Avez-vous des questions au sujet de la santé ou des tumeurs féminines?
Cinq expert-e-s :
Dr méd. Anita Wolfer oncologue, spécialiste du cancer du sein, médecin-chef du service d'oncologie gynécologique, responsable du Centre du sein des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG),
Dr méd. Laura Knabben, spécialiste en prédisposition génétique, Médecin-chef et responsable du centre du sein du Bürgerspital de Soleure,
Monika Biedermann, spécialiste en soins mammaires au Centre du sein à la Clinique universitaire de gynécologie et obstétrique à l’Hôpital de l’Ile à Berne,
Corinne Weidner, physiothérapeute en réadaptation MAS, chargé de cours en physiothérapie lymphologique, membre du conseil d’administration de Lympha-Helvetica
et Dr méd. André Kind, médecin-chef de la policlinique et de la consultation dysplasie/HPV à l’Hôpital universitaire de Bâle
répondent à vos questions écrites du début septembre jusqu’à la fin d’octobre 2024.
A partir du début-septembre vous trouverez des informations supplémentaires et le lien pour le formulaire sur[/b] la page d’accueil du forum.
Les réponses suivantes correspondent à une prise de position générale. Elles ne remplacent pas les conseils personnalisés d’un médecin spécialiste. Les noms de médecins, établissements de traitement et produits ne sont pas cités dans un but publicitaire ni de recommandation. Ils se bornent à indiquer des sources d’information.
Quelques questions et réponses ont été traduites dans une autre langue nationale. Si vous avez des questions complémentaires, veuillez-vous adresser aux conseillères spécialisées de la Ligne InfoCancer, au numéro gratuit 0800 11 88 11, ou par e-mail à helpline@krebsliga.ch.
Meilleures salutations
L’équipe de modération
Santé et tumeurs féminines - 2024
Cancer du sein: avantages et inconvénients de la brachythérapie
Question de Sunny
Bonjour,
En janvier, j’ai reçu le diagnostic de cancer du sein triple négatif. S’en est suivi un traitement de 6 mois par chimiothérapie, immunothérapie et une opération conservatrice du sein, laquelle n’a pas mis au jour de cellules cancéreuses, ce qui semble indiquer une faible probabilité de récidive, selon mon oncologue. À présent, la radiothérapie va commencer : d'abord le sein entier pendant 5 semaines, y compris les ganglions lymphatiques près de la clavicule, puis un boost avec une dose plus élevée à l’emplacement où se trouvait la tumeur. Pour ce boost, on me recommande une brachythérapie, ce qui implique une hospitalisation de 4 jours et une anesthésie générale – cela ne m'enchante guère. Une radiothérapie « normale » de l'extérieur serait également envisageable. Quels sont les avantages et inconvénients des deux options ?
Réponse de Dr med. Anita Wolfer, oncologue, spécialiste du cancer du sein, responsable du centre du sein de l’Hôpital universitaire de Genève (HUG)
En cas d’opération conservatrice du sein, on recommande effectivement une radiothérapie. Les ganglions lymphatiques étaient très probablement atteints lors du diagnostic initial. Concernant le boost (c’est-à-dire la dose supplémentaire de rayons) à l’endroit où se trouvait la tumeur, deux possibilités se présentent : 1) de nouvelles séances de rayons en ambulatoire, 2) la brachythérapie, une méthode qui préserve les organes environnants tels que le cœur, les poumons ou encore le sein non atteint, qui reçoivent une dose inférieure de rayons. Une hospitalisation est nécessaire, au cours de laquelle des applicateurs prenant la forme de petites aiguilles – ou de petits cathéters – sont implantés à l’endroit où se trouvait la tumeur ; l’intervention se déroule sous anesthésie locale et anti-douleurs.
Aucune différence d’efficacité notable n’a été mise en évidence entre les deux options thérapeutiques par rapport à la récidive. Si vous avez l'impression que les avantages et les inconvénients ne vous ont pas été expliqués assez clairement par votre médecin, je vous recommande de demander un second avis dans un autre centre du sein certifié.
Bonjour,
En janvier, j’ai reçu le diagnostic de cancer du sein triple négatif. S’en est suivi un traitement de 6 mois par chimiothérapie, immunothérapie et une opération conservatrice du sein, laquelle n’a pas mis au jour de cellules cancéreuses, ce qui semble indiquer une faible probabilité de récidive, selon mon oncologue. À présent, la radiothérapie va commencer : d'abord le sein entier pendant 5 semaines, y compris les ganglions lymphatiques près de la clavicule, puis un boost avec une dose plus élevée à l’emplacement où se trouvait la tumeur. Pour ce boost, on me recommande une brachythérapie, ce qui implique une hospitalisation de 4 jours et une anesthésie générale – cela ne m'enchante guère. Une radiothérapie « normale » de l'extérieur serait également envisageable. Quels sont les avantages et inconvénients des deux options ?
Réponse de Dr med. Anita Wolfer, oncologue, spécialiste du cancer du sein, responsable du centre du sein de l’Hôpital universitaire de Genève (HUG)
En cas d’opération conservatrice du sein, on recommande effectivement une radiothérapie. Les ganglions lymphatiques étaient très probablement atteints lors du diagnostic initial. Concernant le boost (c’est-à-dire la dose supplémentaire de rayons) à l’endroit où se trouvait la tumeur, deux possibilités se présentent : 1) de nouvelles séances de rayons en ambulatoire, 2) la brachythérapie, une méthode qui préserve les organes environnants tels que le cœur, les poumons ou encore le sein non atteint, qui reçoivent une dose inférieure de rayons. Une hospitalisation est nécessaire, au cours de laquelle des applicateurs prenant la forme de petites aiguilles – ou de petits cathéters – sont implantés à l’endroit où se trouvait la tumeur ; l’intervention se déroule sous anesthésie locale et anti-douleurs.
Aucune différence d’efficacité notable n’a été mise en évidence entre les deux options thérapeutiques par rapport à la récidive. Si vous avez l'impression que les avantages et les inconvénients ne vous ont pas été expliqués assez clairement par votre médecin, je vous recommande de demander un second avis dans un autre centre du sein certifié.
Examens de suivi après un cancer de l’ovaire
Question de L.P.
En cas de cancer de l’ovaire, existe-t-il des examens de suivi vraiment fiables ?
On m’a découvert un carcinome de 3,5 cm par hasard lors d’une échographie ; ni le scanner ni l’IRM n’ont détecté de plus petits carcinomes – petits foyers de prolifération. C’est au cours de l’opération à ventre ouvert que l’on s’est vraiment rendu compte de l’ampleur. Quel type de suivi dois-je maintenant adopter ? Les marqueurs tumoraux ne donnent pas d’indications nettes. Merci beaucoup de votre réponse.
Réponse de Dr med. Anita Wolfer, oncologue, responsable du Service d’oncologie gynécologique à l’Hôpital universitaire de Genève (HUG)
Votre question est parfaitement justifiée. Il est vrai qu’en cas de cancer de l’ovaire, l’imagerie médicale donne des résultats souvent insuffisants, mais nous n’avons malheureusement pas mieux. Pour un suivi de qualité, il convient donc de combiner différentes mesures : entretiens approfondis avec le personnel médical afin de cerner toute modification inhabituelle des fonctions corporelles, examens cliniques, dosage du marqueur tumoral et scanner, même si cette dernière méthode n'est pas parfaite.
Il convient aussi d’ajouter que le suivi ne peut malheureusement pas empêcher une récidive.
En cas de cancer de l’ovaire, existe-t-il des examens de suivi vraiment fiables ?
On m’a découvert un carcinome de 3,5 cm par hasard lors d’une échographie ; ni le scanner ni l’IRM n’ont détecté de plus petits carcinomes – petits foyers de prolifération. C’est au cours de l’opération à ventre ouvert que l’on s’est vraiment rendu compte de l’ampleur. Quel type de suivi dois-je maintenant adopter ? Les marqueurs tumoraux ne donnent pas d’indications nettes. Merci beaucoup de votre réponse.
Réponse de Dr med. Anita Wolfer, oncologue, responsable du Service d’oncologie gynécologique à l’Hôpital universitaire de Genève (HUG)
Votre question est parfaitement justifiée. Il est vrai qu’en cas de cancer de l’ovaire, l’imagerie médicale donne des résultats souvent insuffisants, mais nous n’avons malheureusement pas mieux. Pour un suivi de qualité, il convient donc de combiner différentes mesures : entretiens approfondis avec le personnel médical afin de cerner toute modification inhabituelle des fonctions corporelles, examens cliniques, dosage du marqueur tumoral et scanner, même si cette dernière méthode n'est pas parfaite.
Il convient aussi d’ajouter que le suivi ne peut malheureusement pas empêcher une récidive.
Traitement dans un pays proche
Question de MM
Bonjour!
Il ne s'agit pas de moi, mais de ma belle-sœur qui habite près de Graz, en Styrie.
Il y a environ 4 semaines, on lui a diagnostiqué un cancer du sein inflammatoire. Malheureusement, il a été diagnostiqué tardivement. Elle doit avoir des métastases dans le foie.
Elle est comme en état de choc depuis l'annonce du diagnostic, car elle a 40 ans et encore beaucoup de choses à faire dans sa vie. Elle refoule tout cela. Elle continue comme avant et cela ne la dérange pas que rien d'autre ne soit fait. Jusqu'à présent, il n'y a que des examens et pas de traitement.
J'ai lu sur le site Internet le témoignage d'une patiente qui a eu la même chose et qui a été traitée.
Peut-être y a-t-il une chance que ma belle-sœur puisse également être traitée à Zurich ?
Avec mes meilleures salutations
Réponse de Madame Monika Biedermann, spécialiste en soins mammaires au Centre du sein à la Clinique universitaire de gynécologie et obstétrique à l’Hôpital de l’Ile à Berne
Votre belle-sœur est atteinte d'un cancer du sein et habite à Graz. Elle se trouve actuellement dans le processus de diagnostic médical. Vous vous faites du souci pour votre belle-sœur. La période qui s'écoule entre le diagnostic et le début du traitement est particulièrement éprouvante pour les personnes concernées et leurs proches et peut durer plusieurs semaines. Vous avez lu le témoignage d'une patiente atteinte d'un cancer du sein et traitée pour le même type de tumeur. Vous souhaitez savoir si votre belle-sœur pourrait être traitée à Zurich.
Votre belle-sœur est probablement assurée en Autriche. Un traitement en Suisse est déconseillé : Ce serait en tout cas très coûteux. Votre belle-sœur devrait payer elle-même les frais de traitement. Il est important que votre belle-sœur se fasse traiter dans un centre du sein certifié (par exemple à l'hôpital universitaire de Graz). Elle y recevra certainement un traitement pour l'ensemble du corps. Dans les centres du sein autrichiens, ils travaillent tout autant selon les directives internationales qu'en Suisse et en Allemagne. Le traitement peut être administré sous forme de perfusion ou de comprimés. Votre belle-sœur n'a pas besoin de se rendre en Suisse pour cela.
Vous constatez que le diagnostic de cancer du sein a plongé votre belle-sœur dans une sorte de sidération. Il pourrait être utile que vous, en tant que proche, proposiez à votre belle-sœur de l'accompagner aux rendez-vous. Il existe en outre des services de conseil. Les centres de consultation de l'association Krebshilfe en Autriche proposent des conseils et un accompagnement psycho-oncologique ainsi que des interventions en cas de crise. Cela est vivement recommandé.
Bonjour!
Il ne s'agit pas de moi, mais de ma belle-sœur qui habite près de Graz, en Styrie.
Il y a environ 4 semaines, on lui a diagnostiqué un cancer du sein inflammatoire. Malheureusement, il a été diagnostiqué tardivement. Elle doit avoir des métastases dans le foie.
Elle est comme en état de choc depuis l'annonce du diagnostic, car elle a 40 ans et encore beaucoup de choses à faire dans sa vie. Elle refoule tout cela. Elle continue comme avant et cela ne la dérange pas que rien d'autre ne soit fait. Jusqu'à présent, il n'y a que des examens et pas de traitement.
J'ai lu sur le site Internet le témoignage d'une patiente qui a eu la même chose et qui a été traitée.
Peut-être y a-t-il une chance que ma belle-sœur puisse également être traitée à Zurich ?
Avec mes meilleures salutations
Réponse de Madame Monika Biedermann, spécialiste en soins mammaires au Centre du sein à la Clinique universitaire de gynécologie et obstétrique à l’Hôpital de l’Ile à Berne
Votre belle-sœur est atteinte d'un cancer du sein et habite à Graz. Elle se trouve actuellement dans le processus de diagnostic médical. Vous vous faites du souci pour votre belle-sœur. La période qui s'écoule entre le diagnostic et le début du traitement est particulièrement éprouvante pour les personnes concernées et leurs proches et peut durer plusieurs semaines. Vous avez lu le témoignage d'une patiente atteinte d'un cancer du sein et traitée pour le même type de tumeur. Vous souhaitez savoir si votre belle-sœur pourrait être traitée à Zurich.
Votre belle-sœur est probablement assurée en Autriche. Un traitement en Suisse est déconseillé : Ce serait en tout cas très coûteux. Votre belle-sœur devrait payer elle-même les frais de traitement. Il est important que votre belle-sœur se fasse traiter dans un centre du sein certifié (par exemple à l'hôpital universitaire de Graz). Elle y recevra certainement un traitement pour l'ensemble du corps. Dans les centres du sein autrichiens, ils travaillent tout autant selon les directives internationales qu'en Suisse et en Allemagne. Le traitement peut être administré sous forme de perfusion ou de comprimés. Votre belle-sœur n'a pas besoin de se rendre en Suisse pour cela.
Vous constatez que le diagnostic de cancer du sein a plongé votre belle-sœur dans une sorte de sidération. Il pourrait être utile que vous, en tant que proche, proposiez à votre belle-sœur de l'accompagner aux rendez-vous. Il existe en outre des services de conseil. Les centres de consultation de l'association Krebshilfe en Autriche proposent des conseils et un accompagnement psycho-oncologique ainsi que des interventions en cas de crise. Cela est vivement recommandé.
Arrêt du Létrozole immédiat ou progressif ?
Question Nathalie
J'ai arrêté le létrozole il y a une semaine après 4 ans à cause de nombreux effets secondaires. J'ai 74 ans, j'ai eu un cancer du sein hormono-dépendant.
Opérée et irradiée. Pas de chimiothérapie. Mrt ok il y a 14 jours.
Mammographie et échographie aussi.
Ma question. Est-il préférable de diminuer progressivement la dose ou d'arrêter le létrozole d'un jour à l'autre ? J'ai lu dans le journal médical qu'on peut aussi faire une pause. J'en ai bien sûr parlé à ma gynécologue qui m'a dit qu'il valait mieux le prendre pendant 5 ans, mais c'est aussi une valeur moyenne et à 74 ans on produit moins d'œstrogènes qu'à 40 ou 50 ans.
Avec mes salutations les plus sincères
Réponse de Madame Dr. med. Anita Wolfer
C'est bien et important que vous ayez parlé de l'arrêt du traitement avec votre médecin. Je réponds volontiers à votre question. Il n'y a effectivement aucune raison pour que le létrozole ne soit pas arrêté immédiatement. Il n'est donc pas nécessaire de l’arrêter progressivement.
Ce que vous avez lu dans le journal médical Aerzteblatt est également tout à fait correct. Chez les jeunes femmes, une étude a été menée qui a permis aux patientes souhaitant avoir un enfant de faire une pause thérapeutique pouvant aller jusqu'à deux ans - après avoir pris leur traitement antihormonal pendant au moins deux ans. Ensuite, ces jeunes femmes ont repris le traitement et ont complété le nombre d'années prévu (généralement 5). L'étude a montré que la pause n'avait pas d'effet négatif sur l'évolution de la maladie cancéreuse. Bien que l'étude ait été menée chez des jeunes femmes en préménopause, il n'y a aucune raison pour qu'une pause ne soit pas possible chez les femmes plus âgées.
Enfin, vous aimeriez encore savoir si quatre ans ne sont pas suffisants et qu'à votre âge, la production d'œstrogènes n'est certainement plus aussi importante. Cela est très individuel et dépend aussi, par exemple, de votre poids corporel. Vous avez bien sûr raison de dire que dans les études, les patientes n'ont pas toutes pris le traitement pendant les cinq années complètes et nous n'avons pas de données sur le nombre de fois où le traitement est moins efficace. Mais une chose est sûre : quatre ans, c'est mieux que rien.
J'espère avoir répondu à votre question. Je vous souhaite bonne chance.
J'ai arrêté le létrozole il y a une semaine après 4 ans à cause de nombreux effets secondaires. J'ai 74 ans, j'ai eu un cancer du sein hormono-dépendant.
Opérée et irradiée. Pas de chimiothérapie. Mrt ok il y a 14 jours.
Mammographie et échographie aussi.
Ma question. Est-il préférable de diminuer progressivement la dose ou d'arrêter le létrozole d'un jour à l'autre ? J'ai lu dans le journal médical qu'on peut aussi faire une pause. J'en ai bien sûr parlé à ma gynécologue qui m'a dit qu'il valait mieux le prendre pendant 5 ans, mais c'est aussi une valeur moyenne et à 74 ans on produit moins d'œstrogènes qu'à 40 ou 50 ans.
Avec mes salutations les plus sincères
Réponse de Madame Dr. med. Anita Wolfer
C'est bien et important que vous ayez parlé de l'arrêt du traitement avec votre médecin. Je réponds volontiers à votre question. Il n'y a effectivement aucune raison pour que le létrozole ne soit pas arrêté immédiatement. Il n'est donc pas nécessaire de l’arrêter progressivement.
Ce que vous avez lu dans le journal médical Aerzteblatt est également tout à fait correct. Chez les jeunes femmes, une étude a été menée qui a permis aux patientes souhaitant avoir un enfant de faire une pause thérapeutique pouvant aller jusqu'à deux ans - après avoir pris leur traitement antihormonal pendant au moins deux ans. Ensuite, ces jeunes femmes ont repris le traitement et ont complété le nombre d'années prévu (généralement 5). L'étude a montré que la pause n'avait pas d'effet négatif sur l'évolution de la maladie cancéreuse. Bien que l'étude ait été menée chez des jeunes femmes en préménopause, il n'y a aucune raison pour qu'une pause ne soit pas possible chez les femmes plus âgées.
Enfin, vous aimeriez encore savoir si quatre ans ne sont pas suffisants et qu'à votre âge, la production d'œstrogènes n'est certainement plus aussi importante. Cela est très individuel et dépend aussi, par exemple, de votre poids corporel. Vous avez bien sûr raison de dire que dans les études, les patientes n'ont pas toutes pris le traitement pendant les cinq années complètes et nous n'avons pas de données sur le nombre de fois où le traitement est moins efficace. Mais une chose est sûre : quatre ans, c'est mieux que rien.
J'espère avoir répondu à votre question. Je vous souhaite bonne chance.
Droit à l’information sur les résultats d'examens médicaux
Question de KAT
Bonsoir.
J'ai passé cette année un scanner thoracique avec contraste pour exclure une embolie pulmonaire, sur les images il y avait une anomalie dans le sein droit où le contraste s'est accumulé. À gauche, j'ai eu un carcinome canalaire in situ (CCIS) en 2016, qui était une découverte fortuite. Sur la mammographie de cette année, on voit également une grosseur à cet endroit, comme sur les images du scanner. Qu'est-ce qui cause une concentration du produit de contraste ? Mon gynécologue m'a simplement dit que les radiologues devaient écrire quand ils voyaient quelque chose. Pour moi, c'est une déclaration très insatisfaisante. En 2023, j'ai également subi une opération du sein droit car on soupçonnait un CCIS. Mais cela n'a pas été confirmé. Je souffre également de mastopathie chronique.
Réponse de Dr. med. Anita Wolfer
Vous avez raison d'être insatisfaite. Cette réponse ne veut pas dire grand-chose. Je vous conseille de demander un deuxième avis à un radiologue spécialisé dans les maladies du sein. Eventuellement, si la mammographie a eu lieu avant le scanner, le radiologue n'était pas informé de la prise de contraste sur le scanner et aurait interprété peut-être la mammographie différemment avec les images supplémentaires. Dans tous les cas, je vous recommande d'insister pour obtenir une réponse claire. Il ne peut pas s'agir d'une «grosseur». Cela n'existe pas. Soit c'est suspect, et il faut alors faire une biopsie, soit ce n'est pas suspect, mais il faut alors expliquer clairement de quoi il s'agit dans ce cas. Sans les images, je ne peux malheureusement pas répondre plus précisément. Mais je suis d'accord avec votre insatisfaction et je vous encouragerais à redemander, si nécessaire à un autre radiologue. J'espère que cela vous aidera.
Bonsoir.
J'ai passé cette année un scanner thoracique avec contraste pour exclure une embolie pulmonaire, sur les images il y avait une anomalie dans le sein droit où le contraste s'est accumulé. À gauche, j'ai eu un carcinome canalaire in situ (CCIS) en 2016, qui était une découverte fortuite. Sur la mammographie de cette année, on voit également une grosseur à cet endroit, comme sur les images du scanner. Qu'est-ce qui cause une concentration du produit de contraste ? Mon gynécologue m'a simplement dit que les radiologues devaient écrire quand ils voyaient quelque chose. Pour moi, c'est une déclaration très insatisfaisante. En 2023, j'ai également subi une opération du sein droit car on soupçonnait un CCIS. Mais cela n'a pas été confirmé. Je souffre également de mastopathie chronique.
Réponse de Dr. med. Anita Wolfer
Vous avez raison d'être insatisfaite. Cette réponse ne veut pas dire grand-chose. Je vous conseille de demander un deuxième avis à un radiologue spécialisé dans les maladies du sein. Eventuellement, si la mammographie a eu lieu avant le scanner, le radiologue n'était pas informé de la prise de contraste sur le scanner et aurait interprété peut-être la mammographie différemment avec les images supplémentaires. Dans tous les cas, je vous recommande d'insister pour obtenir une réponse claire. Il ne peut pas s'agir d'une «grosseur». Cela n'existe pas. Soit c'est suspect, et il faut alors faire une biopsie, soit ce n'est pas suspect, mais il faut alors expliquer clairement de quoi il s'agit dans ce cas. Sans les images, je ne peux malheureusement pas répondre plus précisément. Mais je suis d'accord avec votre insatisfaction et je vous encouragerais à redemander, si nécessaire à un autre radiologue. J'espère que cela vous aidera.
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