avez besoin de soutien par rapport à comment accompagner la personne en question ? Souhaitez-vous parler de manière plus approfondie de vos préoccupations ? Dans ce cas, nous vous proposons d’appeler notre ligne InfoCancer ou de vous adresser à votre ligue cantonale ou régionale. Nos collaboratrices·teurs pourront faire le point avec vous et ainsi évaluer les stratégies possibles pour soutenir la personne en question, et vous soutenir aussi par rapport à ce que vous vivez.
En cas de symptômes, consulter un·e médecin est important. Nous pouvons soutenir vous démarches en cas de difficultés.
Cancer et sucre
Question de (inconnu)
Bonjour,
J’aimerais savoir si ma mère peut consommer du miel malgré son cancer du poumon. D’un côté il est écrit partout qu’il faut éviter le sucre, mais de l’autre on dit que le miel est bon pour la santé. Je crois cependant savoir qu’il contient beaucoup de sucre, n’estce pas ? Je vous remercie d’avance.
Meilleures salutations
Réponse de Kerstin Zuk, Spécialiste Nutrition
Bonjour,
En matière de nutrition, il existe divers régimes alimentaires, recommandations nutritionnelles et astuces qui ne sont pas toujours fondés et utiles.
Les personnes touchées par un cancer doivent toujours veiller à leur apport en nutriments. Sur ce point, chaque patient peut avoir des besoins différents. Par exemple, si un patient perd du poids pendant la thérapie, il devrait privilégier une alimentation riche en protéines et en graisses pour maintenir son poids. Il consommera ainsi moins de glucides. Il n’existe pas de preuves scientifiques démontrant qu’il faut proscrire les glucides ou bien que l’on pourrait ainsi « affamer » la tumeur.
Vous avez raison de dire que le miel ne contient que du sucre. Il présente certes des traces de minéraux, mais en trop faible quantité pour affirmer qu’il est plus sain que le sucre. D’une manière générale, les aliments et boissons riches en sucre devraient être consommés avec parcimonie. Une portion de miel équivaut à une cuillère à soupe, soit environ 20 g.
Si votre mère a une appétence pour le miel, elle ne doit pas se priver d’en consommer avec modération.
Bonjour,
J’aimerais savoir si ma mère peut consommer du miel malgré son cancer du poumon. D’un côté il est écrit partout qu’il faut éviter le sucre, mais de l’autre on dit que le miel est bon pour la santé. Je crois cependant savoir qu’il contient beaucoup de sucre, n’estce pas ? Je vous remercie d’avance.
Meilleures salutations
Réponse de Kerstin Zuk, Spécialiste Nutrition
Bonjour,
En matière de nutrition, il existe divers régimes alimentaires, recommandations nutritionnelles et astuces qui ne sont pas toujours fondés et utiles.
Les personnes touchées par un cancer doivent toujours veiller à leur apport en nutriments. Sur ce point, chaque patient peut avoir des besoins différents. Par exemple, si un patient perd du poids pendant la thérapie, il devrait privilégier une alimentation riche en protéines et en graisses pour maintenir son poids. Il consommera ainsi moins de glucides. Il n’existe pas de preuves scientifiques démontrant qu’il faut proscrire les glucides ou bien que l’on pourrait ainsi « affamer » la tumeur.
Vous avez raison de dire que le miel ne contient que du sucre. Il présente certes des traces de minéraux, mais en trop faible quantité pour affirmer qu’il est plus sain que le sucre. D’une manière générale, les aliments et boissons riches en sucre devraient être consommés avec parcimonie. Une portion de miel équivaut à une cuillère à soupe, soit environ 20 g.
Si votre mère a une appétence pour le miel, elle ne doit pas se priver d’en consommer avec modération.
Dépistage du Cancer du Sein dans le canton de Berne
Question de Prima Donna
Bonjour, j’habite dans le canton de Berne (BE), j’ai 58 ans et n’ai jamais reçu d’invitation à passer une mammographie. Souhaitant prendre un rendez-vous, j’ai cherché un service compétent dans le canton de Berne sur la page Internet Swiss Cancer Screening. Le message suivant s’est affiché sur mon écran : « page non disponible ». Comment dois-je maintenant procéder ? Merci de votre réponse !
Réponse de Guido Biscontin, spécialiste Dépistage
Bonjour Prima Donna
Vous aimeriez en savoir plus sur le thème du cancer du sein et la marche à suivre pour pouvoir bénéficier d’un dépistage. Vous précisez par ailleurs que vous habitez dans le canton de Berne.
Il revient à chaque canton de décider s’il souhaite ou non proposer un programme de dépistage du cancer du sein. Pour obtenir des informations générales sur le sujet à l’échelle de la Suisse, rendez-vous sur la page Swiss Cancer Screening. Vous pouvez accéder à la rubrique correspondante en cliquant sur ce lien
Le canton de Berne a choisi l’année dernière d’arrêter (provisoirement) le programme qui avait été mis en place. Sur le site de la Ligue suisse contre le cancer, on peut ainsi lire le message suivant :
« Attention : le programme de dépistage du cancer du sein de la zone germanophone du canton de Berne est actuellement arrêté. Pour obtenir des informations sur la suite de cette opération, veuillez prendre contact avec le Service du médecin cantonal du canton de Berne / 031 633 79 31 / info.kaza@gef.be.ch
N’hésitez pas à demander conseil à votre gynécologue qui pourra vous informer sur le dépistage et trouver la solution adaptée à votre cas. En cas de symptômes inhabituels ou de douleurs, nous vous invitons également à prendre directement contact avec votre gynécologue.
Sincères salutations
Bonjour, j’habite dans le canton de Berne (BE), j’ai 58 ans et n’ai jamais reçu d’invitation à passer une mammographie. Souhaitant prendre un rendez-vous, j’ai cherché un service compétent dans le canton de Berne sur la page Internet Swiss Cancer Screening. Le message suivant s’est affiché sur mon écran : « page non disponible ». Comment dois-je maintenant procéder ? Merci de votre réponse !
Réponse de Guido Biscontin, spécialiste Dépistage
Bonjour Prima Donna
Vous aimeriez en savoir plus sur le thème du cancer du sein et la marche à suivre pour pouvoir bénéficier d’un dépistage. Vous précisez par ailleurs que vous habitez dans le canton de Berne.
Il revient à chaque canton de décider s’il souhaite ou non proposer un programme de dépistage du cancer du sein. Pour obtenir des informations générales sur le sujet à l’échelle de la Suisse, rendez-vous sur la page Swiss Cancer Screening. Vous pouvez accéder à la rubrique correspondante en cliquant sur ce lien
Le canton de Berne a choisi l’année dernière d’arrêter (provisoirement) le programme qui avait été mis en place. Sur le site de la Ligue suisse contre le cancer, on peut ainsi lire le message suivant :
« Attention : le programme de dépistage du cancer du sein de la zone germanophone du canton de Berne est actuellement arrêté. Pour obtenir des informations sur la suite de cette opération, veuillez prendre contact avec le Service du médecin cantonal du canton de Berne / 031 633 79 31 / info.kaza@gef.be.ch
N’hésitez pas à demander conseil à votre gynécologue qui pourra vous informer sur le dépistage et trouver la solution adaptée à votre cas. En cas de symptômes inhabituels ou de douleurs, nous vous invitons également à prendre directement contact avec votre gynécologue.
Sincères salutations
Révision de la Loi fédérale sur l'analyse génétique humaine
Question d’une patiente atteinte d’un cancer du sein
Bonsoir
Dans l’émission 10 vor 10 du 12 février 2018, j’ai entendu parler d’un test génétique, dont il serait obligatoire de présenter les résultats à son assurance. Cette procédure sera soumise au vote du Parlement. Concrètement, cela signifie par exemple que ma fille, qui est porteuse du gène BRCA1, pourrait de ce fait se voir proposer des tarifs moins avantageux par son assurance. Que fait la Ligue contre le cancer pour s’y opposer ?
Merci pour votre réponse. Une patiente touchée par le cancer du sein.
Réponse de Franziska Lenz, responsable Politique et Public Affairs
Dans l’émission 10 vor 10, il a été mentionné que la commission d’examen du Conseil national (CSEC-N) a travaillé sur une révision complète de la Loi fédérale sur l'analyse génétique humaine (LAGH) . La loi stipulait jusqu’ici que les compagnies d’assurances ne pouvaient réclamer ou utiliser des données génétiques relevant d’analyses prés-symptomatiques antérieures et ce, quel que soit le type d’assurances envisagé. Au vu du rapport de force politique favorable à la majorité bourgeoise, la commission a proposé au Conseil national de lever cette protection pour les assurances privées – ladite protection n’étant pas remise en cause s’agissant des assurances sociales et assurances d’indemnités journalières.
Concrètement, cela signifierait dans le cas de votre fille que celle-ci devrait produire les résultats de son test génétique avant de pouvoir conclure par exemple une assurance-vie ou une assurance privée en cas d’invalidité. Dans le cas où le BRCA1 serait avéré, votre fille serait effectivement désavantagée dans la conclusion de contrats de ce type.
Comme le soulignait le reportage, le Conseil national statuera sur la question durant la première semaine de session. Par la suite, le sujet sera également soumis au Conseil d’État. L’interdiction ne sera levée que si les deux chambres se prononcent de manière unanime. La Ligue contre le cancer est en lien avec différents parlementaires et s’engage à tout mettre en œuvre pour que la révision demandée ne trouve aucune majorité au Parlement.
La discrimination sur la base de prédispositions génétiques ne doit en aucun cas être favorisée, car elle risquerait de créer une société à deux vitesses. Or la Ligue contre le cancer s’engage depuis de longues années contre ce type de discriminations dans le domaine social et politique.
Bonsoir
Dans l’émission 10 vor 10 du 12 février 2018, j’ai entendu parler d’un test génétique, dont il serait obligatoire de présenter les résultats à son assurance. Cette procédure sera soumise au vote du Parlement. Concrètement, cela signifie par exemple que ma fille, qui est porteuse du gène BRCA1, pourrait de ce fait se voir proposer des tarifs moins avantageux par son assurance. Que fait la Ligue contre le cancer pour s’y opposer ?
Merci pour votre réponse. Une patiente touchée par le cancer du sein.
Réponse de Franziska Lenz, responsable Politique et Public Affairs
Dans l’émission 10 vor 10, il a été mentionné que la commission d’examen du Conseil national (CSEC-N) a travaillé sur une révision complète de la Loi fédérale sur l'analyse génétique humaine (LAGH) . La loi stipulait jusqu’ici que les compagnies d’assurances ne pouvaient réclamer ou utiliser des données génétiques relevant d’analyses prés-symptomatiques antérieures et ce, quel que soit le type d’assurances envisagé. Au vu du rapport de force politique favorable à la majorité bourgeoise, la commission a proposé au Conseil national de lever cette protection pour les assurances privées – ladite protection n’étant pas remise en cause s’agissant des assurances sociales et assurances d’indemnités journalières.
Concrètement, cela signifierait dans le cas de votre fille que celle-ci devrait produire les résultats de son test génétique avant de pouvoir conclure par exemple une assurance-vie ou une assurance privée en cas d’invalidité. Dans le cas où le BRCA1 serait avéré, votre fille serait effectivement désavantagée dans la conclusion de contrats de ce type.
Comme le soulignait le reportage, le Conseil national statuera sur la question durant la première semaine de session. Par la suite, le sujet sera également soumis au Conseil d’État. L’interdiction ne sera levée que si les deux chambres se prononcent de manière unanime. La Ligue contre le cancer est en lien avec différents parlementaires et s’engage à tout mettre en œuvre pour que la révision demandée ne trouve aucune majorité au Parlement.
La discrimination sur la base de prédispositions génétiques ne doit en aucun cas être favorisée, car elle risquerait de créer une société à deux vitesses. Or la Ligue contre le cancer s’engage depuis de longues années contre ce type de discriminations dans le domaine social et politique.
Des aliments fortement modifiés provoquent-ils le cancer ?
Question de (inconnu)
Bonjour,
Est-il exact que les aliments ayant subi de fortes transformations peuvent provoquer le cancer ? Lorsque je fais mes courses, comment savoir quel degré de transformation un aliment a subi ? Merci.
Réponse de Kerstin Zuk, spécialiste Nutrition
A l’heure actuelle, il n’a pas pu être prouvé que les plats précuisinés sont cancérigènes.
On observe que les personnes consommant beaucoup de plats précuisinés développent plus souvent un cancer. Il serait donc logique de penser que ces plats en sont la cause. En effet, la plupart du temps, les produits sont chauffés, ils contiennent des graisses bon marché, souvent de mauvaise qualité, beaucoup de sucre et de sel et ne fournissent que peu d’éléments nutritifs sains tels que vitamines, minéraux et fibres.
Toutefois, cela ne signifie pas que les plats précuisinés eux-mêmes provoquent le cancer. Les personnes consommant régulièrement des plats précuisinés ont probablement, de manière globale, une mauvaise hygiène de vie. Un manque d’activité physique, une consommation régulière d’alcool ou une consommation insuffisante de produits à base de céréales complètes ainsi que de fruits et de légumes sont autant de facteurs qui peuvent contribuer à l’apparition du cancer. Malgré tout, les plats précuisinés devraient rester une exception car ils sont extrêmement caloriques et peuvent favoriser le surpoids, soit un terrain fertile pour le développement du cancer.
Lorsque vous faites vos courses, choisissez de préférence des produits frais, non emballés et non chauffés comme les fruits et les légumes. N’hésitez pas non plus à jeter un œil à la liste des ingrédients : moins il y en a, mieux c’est. Veillez à ce que les préparations contiennent des huiles saines, végétales, comme l’huile de colza, peu de sucre (c’est le cas quand il se trouve en fin de liste) et peu d’additifs.
Bonjour,
Est-il exact que les aliments ayant subi de fortes transformations peuvent provoquer le cancer ? Lorsque je fais mes courses, comment savoir quel degré de transformation un aliment a subi ? Merci.
Réponse de Kerstin Zuk, spécialiste Nutrition
A l’heure actuelle, il n’a pas pu être prouvé que les plats précuisinés sont cancérigènes.
On observe que les personnes consommant beaucoup de plats précuisinés développent plus souvent un cancer. Il serait donc logique de penser que ces plats en sont la cause. En effet, la plupart du temps, les produits sont chauffés, ils contiennent des graisses bon marché, souvent de mauvaise qualité, beaucoup de sucre et de sel et ne fournissent que peu d’éléments nutritifs sains tels que vitamines, minéraux et fibres.
Toutefois, cela ne signifie pas que les plats précuisinés eux-mêmes provoquent le cancer. Les personnes consommant régulièrement des plats précuisinés ont probablement, de manière globale, une mauvaise hygiène de vie. Un manque d’activité physique, une consommation régulière d’alcool ou une consommation insuffisante de produits à base de céréales complètes ainsi que de fruits et de légumes sont autant de facteurs qui peuvent contribuer à l’apparition du cancer. Malgré tout, les plats précuisinés devraient rester une exception car ils sont extrêmement caloriques et peuvent favoriser le surpoids, soit un terrain fertile pour le développement du cancer.
Lorsque vous faites vos courses, choisissez de préférence des produits frais, non emballés et non chauffés comme les fruits et les légumes. N’hésitez pas non plus à jeter un œil à la liste des ingrédients : moins il y en a, mieux c’est. Veillez à ce que les préparations contiennent des huiles saines, végétales, comme l’huile de colza, peu de sucre (c’est le cas quand il se trouve en fin de liste) et peu d’additifs.
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