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Meilleures salutations
Les modératrices
2021 - Équipe InfoCancer
Pourquoi parle-t-on d’un taux de survie à cinq ans pour le cancer ?
Question de Sceptique
Bonjour,
Pourquoi la science médicale s’appuie-t-elle sur un délai de cinq ans lorsqu’elle parle de la guérison d’un cancer (ou d’une récidive s’il est apparu cinq ans auparavant) ? Pourquoi pas quatre, six, dix ou même vingt ans ? Ces cinq années ont-elles une signification statistique plutôt que médicale ? Si oui, laquelle ? Est-ce une tactique ? Merci pour votre réponse
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère à la Ligne InfoCancer
Bonjour,
Les progrès réalisés en matière de dépistage, de diagnostic, de traitement et de suivi ont amélioré les chances de survie des personnes atteintes d’un cancer. Aujourd’hui, les experts parlent ainsi d’un taux de survie à 10 et 15 ans.
Le taux de survie à 5 ans est la principale mesure utilisée en oncologie pour évaluer les options de traitement les unes par rapport aux autres. Le taux de survie à 5 ans est principalement considéré comme un indicateur de la réponse au traitement.
La mention d’un taux de survie à 5 ans ne signifie pas que l’on suppose que le patient vivra au maximum 5 ans. Le taux de survie à 5 ans indique quel pourcentage d’un groupe de patients atteints d’un cancer particulier est encore en vie 5 ans après le diagnostic. Cela exclut les personnes qui meurent d’une autre maladie.
En médecine, les périodes de plus de 5 ans sont équivalentes à une ère géologique : la science progresse et des périodes d’observation trop longues relativisent les effets des nouvelles méthodes de dépistage, des procédures de diagnostic, des traitements et des protocoles de suivi sur le taux de survie. Avec des périodes d’observation inférieures à 5 ans, il est plus difficile d’identifier une tendance.
La valeur pronostique du taux de survie à 5 ans est limitée. Une évaluation prospective de la situation tient compte de facteurs spécifiques à chaque personne touchée, tels que le stade du cancer au moment du diagnostic, les caractéristiques biologiques du cancer, l’état général du patient, ses éventuelles comorbidités et son âge.
Le mot « guérison » dans le contexte du cancer correspond au terme de « rémission ». La rémission désigne l’absence de signes de la maladie. Dans ces cas, on parle de rémission « complète ». Si le traitement entraîne une diminution ou un arrêt de la progression de la tumeur et qu’aucun autre traitement n’est nécessaire, en tout cas temporairement, alors on parle de rémission « partielle ». Il reste parfois des cellules cancéreuses que les méthodes de diagnostic à disposition ne permettent pas encore de détecter. Ces cellules peuvent conduire à un retour ultérieur du cancer. Lorsque cela arrive, on parle de « rechute » ou de « récidive », quel que soit le moment où elle se produit. Les médecins disent que les patients atteints de cancer sont guéris ou en rémission lorsque le cancer est indétectable cinq ans après le diagnostic. Toutefois, une rechute après 5 ans est possible.
Pour le cancer en particulier, le taux de survie à 5 ans est une valeur pronostique donnée en épidémiologie et en statistiques médicales. La valeur pronostique du taux de survie à 5 ans est toutefois limitée. Cette valeur ne permet pas de déduire combien de patients sont encore en vie après plus de 5 ans (par exemple après 6 ans ou après 15 ans) ou combien de patients meurent ultérieurement de la maladie. La période de survie commence le jour du diagnostic : les personnes atteintes d’un cancer vivent plus longtemps, mais elles sont aussi de plus en plus nombreuses à découvrir leur cancer plus tôt.
Les données statistiques sont difficiles à appliquer à une personne en particulier. Grâce au soutien du médecin traitant dans l’interprétation des données statistiques, on peut éviter les conclusions hasardeuses et se donner les moyens de prendre des décisions éclairées.
Bonjour,
Pourquoi la science médicale s’appuie-t-elle sur un délai de cinq ans lorsqu’elle parle de la guérison d’un cancer (ou d’une récidive s’il est apparu cinq ans auparavant) ? Pourquoi pas quatre, six, dix ou même vingt ans ? Ces cinq années ont-elles une signification statistique plutôt que médicale ? Si oui, laquelle ? Est-ce une tactique ? Merci pour votre réponse
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère à la Ligne InfoCancer
Bonjour,
Les progrès réalisés en matière de dépistage, de diagnostic, de traitement et de suivi ont amélioré les chances de survie des personnes atteintes d’un cancer. Aujourd’hui, les experts parlent ainsi d’un taux de survie à 10 et 15 ans.
Le taux de survie à 5 ans est la principale mesure utilisée en oncologie pour évaluer les options de traitement les unes par rapport aux autres. Le taux de survie à 5 ans est principalement considéré comme un indicateur de la réponse au traitement.
La mention d’un taux de survie à 5 ans ne signifie pas que l’on suppose que le patient vivra au maximum 5 ans. Le taux de survie à 5 ans indique quel pourcentage d’un groupe de patients atteints d’un cancer particulier est encore en vie 5 ans après le diagnostic. Cela exclut les personnes qui meurent d’une autre maladie.
En médecine, les périodes de plus de 5 ans sont équivalentes à une ère géologique : la science progresse et des périodes d’observation trop longues relativisent les effets des nouvelles méthodes de dépistage, des procédures de diagnostic, des traitements et des protocoles de suivi sur le taux de survie. Avec des périodes d’observation inférieures à 5 ans, il est plus difficile d’identifier une tendance.
La valeur pronostique du taux de survie à 5 ans est limitée. Une évaluation prospective de la situation tient compte de facteurs spécifiques à chaque personne touchée, tels que le stade du cancer au moment du diagnostic, les caractéristiques biologiques du cancer, l’état général du patient, ses éventuelles comorbidités et son âge.
Le mot « guérison » dans le contexte du cancer correspond au terme de « rémission ». La rémission désigne l’absence de signes de la maladie. Dans ces cas, on parle de rémission « complète ». Si le traitement entraîne une diminution ou un arrêt de la progression de la tumeur et qu’aucun autre traitement n’est nécessaire, en tout cas temporairement, alors on parle de rémission « partielle ». Il reste parfois des cellules cancéreuses que les méthodes de diagnostic à disposition ne permettent pas encore de détecter. Ces cellules peuvent conduire à un retour ultérieur du cancer. Lorsque cela arrive, on parle de « rechute » ou de « récidive », quel que soit le moment où elle se produit. Les médecins disent que les patients atteints de cancer sont guéris ou en rémission lorsque le cancer est indétectable cinq ans après le diagnostic. Toutefois, une rechute après 5 ans est possible.
Pour le cancer en particulier, le taux de survie à 5 ans est une valeur pronostique donnée en épidémiologie et en statistiques médicales. La valeur pronostique du taux de survie à 5 ans est toutefois limitée. Cette valeur ne permet pas de déduire combien de patients sont encore en vie après plus de 5 ans (par exemple après 6 ans ou après 15 ans) ou combien de patients meurent ultérieurement de la maladie. La période de survie commence le jour du diagnostic : les personnes atteintes d’un cancer vivent plus longtemps, mais elles sont aussi de plus en plus nombreuses à découvrir leur cancer plus tôt.
Les données statistiques sont difficiles à appliquer à une personne en particulier. Grâce au soutien du médecin traitant dans l’interprétation des données statistiques, on peut éviter les conclusions hasardeuses et se donner les moyens de prendre des décisions éclairées.
Traitement du cancer de la peau
Question de V.W.
Bonjour, le père de mon mari, 78 ans, a été atteint plusieurs fois d’un mélanome. Il a les cheveux très clairs et s’est beaucoup exposé au soleil par le passé. Or depuis l’été 2020, un cancer non-mélanome a été diagnostiqué au visage et quelques mois plus tard, un mélanome a été détecté au niveau du nez. Ce dernier a été opéré en automne. Il est aujourd’hui réapparu, et les médecins veulent maintenant opérer encore plus profondément. Mon beau-père ne dit pas si le mélanome a métastasé, mais sa récurrence m’inquiète. Surtout en si peu de temps. Pourriez-vous me dire quels pourraient être les traitements possibles pour lui, et si son régime alimentaire ou tout autre élément de son quotidien pourraient être adaptés pour l’aider ?
Réponse de Carine Neyens, conseillère à la Ligne InfoCancer
Bonjour,
Le mélanome (cancer de la peau) de votre beau-père est revenu après un an. Son équipe soignante veut le réopérer. Vous vous inquiétez et vous demandez quels autres traitements pourraient entrer en ligne de compte.
Pour améliorer le succès du processus de guérison ou retarder la progression de la maladie, il peut être conseillé de compléter l’opération par un traitement médicamenteux et/ou une radiothérapie. Ces traitements complémentaires ne sont pas toujours nécessaires. La brochure Le mélanome décrit en détail l’apparition de la maladie, son diagnostic et ses options de traitement. Vous trouverez également des informations sur d’autres traitements à partir de la page 26.
L’équipe soignante de votre beau-père est la mieux placée pour répondre à vos questions. Une possibilité serait d’accompagner votre beau-père à un rendez-vous chez le médecin, s’il le souhaite. Au dos de la fiche d’information Choix du traitement : Que dois-je savoir ? vous trouverez une liste de questions à poser aux médecins, qui peuvent également être utiles après l’opération.
Vous abordez en outre une question importante, à savoir comment votre beau-père peut agir pour sa santé au quotidien en adoptant un mode de vie sain. « Une alimentation équilibrée » est un aspect important de la question. D’autres éléments importants pour la prévention du cancer sont présentés dans la brochure Prévention du cancer.
Meilleures salutations
Bonjour, le père de mon mari, 78 ans, a été atteint plusieurs fois d’un mélanome. Il a les cheveux très clairs et s’est beaucoup exposé au soleil par le passé. Or depuis l’été 2020, un cancer non-mélanome a été diagnostiqué au visage et quelques mois plus tard, un mélanome a été détecté au niveau du nez. Ce dernier a été opéré en automne. Il est aujourd’hui réapparu, et les médecins veulent maintenant opérer encore plus profondément. Mon beau-père ne dit pas si le mélanome a métastasé, mais sa récurrence m’inquiète. Surtout en si peu de temps. Pourriez-vous me dire quels pourraient être les traitements possibles pour lui, et si son régime alimentaire ou tout autre élément de son quotidien pourraient être adaptés pour l’aider ?
Réponse de Carine Neyens, conseillère à la Ligne InfoCancer
Bonjour,
Le mélanome (cancer de la peau) de votre beau-père est revenu après un an. Son équipe soignante veut le réopérer. Vous vous inquiétez et vous demandez quels autres traitements pourraient entrer en ligne de compte.
Pour améliorer le succès du processus de guérison ou retarder la progression de la maladie, il peut être conseillé de compléter l’opération par un traitement médicamenteux et/ou une radiothérapie. Ces traitements complémentaires ne sont pas toujours nécessaires. La brochure Le mélanome décrit en détail l’apparition de la maladie, son diagnostic et ses options de traitement. Vous trouverez également des informations sur d’autres traitements à partir de la page 26.
L’équipe soignante de votre beau-père est la mieux placée pour répondre à vos questions. Une possibilité serait d’accompagner votre beau-père à un rendez-vous chez le médecin, s’il le souhaite. Au dos de la fiche d’information Choix du traitement : Que dois-je savoir ? vous trouverez une liste de questions à poser aux médecins, qui peuvent également être utiles après l’opération.
Vous abordez en outre une question importante, à savoir comment votre beau-père peut agir pour sa santé au quotidien en adoptant un mode de vie sain. « Une alimentation équilibrée » est un aspect important de la question. D’autres éléments importants pour la prévention du cancer sont présentés dans la brochure Prévention du cancer.
Meilleures salutations
Sarcome: récidive ?
Question de Bea1986
Bonjour, J’ai souffert d’un sarcome épithélioïde sur le haut du bras gauche en 2015. Celui-ci a été intégralement retiré (R0) et irradié. Le suivi est terminé depuis l’année dernière (à l’hôpital de Bâle). Maintenant, j’ai depuis quelques jours un gonflement dans ce bras / sur la main, je n’arrive plus à porter ma bague. D’après mon médecin de famille, il s’agit d’un lymphœdème, qui est maintenant traité par le physio. Dois-je organiser un suivi ? Est-il possible que l’œdème soit apparu maintenant, après 6 ans, à cause d’une récidive ? Pour l’instant, je ne sens rien : je n’avais senti ma première tumeur que lorsqu’elle avait atteint une taille de 2,5 cm ...
Merci et cordiales salutations
Réponse de Lilian Rey, conseillère à la Ligne InfoCancer
Bonjour Bea,
Vous vous demandez si la cause du lymphœdème pourrait être une récidive (rechute). Votre
inquiétude est compréhensible. Vous avez subi un traitement stressant.
La tumeur a pu être retirée des tissus sains. Le suivi par des examens de contrôle systématiques est terminé depuis l’année dernière. Après un traitement réussi, une réapparition de la tumeur devient moins probable à mesure que l’on s’éloigne temporellement du diagnostic initial. Outre la tumeur et les traitements qui l’accompagnent, il existe d’autres causes possibles de lymphœdème, comme des blessures ou des inflammations de la peau et des tissus.
Mais seuls des examens appropriés permettent d’exclure une récidive. Je vous conseille donc de demander rapidement un avis médical au centre de suivi de l’hôpital universitaire de Bâle.
J’espère que vous recevrez des nouvelles rassurantes.
Meilleures salutations
Bonjour, J’ai souffert d’un sarcome épithélioïde sur le haut du bras gauche en 2015. Celui-ci a été intégralement retiré (R0) et irradié. Le suivi est terminé depuis l’année dernière (à l’hôpital de Bâle). Maintenant, j’ai depuis quelques jours un gonflement dans ce bras / sur la main, je n’arrive plus à porter ma bague. D’après mon médecin de famille, il s’agit d’un lymphœdème, qui est maintenant traité par le physio. Dois-je organiser un suivi ? Est-il possible que l’œdème soit apparu maintenant, après 6 ans, à cause d’une récidive ? Pour l’instant, je ne sens rien : je n’avais senti ma première tumeur que lorsqu’elle avait atteint une taille de 2,5 cm ...
Merci et cordiales salutations
Réponse de Lilian Rey, conseillère à la Ligne InfoCancer
Bonjour Bea,
Vous vous demandez si la cause du lymphœdème pourrait être une récidive (rechute). Votre
inquiétude est compréhensible. Vous avez subi un traitement stressant.
La tumeur a pu être retirée des tissus sains. Le suivi par des examens de contrôle systématiques est terminé depuis l’année dernière. Après un traitement réussi, une réapparition de la tumeur devient moins probable à mesure que l’on s’éloigne temporellement du diagnostic initial. Outre la tumeur et les traitements qui l’accompagnent, il existe d’autres causes possibles de lymphœdème, comme des blessures ou des inflammations de la peau et des tissus.
Mais seuls des examens appropriés permettent d’exclure une récidive. Je vous conseille donc de demander rapidement un avis médical au centre de suivi de l’hôpital universitaire de Bâle.
J’espère que vous recevrez des nouvelles rassurantes.
Meilleures salutations
Voyage à l’étranger : à qui s’adresser ?
Question de Vajud
Bonjour, une personne atteinte d’un cancer souhaite se rendre en Angleterre pour deux semaines pendant sa chimiothérapie. La Ligue contre le cancer peut-elle l’aider à organiser ses traitements dans son pays de destination, ou existe-t-il une autre organisation pour cela ?
Merci pour votre retour
Réponse de Fabiola In-Albon, conseillère à la Ligne InfoCancer
Bonjour Vajud,
Une personne de votre entourage souhaite se rendre en Angleterre pendant qu’elle suit une chimiothérapie. Vous aimeriez savoir si la Ligue contre le cancer peut vous aider à organiser son traitement.
Le service d’information de la Ligue suisse contre le cancer, ainsi que les ligues régionales contre le cancer, ne sont pas des services médicaux.
Même en tant que malade du cancer, les voyages à l’étranger sont possibles si l’état de santé de la personne concernée le permet.
Toutefois, ces voyages doivent être planifiés à l’avance et avec soin. Nous recommandons à la personne concernée de discuter de l’organisation de ses traitements à l’étranger avec son équipe de traitement en Suisse. Son oncologue pourra la guider et la conseiller.
En outre, la médication devra également être discutée avant le début du voyage et des quantités suffisantes de médicaments devront être emportées. Il est important de veiller à la possible nécessité de maintenir les médicaments à basse température durant le transport.
Lors d’un voyage en avion, les médicaments et les notices d’accompagnement doivent être placés dans le bagage à main. Si la personne concernée prend des médicaments qui relèvent de la loi sur les stupéfiants, un certificat médical devra être fourni.
Il est important de clarifier à l’avance les spécificités du pays de destination, notamment concernant la prise en charge médicale, les coûts à la charge du patient ou encore la disponibilité des traitements nécessaires. Là aussi, l’équipe soignante peut apporter son soutien.
Les personnes touchées par le cancer qui voyagent à l’étranger doivent vérifier au préalable auprès de leur assurance maladie si et dans quelle mesure les symptômes liés au cancer et/ou à leur traitement sont également assurés.
Le fait que l’assurance-voyage privée couvre ou non les urgences ou les traitements durant le voyage dépend des polices signées. Celles-ci comprennent souvent des clauses qui limitent, voire excluent, la couverture durant les voyages si la maladie était déjà connue au début du voyage.
Meilleures salutations
Bonjour, une personne atteinte d’un cancer souhaite se rendre en Angleterre pour deux semaines pendant sa chimiothérapie. La Ligue contre le cancer peut-elle l’aider à organiser ses traitements dans son pays de destination, ou existe-t-il une autre organisation pour cela ?
Merci pour votre retour
Réponse de Fabiola In-Albon, conseillère à la Ligne InfoCancer
Bonjour Vajud,
Une personne de votre entourage souhaite se rendre en Angleterre pendant qu’elle suit une chimiothérapie. Vous aimeriez savoir si la Ligue contre le cancer peut vous aider à organiser son traitement.
Le service d’information de la Ligue suisse contre le cancer, ainsi que les ligues régionales contre le cancer, ne sont pas des services médicaux.
Même en tant que malade du cancer, les voyages à l’étranger sont possibles si l’état de santé de la personne concernée le permet.
Toutefois, ces voyages doivent être planifiés à l’avance et avec soin. Nous recommandons à la personne concernée de discuter de l’organisation de ses traitements à l’étranger avec son équipe de traitement en Suisse. Son oncologue pourra la guider et la conseiller.
En outre, la médication devra également être discutée avant le début du voyage et des quantités suffisantes de médicaments devront être emportées. Il est important de veiller à la possible nécessité de maintenir les médicaments à basse température durant le transport.
Lors d’un voyage en avion, les médicaments et les notices d’accompagnement doivent être placés dans le bagage à main. Si la personne concernée prend des médicaments qui relèvent de la loi sur les stupéfiants, un certificat médical devra être fourni.
Il est important de clarifier à l’avance les spécificités du pays de destination, notamment concernant la prise en charge médicale, les coûts à la charge du patient ou encore la disponibilité des traitements nécessaires. Là aussi, l’équipe soignante peut apporter son soutien.
Les personnes touchées par le cancer qui voyagent à l’étranger doivent vérifier au préalable auprès de leur assurance maladie si et dans quelle mesure les symptômes liés au cancer et/ou à leur traitement sont également assurés.
Le fait que l’assurance-voyage privée couvre ou non les urgences ou les traitements durant le voyage dépend des polices signées. Celles-ci comprennent souvent des clauses qui limitent, voire excluent, la couverture durant les voyages si la maladie était déjà connue au début du voyage.
Meilleures salutations
Douleurs, problèmes intestinaux
Question de Fiorella
Bonsoir, je m’appelle Gasparini Fiorella. Existe-t-il un médicament pour lutter contre les douleurs provoquées par un sarcome et qui n’entraînerait pas de parésie intestinale, sécheresse buccale ou problèmes intestinaux ?
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère de la Ligne InfoCancer
Les médicaments opioïdes représentent la principale classe de médicaments dans le traitement des douleurs liées au cancer. La buprénorphine, le fentanyl, la morphine sulfate, l’hydromorphone, la méthadone, l’oxycodone et le tapentadol appartiennent à cette classe.
La constipation est l’effet secondaire le plus fréquent, souvent aggravé par une mauvaise alimentation et la déshydratation, ainsi que par la sédentarité ou le manque d’activité physique. Mal traitée, elle peut entraîner une occlusion intestinale. C’est pourquoi il faut administrer les opioïdes en association avec des laxatifs pendant toute la durée du traitement, tout en suivant un régime alimentaire riche en fibres. Si l’intestin ne recommence pas à fonctionner normalement au bout de quelques jours, il faudra augmenter la dose de laxatifs et effectuer des lavements.
Il convient de s’adresser à son médecin traitant pour adapter le traitement antalgique et laxatif. La Ligne InfoCancer n’est pas un service médical. Conseiller un traitement ne relève donc pas de notre compétence.
Les médicaments opioïdes sont parfois à l’'origine de la sécheresse buccale. La déshydratation, la respiration orale due à des difficultés respiratoires, l’administration d’oxygène, la radiothérapie de la région tête et cou peuvent aussi provoquer une sécheresse buccale. Celle-ci est parfois très handicapante et peut contribuer à l’isolement social. La communication est parfois difficile quand la bouche est sèche, la langue reste collée au palais, les lèvres sont fissurées et tendues, parler et avaler devient douloureux. La sécheresse buccale favorise parfois l’apparition d’une candidose orale. D’ordinaire, on ne la considère pas comme une indication justifiant l’adaptation du traitement antalgique. Les mesures les plus efficaces pour lutter contre la sécheresse buccale sont les suivantes :
‒ consommation permanente d’eau plate ;
‒ hygiène orale et nettoyage des dents ;
‒ substitut de salive sous forme de spray ou de gel ;
‒ adaptation du régime alimentaire (aliments mous accompagnés de beaucoup de sauce) ;
‒ humidificateur.
Pour davantage d’informations générales, je vous invite à consulter notre guide Les douleurs liées au cancer et leur traitement
Pour faciliter le dialogue avec le médecin traitant, il peut être utile de tenir un Journal des douleurs
et de mesurer l’intensité de la douleur à l’aide d’un dolomètre
Meilleures salutations
Bonsoir, je m’appelle Gasparini Fiorella. Existe-t-il un médicament pour lutter contre les douleurs provoquées par un sarcome et qui n’entraînerait pas de parésie intestinale, sécheresse buccale ou problèmes intestinaux ?
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère de la Ligne InfoCancer
Les médicaments opioïdes représentent la principale classe de médicaments dans le traitement des douleurs liées au cancer. La buprénorphine, le fentanyl, la morphine sulfate, l’hydromorphone, la méthadone, l’oxycodone et le tapentadol appartiennent à cette classe.
La constipation est l’effet secondaire le plus fréquent, souvent aggravé par une mauvaise alimentation et la déshydratation, ainsi que par la sédentarité ou le manque d’activité physique. Mal traitée, elle peut entraîner une occlusion intestinale. C’est pourquoi il faut administrer les opioïdes en association avec des laxatifs pendant toute la durée du traitement, tout en suivant un régime alimentaire riche en fibres. Si l’intestin ne recommence pas à fonctionner normalement au bout de quelques jours, il faudra augmenter la dose de laxatifs et effectuer des lavements.
Il convient de s’adresser à son médecin traitant pour adapter le traitement antalgique et laxatif. La Ligne InfoCancer n’est pas un service médical. Conseiller un traitement ne relève donc pas de notre compétence.
Les médicaments opioïdes sont parfois à l’'origine de la sécheresse buccale. La déshydratation, la respiration orale due à des difficultés respiratoires, l’administration d’oxygène, la radiothérapie de la région tête et cou peuvent aussi provoquer une sécheresse buccale. Celle-ci est parfois très handicapante et peut contribuer à l’isolement social. La communication est parfois difficile quand la bouche est sèche, la langue reste collée au palais, les lèvres sont fissurées et tendues, parler et avaler devient douloureux. La sécheresse buccale favorise parfois l’apparition d’une candidose orale. D’ordinaire, on ne la considère pas comme une indication justifiant l’adaptation du traitement antalgique. Les mesures les plus efficaces pour lutter contre la sécheresse buccale sont les suivantes :
‒ consommation permanente d’eau plate ;
‒ hygiène orale et nettoyage des dents ;
‒ substitut de salive sous forme de spray ou de gel ;
‒ adaptation du régime alimentaire (aliments mous accompagnés de beaucoup de sauce) ;
‒ humidificateur.
Pour davantage d’informations générales, je vous invite à consulter notre guide Les douleurs liées au cancer et leur traitement
Pour faciliter le dialogue avec le médecin traitant, il peut être utile de tenir un Journal des douleurs
et de mesurer l’intensité de la douleur à l’aide d’un dolomètre
Meilleures salutations
La différence entre un néoplasme et un cancer du rein
Question d'Antonella:
Le résultat donne les indications suivantes :< L’ensemble du nodule décrit est constitué d’un néoplasme solide avec expansion des marges, qui entre en contact avec la capsule rénale. En partie remplacée par un néoplasme. La tumeur est alimentée par la prolifération de grosses cellules à protoplasme granuleux et éosinophile d’aspect oncocytaire. Les cellules se sont avérées positives à la pancythokératine, CD117, CK7, PAX-8, Ciycline D-1. Diagnostic différentiel difficile et incertain entre un carcinome à cellules chromophobes ou un oncocytome rénal. Quelle est la différence entre les deux ? Un traitement est-il encore possible ? Doit-on s’adresser à un centre spécialisé disposant de méthodes de diagnostic moléculaire et cytogénétique ? Où ?
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère de la Ligne InfoCancer:
La Ligne InfoCancer n’est pas un service médical. Conseiller sur la meilleure procédure à suivre, évaluer les options thérapeutiques ou émettre des pronostics ne relève donc pas de sa compétence. Le stade de la maladie n’apparaît pas dans le rapport médical que vous nous présentez. Veuillez, s’il vous plaît, consulter le médecin traitant pour des informations fiables et précises concernant la personne pour laquelle vous recueillez des renseignements.
Le carcinome à cellules chromophobes est une variante histologique du cancer du rein qui représente 5% des cancers du rein. Il s’agit d’une tumeur maligne du rein.
L’oncocytome rénal est une tumeur bénigne du rein.
La différence substantielle entre un carcinome à cellules chromophobes et un oncocytome rénal consiste dans la capacité du premier de former des foyers de maladie loin du site d’apparition (métastase), en d’autres termes de se propager à d’autres organes par la voie des vaisseaux sanguins et/ou lymphatiques. En revanche, les tumeurs bénignes ne métastasent pas.
Pour un second avis vous pouvez vous adresser à un institut d’oncologie.
Meilleures salutations
Le résultat donne les indications suivantes :< L’ensemble du nodule décrit est constitué d’un néoplasme solide avec expansion des marges, qui entre en contact avec la capsule rénale. En partie remplacée par un néoplasme. La tumeur est alimentée par la prolifération de grosses cellules à protoplasme granuleux et éosinophile d’aspect oncocytaire. Les cellules se sont avérées positives à la pancythokératine, CD117, CK7, PAX-8, Ciycline D-1. Diagnostic différentiel difficile et incertain entre un carcinome à cellules chromophobes ou un oncocytome rénal. Quelle est la différence entre les deux ? Un traitement est-il encore possible ? Doit-on s’adresser à un centre spécialisé disposant de méthodes de diagnostic moléculaire et cytogénétique ? Où ?
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère de la Ligne InfoCancer:
La Ligne InfoCancer n’est pas un service médical. Conseiller sur la meilleure procédure à suivre, évaluer les options thérapeutiques ou émettre des pronostics ne relève donc pas de sa compétence. Le stade de la maladie n’apparaît pas dans le rapport médical que vous nous présentez. Veuillez, s’il vous plaît, consulter le médecin traitant pour des informations fiables et précises concernant la personne pour laquelle vous recueillez des renseignements.
Le carcinome à cellules chromophobes est une variante histologique du cancer du rein qui représente 5% des cancers du rein. Il s’agit d’une tumeur maligne du rein.
L’oncocytome rénal est une tumeur bénigne du rein.
La différence substantielle entre un carcinome à cellules chromophobes et un oncocytome rénal consiste dans la capacité du premier de former des foyers de maladie loin du site d’apparition (métastase), en d’autres termes de se propager à d’autres organes par la voie des vaisseaux sanguins et/ou lymphatiques. En revanche, les tumeurs bénignes ne métastasent pas.
Pour un second avis vous pouvez vous adresser à un institut d’oncologie.
Meilleures salutations
Groupe de parole, bons conseils
Question de Bea :
j'ai un mycosis fongoïde (lymphome à cellules t). où puis-je trouver des personnes qui ont aussi ce cancer et où puis-je trouver de bons conseils pour ce cancer très rare.
Réponse de Gabriella Pidoux, conseillère à la Ligne InfoCancer:
Infoentraide suisse propose sur son site différents groupes de discussion. Pour la maladie dont vous êtes atteinte, je ne trouve pas de groupes d’entraide spécifique. Comme le mycosis fongoïde se manifeste par des éruptions cutanées qui impactent tant l’image corporelle (la façon dont vous percevez votre corps) que l’estime de soi (ce que vous ressentez face à vous-même ou la façon dont vous vous voyez), j’ai cherché des groupes avec des atteintes cutanées. Là, j’ai trouvé un réseau des « thèmes rares » au niveau suisse. Je vous donne l’adresse et vous conseille de prendre contact avec eux:
Zentrum Selbsthilfe
Feldbergstrasse 55
4057 Basel
061 689 90 90
mail@zentrumselbsthilfe.ch
Au niveau suisse il existe aussi Lymphome.ch. Sur le site vous trouvez une rubrique « Soutien ».
Une autre possibilité est de demander dans le centre médical où vous êtes prise en charge si d’autres personnes souffrant de la même maladie que vous, ou d’une maladie similaire, seraient prêtes à échanger avec vous.
De votre demande ne ressort pas exactement quels sont vos besoins d’échange : au sujet du traitement, de l’évolution de la maladie, des désagréments qu’elle occasionne et comment les gérer, etc. Affinez votre demande, cela permettrait de mieux situer votre besoin et de trouver peut-être un groupe d’échange adapté à votre attente.
Vous nous demandez aussi « de bons conseils » pour ce cancer. Là aussi je ne sais pas sur quel sujet porte votre questionnement : le traitement, gérer les symptômes au quotidien, l’équilibre émotionnelle ?
Nous sommes là pour vous. N’hésitez pas à nous contacter au n° gratuit 0800 11 88 11 du lundi au vendredi de 9 à 19h, par courriel : helpline@liguecancer.ch ou par chat. Nous pourrons alors peut-être mieux cerner vos demandes et vous proposer des solutions (plus) adéquates.
j'ai un mycosis fongoïde (lymphome à cellules t). où puis-je trouver des personnes qui ont aussi ce cancer et où puis-je trouver de bons conseils pour ce cancer très rare.
Réponse de Gabriella Pidoux, conseillère à la Ligne InfoCancer:
Infoentraide suisse propose sur son site différents groupes de discussion. Pour la maladie dont vous êtes atteinte, je ne trouve pas de groupes d’entraide spécifique. Comme le mycosis fongoïde se manifeste par des éruptions cutanées qui impactent tant l’image corporelle (la façon dont vous percevez votre corps) que l’estime de soi (ce que vous ressentez face à vous-même ou la façon dont vous vous voyez), j’ai cherché des groupes avec des atteintes cutanées. Là, j’ai trouvé un réseau des « thèmes rares » au niveau suisse. Je vous donne l’adresse et vous conseille de prendre contact avec eux:
Zentrum Selbsthilfe
Feldbergstrasse 55
4057 Basel
061 689 90 90
mail@zentrumselbsthilfe.ch
Au niveau suisse il existe aussi Lymphome.ch. Sur le site vous trouvez une rubrique « Soutien ».
Une autre possibilité est de demander dans le centre médical où vous êtes prise en charge si d’autres personnes souffrant de la même maladie que vous, ou d’une maladie similaire, seraient prêtes à échanger avec vous.
De votre demande ne ressort pas exactement quels sont vos besoins d’échange : au sujet du traitement, de l’évolution de la maladie, des désagréments qu’elle occasionne et comment les gérer, etc. Affinez votre demande, cela permettrait de mieux situer votre besoin et de trouver peut-être un groupe d’échange adapté à votre attente.
Vous nous demandez aussi « de bons conseils » pour ce cancer. Là aussi je ne sais pas sur quel sujet porte votre questionnement : le traitement, gérer les symptômes au quotidien, l’équilibre émotionnelle ?
Nous sommes là pour vous. N’hésitez pas à nous contacter au n° gratuit 0800 11 88 11 du lundi au vendredi de 9 à 19h, par courriel : helpline@liguecancer.ch ou par chat. Nous pourrons alors peut-être mieux cerner vos demandes et vous proposer des solutions (plus) adéquates.
Hausse du PSA après une opération de la prostate
Question de Lodda
Bonjour,
J’ai été opéré de la prostate en 2016. On me l’a entièrement enlevée car elle était entièrement envahie par le cancer.
Après l’opération, le PSA était de 0,03. Il n’a cessé d’augmenter régulièrement de 0,01. Il est aujourd’hui à 0,15.
Dois-je me faire traiter par radiothérapie dès maintenant? Et si non, à partir de quand?
Salutations
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Vous êtes actuellement en phase de suivi après une prostatectomie radicale (PR). La lente et constante croissance du marqueur tumoral PSA (antigène prostatique spécifique) vous conduit à nous demander si et quand un traitement par radiothérapie serait recommandé dans votre cas. Vous espérez probablement de la radiothérapie qu’elle puisse réduire à zéro la valeur de PSA.
N’étant pas un service médical, nous ne sommes pas habilités à livrer une quelconque indication pour un traitement par radiothérapie. Les recommandations de traitement dépassent notre domaine de compétences. Nous vous encourageons donc à demander une consultation à votre urologue afin de discuter avec lui ou elle de vos questions.
En revanche, nous vous aidons volontiers à préparer votre consultation urologique en attirant votre attention sur les guides suivants:
‒ PSA et suivi après traitement du cancer de la prostate
‒ Choix du traitement: que dois-je savoir?
‒ Cancer de la prostate
Bonjour,
J’ai été opéré de la prostate en 2016. On me l’a entièrement enlevée car elle était entièrement envahie par le cancer.
Après l’opération, le PSA était de 0,03. Il n’a cessé d’augmenter régulièrement de 0,01. Il est aujourd’hui à 0,15.
Dois-je me faire traiter par radiothérapie dès maintenant? Et si non, à partir de quand?
Salutations
Réponse de Cornelia Orelli, conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Vous êtes actuellement en phase de suivi après une prostatectomie radicale (PR). La lente et constante croissance du marqueur tumoral PSA (antigène prostatique spécifique) vous conduit à nous demander si et quand un traitement par radiothérapie serait recommandé dans votre cas. Vous espérez probablement de la radiothérapie qu’elle puisse réduire à zéro la valeur de PSA.
N’étant pas un service médical, nous ne sommes pas habilités à livrer une quelconque indication pour un traitement par radiothérapie. Les recommandations de traitement dépassent notre domaine de compétences. Nous vous encourageons donc à demander une consultation à votre urologue afin de discuter avec lui ou elle de vos questions.
En revanche, nous vous aidons volontiers à préparer votre consultation urologique en attirant votre attention sur les guides suivants:
‒ PSA et suivi après traitement du cancer de la prostate
‒ Choix du traitement: que dois-je savoir?
‒ Cancer de la prostate
Microbiote et traitement anticancéreux
Question de Mikrobiom
Bonjour,
Pourriez-vous m’indiquer les hôpitaux qui, en Suisse, tiennent compte du microbiote pour garantir un traitement (chimiothérapie ou immunothérapie) qui offre les meilleures chances de succès ? Vous recommandez souvent les hôpitaux universitaires en bloc. Savez-vous si les médecins qui travaillent dans ces hôpitaux utilisent cette approche ? Si ce n’est pas le cas, où peut-on s’adresser ? Merci !
Réponse de Lilian Rey, conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Le service d’information et de conseil de la Ligue suisse contre le cancer n’est pas un service médical. Sur demande, nous fournissons une liste de centres spécialisés dans le traitement du cancer en Suisse, mais nous ne formulons pas de recommandation dans ce domaine.
La recherche s’intéresse depuis peu au microbiote, c’est-à-dire à l’ensemble des micro-organismes qui vivent dans un environnement spécifique. Il faut savoir en effet que la présence de micro-organismes ne se limite pas à l’intestin. Mais quand on parle de microbiote, on fait généralement référence au microbiote intestinal.
Il semblerait que les bactéries qui colonisent l’intestin exercent une influence sur le système immunitaire et sur certaines maladies. Une étude pilote menée par l’Université de Pittsburgh en Pennsylvanie a mis en évidence un lien entre le microbiote intestinal après une transplantation fécale et l’efficacité de l’immunothérapie chez un petit nombre de patients atteints d’un mélanome avancé.
Une étude isolée ne constitue cependant pas une base suffisante pour établir de nouvelles normes thérapeutiques. La prise en compte du microbiote ne fait pas encore partie intégrante des traitements contre le cancer, faute de données scientifiques probantes. Nous ne pouvons par conséquent pas vous indiquer de centre de traitement spécialisé dans ce domaine.
Les liens entre le microbiote et le système immunitaire font aussi l’objet de recherches intensives en Suisse dans plusieurs universités et hôpitaux universitaires actuellement. Vous trouverez quelques informations ci-dessous.
En allemand
Schweizer Radio und Fernsehen (SRF)
Université / Hôpital universitaire de Zurich
En français
Radio Télévision Suisse (RTS)
Reportage sur la recherche sur le microbiote à l’Université / aux Hôpitaux universitaires de Genève.
Parmi les études cliniques en cours du Groupe suisse de recherche clinique sur le cancer (SAKK), aucune ne porte sur le microbiote. Il est cependant possible que, dans des cas particuliers, de grands centres actifs dans la recherche intègrent cet aspect dans le traitement dans le cadre d’études expérimentales. Si cela vous intéresse, le mieux est de vous renseigner dans un hôpital qui conduit déjà des recherches sur le microbiote.
Cordiales salutations.
Bonjour,
Pourriez-vous m’indiquer les hôpitaux qui, en Suisse, tiennent compte du microbiote pour garantir un traitement (chimiothérapie ou immunothérapie) qui offre les meilleures chances de succès ? Vous recommandez souvent les hôpitaux universitaires en bloc. Savez-vous si les médecins qui travaillent dans ces hôpitaux utilisent cette approche ? Si ce n’est pas le cas, où peut-on s’adresser ? Merci !
Réponse de Lilian Rey, conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Le service d’information et de conseil de la Ligue suisse contre le cancer n’est pas un service médical. Sur demande, nous fournissons une liste de centres spécialisés dans le traitement du cancer en Suisse, mais nous ne formulons pas de recommandation dans ce domaine.
La recherche s’intéresse depuis peu au microbiote, c’est-à-dire à l’ensemble des micro-organismes qui vivent dans un environnement spécifique. Il faut savoir en effet que la présence de micro-organismes ne se limite pas à l’intestin. Mais quand on parle de microbiote, on fait généralement référence au microbiote intestinal.
Il semblerait que les bactéries qui colonisent l’intestin exercent une influence sur le système immunitaire et sur certaines maladies. Une étude pilote menée par l’Université de Pittsburgh en Pennsylvanie a mis en évidence un lien entre le microbiote intestinal après une transplantation fécale et l’efficacité de l’immunothérapie chez un petit nombre de patients atteints d’un mélanome avancé.
Une étude isolée ne constitue cependant pas une base suffisante pour établir de nouvelles normes thérapeutiques. La prise en compte du microbiote ne fait pas encore partie intégrante des traitements contre le cancer, faute de données scientifiques probantes. Nous ne pouvons par conséquent pas vous indiquer de centre de traitement spécialisé dans ce domaine.
Les liens entre le microbiote et le système immunitaire font aussi l’objet de recherches intensives en Suisse dans plusieurs universités et hôpitaux universitaires actuellement. Vous trouverez quelques informations ci-dessous.
En allemand
Schweizer Radio und Fernsehen (SRF)
Université / Hôpital universitaire de Zurich
En français
Radio Télévision Suisse (RTS)
Reportage sur la recherche sur le microbiote à l’Université / aux Hôpitaux universitaires de Genève.
Parmi les études cliniques en cours du Groupe suisse de recherche clinique sur le cancer (SAKK), aucune ne porte sur le microbiote. Il est cependant possible que, dans des cas particuliers, de grands centres actifs dans la recherche intègrent cet aspect dans le traitement dans le cadre d’études expérimentales. Si cela vous intéresse, le mieux est de vous renseigner dans un hôpital qui conduit déjà des recherches sur le microbiote.
Cordiales salutations.
Soutien à un enfant atteint de leucémie à l’étranger
Question de Valentin
L’enfant de nos amis est atteint de leucémie. Or, ils ne vivent pas en Suisse.
Soutenez-vous aussi les enfants à l’étranger ?
Je vous remercie d’avance de votre réponse.
Meilleures salutations
Réponse de Rita Lang, conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Bonjour Valentin,
Un enfant de votre entourage est atteint de leucémie et vous souhaitez le soutenir, ainsi que sa famille. Vous nous demandez si nous apportons notre aide aux enfants touchés par le cancer domiciliés à l’étranger.
La Ligne InfoCancer, notre service d’information et de conseil, est une offre de la Ligue suisse contre le cancer. Il ne s’agit pas d’un service médical ; nous ne posons pas de diagnostic et ne recommandons pas de traitement. Organisme d’entraide sans but lucratif actif à l’échelle nationale, nous sommes financés par des dons. Notre but est de soutenir les personnes touchées par le cancer dans notre pays. Nous ne sommes donc pas en mesure d’apporter notre aide aux personnes qui habitent à l’étranger.
Ce que nous proposons :
Les maladies malignes du système hématopoïétique (leucémies) sont la forme de cancer la plus courante chez les enfants et les adolescents. Généralement, les causes sont inconnues. Le traitement dépend des sous-types de leucémie. Grâce aux progrès en matière de traitement effectués ces dernières décennies, les chances de guérison (pronostic) ont beaucoup augmenté.
Bien entendu, pour une famille, la leucémie d’un enfant (lire à ce propos l’histoire de Maxime) représente un lourd défi et toute forme de soutien, y compris des proches, est précieuse.
L’enfant de nos amis est atteint de leucémie. Or, ils ne vivent pas en Suisse.
Soutenez-vous aussi les enfants à l’étranger ?
Je vous remercie d’avance de votre réponse.
Meilleures salutations
Réponse de Rita Lang, conseillère spécialisée à la Ligne InfoCancer
Bonjour Valentin,
Un enfant de votre entourage est atteint de leucémie et vous souhaitez le soutenir, ainsi que sa famille. Vous nous demandez si nous apportons notre aide aux enfants touchés par le cancer domiciliés à l’étranger.
La Ligne InfoCancer, notre service d’information et de conseil, est une offre de la Ligue suisse contre le cancer. Il ne s’agit pas d’un service médical ; nous ne posons pas de diagnostic et ne recommandons pas de traitement. Organisme d’entraide sans but lucratif actif à l’échelle nationale, nous sommes financés par des dons. Notre but est de soutenir les personnes touchées par le cancer dans notre pays. Nous ne sommes donc pas en mesure d’apporter notre aide aux personnes qui habitent à l’étranger.
Ce que nous proposons :
- Informations sur la maladie et la gestion de celle-ci
- Adresses en Suisse, par exemple pour un second avis médical
- nterlocuteurs dans d’autres pays, par exemple par le biais de l’Union for International Cancer Control (UICC)
- Conseils en ligne et par téléphone en français, allemand, anglais et italien
Les maladies malignes du système hématopoïétique (leucémies) sont la forme de cancer la plus courante chez les enfants et les adolescents. Généralement, les causes sont inconnues. Le traitement dépend des sous-types de leucémie. Grâce aux progrès en matière de traitement effectués ces dernières décennies, les chances de guérison (pronostic) ont beaucoup augmenté.
Bien entendu, pour une famille, la leucémie d’un enfant (lire à ce propos l’histoire de Maxime) représente un lourd défi et toute forme de soutien, y compris des proches, est précieuse.
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